Ma semaine d’observation de l’info (6 juin 2021)
Dimanche 30 mai 2021
La semaine précédente marquait le 150e anniversaire de « La Commune », événement politique majeur dans cette fin du XIXe siècle. On peut légitimement déclarer aujourd’hui, que ce mouvement, la plus grave guerre civile que la France a connue, peut être qualifié de « national-populiste », et un parallèle avec l’épisode des « Gilets Jaunes », ne serait pas incongru.
National, parce que la Commune est un mouvement insurrectionnel, né de la défaite à Sedan de l’armée française, au cours de laquelle Napoléon III fut fait prisonnier en septembre 1870, et de l’occupation d’une partie de la France par les Prussiens.
En janvier, une nouvelle tentative d’offensive fut un échec sanglant pour calmer les Parisiens, bombardés et assiégés par les Prussiens, refusant cette présence étrangère en France. Ceux-ci manifestent dans la foulée à l’Hôtel de Ville. Paris finit par capituler, l’armistice est signé avec la Prusse.
En février, un nouveau gouvernement est formé par Adolphe Thiers, les canons de la Garde nationale sont rassemblés à Belleville et Montmartre.
Populiste, parce que le 1er mars, les troupes prussiennes défilent sur les Champs Élysées. L’Assemblée Nationale, réfugiée à Bordeaux, revient siéger à Versailles. Elle vote la fin du moratoire des dettes, des effets de commerce et des loyers, accablant ainsi la population parisienne sans le sou, préfigurant la future troisième République, maçonnique et socialiste.
La ville de Paris entre alors en insurrection et se déclare « Commune de Paris ». Celle-ci va prendre de plus en plus d’ampleur, jusqu’à ce que le gouvernement décide de reprendre les canons, et que le 10 mai, l’Alsace-Lorraine soit donnée à la Prusse lors du traité de paix de Francfort, renforçant ainsi son caractère nationaliste.
L’insurrection sera dès lors croissante, et se terminera dans un bain de sang au cours de la « semaine sanglante » du 21 au 28 mai 1871, ou l’armée délogera les « communards » des barricades, au prix de 10 à 20 000 tués, et autant de déportés dans les ports de l’ouest.
Lundi 31 mai 2021
Jeudi 27 mai, le Figaro a publié un document interne et confidentiel de la SNCF, témoignant d’une explosion des atteintes aux biens et aux personnes dans de nombreuses gares du département, en particulier celle de Nice, avant la crise sanitaire.
Ce rapport, « montre une flambée générale des nuisances avant le confinement, avec une augmentation globale de 59% en 2019, et 23.685 faits relevés dans les gares, connexions et TER ».
Les atteintes aux personnes constituent d’ailleurs une « catégorie préoccupante », ayant augmenté de 40% avec 2 233 faits relevés en 2019. 259 faits de violence volontaire (+72%) et 97 atteintes sexuelles étaient également perpétrés (+62%), « soit presque un fait par jour en regroupant ces deux catégories ».
La gare de Nice Saint-Augustin atteignant la tête de ce peu glorieux palmarès avec 921 faits relevés (+156%), devant celle de Nice centre. Même constat pour les gares de Cannes (2 128 faits, +52%) ou encore Antibes (1 271 faits, +95%).
Thierry Mariani, candidat aux élections régionales, a regretté que Renaud Muselier et son prédécesseur Christian Estrosi aient embauché en 5 ans à la tête de la Région Provence Alpes Côte d’Azur plus de personnes à leur cabinet et au service communication que pour la sécurité dans les transports.
Mardi 1er juin 2021
Je me rappelle, c’était en septembre 78 je crois, la signature des accords de Camp David. Sous la houlette de Jimi Carter, Sadate et Begin signaient un traité de paix pour lequel ils obtinrent d’ailleurs le Prix Nobel. On sait ce qu’il advint de ce traité par la suite, mais ce qui m’avait marqué à l’époque et que j’ai toujours en mémoire, c’est la « Une » de Charlie Hebdo qui titrait « Un bicot lèche le cul d’un youpin » ! On ne fait pas mieux dans le direct.L’hebdomadaire, s’il était toujours aussi incisif aujourd’hui, aurait pu titrer « Un bicot pourrit une négresse ».
C’est en effet ce qui s’est passé hier à Cergy Pontoise dans le Val d’Oise. un homme noir, livreur à vélo, a été agressé pour de la musique trop forte, blessé et couvert d’injures. Une femme, témoin de l’altercation, a filmé depuis sa fenêtre l’agresseur présumé (photo ci-dessus), qui l’a alors prise à partie. Dans des vidéos publiées sur les réseaux sociaux, on entend l’homme proférer des insultes racistes. Il déclare notamment : « Espèce de négresse, espèce de sale noire […]» ou des revendications de la traite négrière arabo-musulmane « Pendant 800 ans on vous a vendus comme du bétail. »
On imagine sans peine ce qu’aurait été la réaction des autorités si l’agresseur avait été un « un petit blanc ». Manque de chance, celui-ci était maghrébin, ce qui explique le peu de réactivité des médias et des ligues de vertu. L’affaire qui aurait fait les choux gras des gazettes pendant une semaine au moins, a déjà disparu depuis deux jours.
Mercredi 2 juin 2021
On les avait oubliés, et pourtant ils sont toujours là. Hier soir, de violents affrontements entre immigrés clandestins (communément appelés « migrants ») et CRS ont fait 7 blessés dans les rangs des policiers. Les immigrés clandestins tentaient d’entrer illégalement dans le port de Calais, selon la préfecture.
Les forces de l’ordre ont dû se défendre face à une trentaine de clandestins qui les ont attaqués avec bâtons, cailloux, barre de fer, aux abords de la rocade portuaire près du port dans lequel ils ont essayé de pénétrer. Les agresseurs furent rejoints par un autre groupe pendant la nuit, atteignant les quelques 300 personnes armées de barres de fer et de bâtons aux alentours de 6h30 ce matin. Bilan : une trentaine de CRS auraient été contusionnés, sept blessés et hospitalisés.
Pendant ce temps, le Danemark s’est doté d’une loi pour exporter ses demandeurs d’asile sur des territoires tiers, extérieurs à l’UE, le temps que la demande aboutisse.
Jeudi 3 juin 2021
Où l’on reparle de l’affaire du financement libyen de la campagne de Sarkozy…
On se rappelle en effet que Ziad Takieddine, l’un des principaux témoins à charge contre Nicolas Sarkozy, a retiré ses accusations au mois de novembre. Il avait déclaré auparavant qu’il avait remis à Claude Guéant, directeur de cabinet de Nicolas Sarkozy, alors ministre de l’Intérieur, mais aussi à l’ancien chef de l’État lui-même des fonds provenant de Libye.
Or, il apparaît que ce volte-face trouve aujourd’hui une explication :
La patronne de l’agence photo BestImage Mimi Marchand (qui fut très active comme soutien dans la campagne de Macron en 2017) et un journaliste de Paris Match ont été placés ce 3 juin en garde à vue, à Nanterre, pour soupçons de subornation de témoin à son égard. D’après lui, l’interview publiée par Paris Match dans laquelle il se reniait aurait été mal tournée par le journaliste. Il a donc renvoyé lui-même un document de 14 pages aux juges d’instruction, dans lequel il a réitéré et confirmé ses accusations premières.
Vendredi 4 juin 2021
Voici la photo officielle de l’équipe d’Italie qui doit entrer en lice lors de l’Euro vendredi prochain face à la Turquie.
🤩 Nos Azzurri qui posent avec leur équipementier Emporio Armani !
— NAZIONALE FR 🇮🇹⚽️⭐️⭐️⭐️⭐️ (@VivoAzzurro__) June 2, 2021
La classe à l’italienne 👀@emporioarmani #VivoAzzurro 🇮🇹 pic.twitter.com/5LFeNxQePT
Cette photo, relayée par le compte français de la sélection italienne, « Nazionale FR », a provoqué un torrent de haine et de racisme anti-blancs, sur les réseaux sociaux, pour la simple et bonne raison qu’il n’y a pas de joueurs de couleur dans la sélection. C’est vrai qu’à côté, l’équipe de France.…
Aux classiques « Bandes de racistes », « Oh les racistes », ont suivi des allusions douteuses rappelant les sombres heures italiennes : « Les gigga fachos, Musso serait fier », déplorant que cette équipe « pue Mussolini », « Mdrrrr sympa le remake de la marche des chemises noires sur Rome ».
Toujours aussi cultivés les supporters français…
Samedi 5 juin 2021
Nice aujourd’hui : manifestation féministe « européenne » qui en fait n’a convaincu que des françaises ou presque…
C’est dans le droit fil des mouvements anti-tout actuels (lire Pub : propagande et culture « woke » du 27 mai 2021) que les braves femmes venaient réclamer l’ouverture des frontières à ceux qui justement causent le plus de torts aux femmes. De l’aveu même de celles-ci « elles fuient les mariages forcés, l’excision et tous les autres sévices », « beaucoup de lesbiennes subissent discriminations et violences », « elles sont violées durant leur parcours et finissent souvent dans la prostitution ». Soit. Mais la faute à qui ?
L’ennemi héréditaire des féministes c’est le mâle, de préférence le mâle blanc !
Et ceci de plus en plus. Le féminisme est né il y a une quarantaine d’années, prenant comme prétexte la différence de traitement entre hommes et femmes, comme si le « système patriarcal » qu’elles dénonçaient était une invention des sales hommes, alors qu’il ne découlait que d’une longue histoire de l’humanité. Il fallait donc remettre en cause ce pouvoir masculin de toutes les manières possibles, en favorisant par exemple l’amour lesbien sensé « punir » les hommes en les ignorant…
Les féministes rêvaient d’entrer comme les hommes dans le monde du travail qui devait les « libérer » comme il l’avait fait pour les hommes. Tout le monde sait que le travail rend libre !(1) La cerise sur le gâteau vient de la maternité, qu’elles ne refusent pas toutes, mais qu’elles repoussent de plus en plus tard, de plus en plus seules après avoir viré l’homme qui en est à l’origine, et qui finit par se tourner vers une plus jeune, les laissant souvent se battre pour obtenir une pension alimentaire.
Que de victoires ! Aujourd’hui donc, le dernier combat des féministes consiste à faire entrer sur le territoire la catégorie d’hommes la plus féminicide qui soit, j’en ai déjà parlé ici. Quelques hommes lucides sont tout de même venus dénoncer le fait que plus de 52% des viols commis en France l’étaient par des hommes de nationalité étrangère. On ne parle pas de ceux qui, comme l’a dit récemment Darmanin, sont pourtant nés en France et élevés en France, et qui de ce fait ne peuvent pas grossir les statistiques comme le dénonçait le collectif Némésis il n’y a pas si longtemps…
Bonne semaine à tous, et à dimanche prochain.…
Patrice LEMAÎTRE
(1) Dans le texte : « Arbeit macht frei »
Les communards avaient sans doute de bonnes raisons dans leur révolte, mais il n’était pas indispensable pour eux de constituer un peloton d’exécution pour fusiller l’archevêque de Paris Mgr. Georges DARBOY le 24 mai 1871 et de nombreux prêtres qui étaient très engagés dans le soutien aux plus défavorisés de tous âges.