Le masque est obligatoire sauf quand il est interdit
La loi en France a ceci de vertigineux que tout ce qui est présenté interdit peut être autorisé par la même loi et réciproquement.
Ainsi en est-il du masque, de la liberté d’expression, de manifestation et tous les recoins de notre vie. Exemple avec cette loi Sarkosy-Fillon de 2011 :
Loi interdisant la dissimulation du visage dans l’espace public
Article 1 : Nul ne peut, dans l’espace public, porter une tenue destinée à dissimuler son visage.
Article 2 : L’interdiction prévue à l’article 1er ne s’applique pas si elle est justifiée par des raisons de santé
Article 3 : La méconnaissance de l’interdiction édictée à l’article 1er est punie de l’amende prévue pour les contraventions de la deuxième classe.
Au moment où la paranoïa généralisée entre les Pour le masque et les Contre le masque alimente tous les débats, occultant au passage les véritables problèmes de notre société, le Français (enfin le mougeon contribuable à peau blanche) ne comprend plus rien au dress-code sanitaro-urbain en vigueur sur le lieu. Chacune de ses sorties publiques est verbalisable. Le simple fait de traverser la rue pour chercher du boulot peut vous faire passer d’une zone non masque à une zone masque.
Un truc utile : il suffit par exemple de se fier aux professionnel·les du trottoir : numéros pairs les péripatéticiennes sont masquées, numéros impairs leur rouge à lèvre est visible.
Dorénavant, quand vous sortirez, n’oubliez pas votre plan masque et votre montre. Sinon 135 euros !
Après Paris-plage, Paris-masque. À ce niveau de ridicule, il vaut mieux se cacher derrière son masque.
Les mains hydro-alcoolisées, l’application Covid-19 sur le téléphone, l’auto-autorisation de sortie signée, la carte de paiement sans contact, la distance de sécurité d’un mètre avec les autres zombies, sans décolleté pour ces dames, la température de moins de 37,5° à l’ombre, sans vapoter pour ne pas propulser des gouttelettes.
Et puis m… ! Qu’on en finisse, qu’on finisse tous masqués, partout !
Qu’on achève de disparaître au profit de ceux qui nous remplacent…
… cimeterre au clair en hurlant à gorge déployée « Allahu Akbar ! » et se foutent pas mal des zones avec ou sans masque.
Michel Lebon
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