Ma semaine d’observation de l’info (15 janvier 2023)

par | 15 jan­vier 2023 | Aucun com­men­taire

Dimanche 8 janvier 2023

Tout est faux chez la bou­lan­gère.
BFMTV, un soir ordi­naire… La ministre Olivia Grégoire, vou­lant mon­trer la soli­da­ri­té du gou­ver­ne­ment envers les bou­lan­gères étran­glées par leurs notes d’élec­tri­ci­té, se vante d’a­voir pu aider l’une d’entre elles à réduire consi­dé­ra­ble­ment ses fac­tures. Elle cite en exemple Isabelle Nimal, une bou­lan­gère de Sarlat dans le Périgord. « De 22 000 euros, sa fac­ture est pas­sée à 90 000 euros. Je l’ai appe­lée, on l’a appe­lée. On a regar­dé ligne par ligne avec mon cabi­net : on passe de 90 000 euros à 37 000 euros », déclare t‑elle, avec la convic­tion qu’il sied à ce genre de situa­tion, quand des mil­liers de télé­spec­ta­teurs attendent un peu de com­pas­sion de la part d’un État répu­té sans âme.
Oui mais… la bou­lan­gère n’a pas tar­dé à répli­quer dans les colonnes de Sud-Ouest : « Tout est faux ! Elle ne m’a jamais eu au télé­phone, ni son cabi­net. J’ai juste eu un de ses conseillers, Pierre de Romanet, pour lui dire que les aides de l’État sont loin d’être suf­fi­santes », a‑t-elle expli­qué au quo­ti­dien, pré­ci­sant même : « Nous n’avons jamais étu­dié mes fac­tures, je ne leur ai rien trans­mis. »
On n’au­rait jamais ima­gi­né des men­songes dans la bouche d’un membre du gouvernement !Boulangerie Nimal

Lundi 9 janvier 2023

Une « gaffe » de Macron ou un nou­veau déni devant la sinistre véri­té ?
« Le 9 jan­vier 2015, au nom de la folie, un ter­ro­riste isla­miste assas­sine Philippe, Yohan, Yoav et François-Michel. Nous ne les oublie­rons jamais. »
Ainsi s’ex­pri­mait le chef de l’État dans un tweet à l’oc­ca­sion de l’an­ni­ver­saire de la « tue­rie de l’hy­per-casher ». Ce jour-là, Amedy Coulibaly, armé d’une mitraillette, d’un fusil d’as­saut et de deux pis­to­lets Tokarev, était entré et avait atta­qué le super­mar­ché, après avoir prê­té allé­geance à l’État isla­mique. Il vou­lait viser la com­mu­nau­té juive.
Ce qui choque dans la décla­ra­tion du pré­sident, c’est l’u­ti­li­sa­tion du mot « folie ». C’est une fâcheuse habi­tude dès que l’on est en pré­sence d’un atten­tat musul­man, de par­ler, au sujet de l’exé­cu­tant, d’un « dés­équi­li­bré », d’ac­cu­ser sa « folie ». On y a droit pra­ti­que­ment à tous les coups.
Non, Monsieur le pré­sident, ce n’est pas la folie qui carac­té­rise ce genre d’at­ten­tat mais l’i­déo­lo­gie qui le sous-tend, c’est à dire l’is­lam. Cet islam que l’on se refuse à condam­ner, et pire encore à citer ouver­te­ment. Ces musul­mans fana­ti­sés ne sont pas fous, loin de là. Ils sont juste dan­ge­reux pour notre société.Islamiste

Mardi 10 janvier 2023

Elon Musk à la tête de Twitter : on en apprend tous les jours !
En août 2021, Brett Giroir, est à la tête de la Food and Drugs Administration (FDA : l’é­qui­valent du minis­tère de la Santé). Commentant les résul­tats d’une étude menée en Israël, il expli­quait dans un Tweet, qu’il était désor­mais « clair que l’im­mu­ni­té natu­relle contre le Covid [était] supé­rieure à l’im­mu­ni­té [confé­rée] par le vac­cin, de beau­coup ». « Il n’y a aucune jus­ti­fi­ca­tion scien­ti­fique [de la néces­si­té d’ap­por­ter] la preuve d’une vac­ci­na­tion si une per­sonne a eu une infec­tion anté­rieure », pour­sui­vait-il à l’at­ten­tion des auto­ri­tés sani­taires, alors en pleine réflexion sur le passe vac­ci­nal.
Scott Gottlieb, son pré­de­ces­seur à la FDA de 2017 à 2019, est ensuite deve­nu membre du conseil d’ad­mi­nis­tra­tion de Pfizer (payé 365 000 dol­lars par le labo­ra­toire phar­ma­ceu­tique en 2021).
Pour lui, le Tweet de Brett Giroir ne passe pas ! Il craint en effet que celui-ci finisse par deve­nir viral et soit cou­vert par les médias. Aussi, écrit-il à Todd O’Boyle, lob­byiste de Twitter à Washington et point de contact de l’en­tre­prise avec la Maison Blanche, pour en deman­der la cen­sure.
Ce der­nier trans­met alors la requête à l’é­quipe « Réponse stra­té­gique » de Twitter, leur deman­dant de « consul­ter ce rap­port de l’an­cien direc­teur de la FDA »… sans men­tion­ner que Scott Gottlieb est un membre du conseil d’ad­mi­nis­tra­tion de Pfizer, et a donc un inté­rêt finan­cier dans la pro­mo­tion de la « vac­ci­na­tion » contre le Covid-19. Le réseau social s’exé­cute alors rapi­de­ment, empê­chant le par­tage et la visi­bi­li­té du tweet et y appo­sant une éti­quette « trom­peur », tou­jours en vigueur à ce jour.

Mercredi 11 janvier 2023

Trois vic­toires pour la Résistance cette semaine, ce n’est pas tous les jours qu’on peut s’en réjouir.
• Je vous par­lais la semaine der­nière de l’in­ter­dic­tion par la pré­fec­ture de Paris, d’une marche en l’hon­neur de Sainte Geneviève. Celle-ci a fina­le­ment été auto­ri­sée par le tri­bu­nal admi­nis­tra­tif, recon­nais­sant ain­si l’ab­sur­di­té de cette inter­dic­tion qui ne décou­lait que de l’i­déo­lo­gie macro­niste.
• Ensuite, la confé­rence en Avignon par l’association D’clic met­tant en scène trois figures de l’Islam contro­ver­sé, auto­ri­sée tout d’a­bord, a été, grâce à « Reconquête » le par­ti d’Éric Zemmour, fina­le­ment inter­dite.
• C’est ce même par­ti qui, depuis des mois aidait à la lutte contre la venue de 70 familles issues du conti­nent afri­cain. Soit au total envi­ron 530 per­sonnes (7,6 per­sonnes par famille selon les chiffres de Ouest France du 14 sep­tembre 2022) dans un petit bourg de Bretagne de 2 200 habi­tants. Cela repré­sen­tait donc l’arrivée de 25 % de la popu­la­tion actuelle.
L’Association « Les Amis de Callac et ses envi­rons » (pré­si­dée par Mme Catherine Blein) a mené une bataille achar­née, sou­te­nue par « Reconquête » d’Éric Zemmour, pen­dant des mois contre ce pro­jet dan­ge­reux, fai­sant fi des menaces et des vio­lences notam­ment de la part de troupes anti­fas. Ce com­bat a payé, puis­qu’on a appris dans la jour­née que la mai­rie aban­don­nait le pro­jet.
Mais atten­tion… Il se mur­mure qu’un nou­veau pro­jet est en cours… à Paimpol cette fois. Toujours dans le dépar­te­ment des Côtes d’Armor.Catherine Blmein - Jean-Pierre FAbre-Bernadac - Amis Callac

Jeudi 12 janvier 2023

Le gou­ver­ne­ment Borne-Macron veut-il que la France — et au-delà l’Europe — entrent en guerre contre la Russie ?
Les der­nières déci­sions en matière de défense peuvent nous ame­ner à sérieu­se­ment s’in­ter­ro­ger sur la ques­tion.
La France par­ti­cipe déjà d’une manière impor­tante à l’ar­me­ment de l’Ukraine dans le conflit qui l’op­pose à la Russie.
En plus d’a­voir inau­gu­ré une vague de dons de blin­dés AMX10, Paris s’apprêterait à four­nir un sys­tème anti­aé­rien der­nier cri et ferait pres­sion pour l’envoi de chars Leopard 2.
On peut lire dans « L’Opinion » que Paris s’apprêterait à four­nir à l’Ukraine une bat­te­rie de son sys­tème anti­aé­rien moyenne por­tée : le MAMBA SAMP/​T qui com­plé­te­rait les sys­tèmes « Patriot » pro­mis par Washington et Berlin.

Macron, qui le 25 mars, dési­gnait lui-même les lignes rouges à ne pas dépas­ser, semble une fois de plus pri­vi­lé­gier sa devise « en même temps ».
Sa ministre fran­çaise des Affaires étran­gères Catherine Colonna déclare en effet que la France a le devoir d’ai­der Kiev à se défendre. Un peu trop sûre d’elle même, elle affirme que les livrai­sons de Paris ne peuvent pas être per­çues par Moscou comme un acte de cobel­li­gé­rance. Ce qui, à l’é­coute des réac­tions russes, qui qua­li­fient ces décla­ra­tions de dou­teuses, n’est pas du tout une évi­dence : « Avec leur déci­sion pro­vo­ca­trice de four­nir au régime de Kiev des chars à roues de leur pro­duc­tion, les Français ouvrent de plus en plus la boîte de Pandore et s’engagent de plus en plus dans le conflit. Eh oui, c’est ain­si. Et com­ment le dire autre­ment ? », a ain­si décla­ré hier Maria Zakharova, porte-parole du minis­tère russe des Affaires étran­gères.
On apprend éga­le­ment par Politico que Paris ferait pres­sion sur Berlin pour la livrai­son de chars Léopard 2 que Kiev réclame avec insis­tance. Le pré­sident-clown ukrai­nien ne recu­lant devant rien, demande même à Paris la livrai­son des chars Leclerc, rien de moins.
Macron, chef suprême des Armées — « C’est moi le chef ! » — qui décla­rait il n’y a pas si long­temps que l’OTAN était « en état de mort céré­brale » s’est com­plè­te­ment sou­mis à l’or­ga­ni­sa­tion bel­li­ciste trans­at­lan­tique qui fait la guerre sans faire la guerre, un concept retors qui n’a pas man­qué de séduire notre géné­ral en chef :

Vendredi 13 janvier 2023

Les « com­plo­tistes » avaient-ils une fois de plus rai­son ?
Eux qui accu­saient Pfizer de col­lu­sion pas très claire avec les plus hautes ins­tances euro­péennes, ver­raient ain­si leurs affir­ma­tions confir­mées par… le Parlement euro­péen lui-même.
Fin 2020, l’UE a pro­cé­dé à l’achat grou­pé de vac­cins venant de plu­sieurs labo­ra­toires phar­ma­ceu­tiques, dont Pfizer/​BioNTech. « Problème, si les contrats Pfizer sont dis­po­nibles, ils sont caviar­dés – et donc illi­sibles », explique le site Euractiv.
Le patron du groupe phar­ma­ceu­tique, Albert Bourla, a refu­sé à plu­sieurs reprises de ren­con­trer les par­le­men­taires euro­péens de la com­mis­sion spé­ciale Covid (COVI). De sur­croît, celui-ci, et la pré­si­dente de la Commission euro­péenne, Ursula von der Leyen, n’ont jamais accep­té de par­ta­ger leurs échanges dans le cadre de l’af­faire des SMS qu’ils se sont envoyés pen­dant la négo­cia­tion d’un contrat sur l’a­chat mas­sif par l’UE de vac­cins au labo­ra­toire amé­ri­cain.
Tous ces faits on le voit, peuvent lar­ge­ment jus­ti­fier une sus­pi­cion envers ces contrats miro­bo­lants. Et de ce fait, la Commission spé­ciale Covid vient de se pro­non­cer en faveur d’une sanc­tion envers la firme phar­ma­ceu­tique Pfizer en lui inter­di­sant l’ac­cès à ses locaux.
Bientôt le dénouement ?

Ursula von den Leyen - Albert Bourla Pfizer

Ursula von den Leyen en effu­sion avec le PDG de Pfizer Albert Bourla

Samedi 14 janvier 2023

Après les émeutes au Brésil sous la conduite des par­ti­sans de Bolsonaro, un petit (tout petit) retour sur l’é­lec­tion de Lula s’im­pose. L’ex-pré­sident condam­né pour de mul­tiples fraudes, et inno­cen­té sur un vice de pro­cé­dure, a bat­tu le pré­sident Bolsonaro de jus­tesse, avec des chiffres qui méritent quand même d’être regar­dés de près.
En 2018 : 47 mil­lions de bré­si­liens ont voté pour Fernando Haddad à gauche et 57 mil­lions pour Bolsonaro à droite. Soit au total 104 mil­lions de voix.
En 2022 : Bolsonaro conserve ses 57 mil­lions de voix, Lula de son côté, engrange 59,8 mil­lions de voix. Soit 116,8 mil­lions de voix pour les deux can­di­dats.
12,8 mil­lions d’é­lec­teurs sup­plé­men­taires qui ont TOUS voté pour Lula !
La popu­la­tion bré­si­lienne a aug­men­té de plus de 4 mil­lions entre 2018 et 2021, n’im­porte qui peut com­prendre qu’il est stric­te­ment impos­sible que près de 13 mil­lions de per­sonnes en âge de voter soient spon­ta­né­ment appa­rues !!! Je pense qu’il est légi­time de pen­ser qu’il y a peut être eu fraude. Ici et ailleurs.Élection présidentielle 2022 Brésil - Fraude électorale - Lula Bolsonaro

Bonne semaine à tous, et à dimanche prochain…
Patrice LEMAÎTRE

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Patrice Lemaître

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