Anti-masque = complotiste, CQFD
Nous y voilà ! Désormais, ceux qui refusent le dictat du masque obligatoire sont rangés dans la case des « complotistes ».
Ce néologisme est aujourd’hui le quolibet favori du vocabulaire de la caste politico-médiatique qui en use et abuse pour disqualifier toute forme de contestation ou de remise en cause de son politiquement correct(1). Quel que soit le sujet en cause, aucun esprit critique ne peut plus s’exercer. Il est automatiquement censuré par l’application d’un terrorisme intellectuel qui manie l’anathème et le procès d’intention. Le but étant de condamner, sans débat contradictoire, toute opinion non conforme.
Ainsi donc, les opposants au port du masque obligatoire sont à présent de vilains complotistes. Puisque la plupart des médias le disent, c’est que ça doit être vrai ! À la suite des manifestations hostiles « aux mesures restreignant les libertés individuelles pour combattre la Covid-19 », en particulier celle qui s’est déroulée à Berlin, le 1er août dernier, et a réuni plus d’un demi-million de personnes, ils s’en sont donné à cœur-joie. On observera les formulations quasiment copiées-collées qui prouvent, outre le peu d’inspiration des journalistes, au moins une belle connivence :
• Benjamin Alvarez pour la Deutsche Welle (service international de diffusion de l’Allemagne) : « Une “journée de la liberté” avec des théoriciens du complot, des anti-vaxxers et des extrémistes de droite. »
• Le Huffingtonpost : « La manifestation du 1er août […] formait un cortège hétéroclite composé de “libres penseurs”, militants antivaccins, conspirationnistes ou encore sympathisants d’extrême droite. »
• La Provence : « Une manifestation hétéroclite rassemblant “libres penseurs ”, militants antivaccins, conspirationnistes ou encore sympathisants d’extrême droite. »
• LCI : « Le cortège, pour le moins hétéroclite, rassemblait notamment des partisans de la théorie du complot, des militants d’extrême droite ou encore des anti-vaccins. »
Et quand ce n’est pas le complotisme qui est dénoncé, c’est le nazisme ; la recette fonctionne toujours :
• Le Parisien : « La devise de la manifestation, “Jour de la liberté”, est également le titre d’un film de la réalisatrice nazie Leni Riefenstahl sur la conférence du parti d’Adolf Hitler NSDAP en 1935. »
Les anti-masques sont à présent les nouvelles têtes de Turcs de la caste politico-médiatique, après les « climato-sceptiques » qu’elle a diabolisés et ostracisés sans examiner leurs études et recherches scientifiques. Seule la thèse du GIEC, devenue officielle par leurs soins, a droit de cité. Et on voit l’État français, toujours aussi borné, subventionner généreusement les voitures hybrides qui pourtant ne sont pas plus écologiques que les thermiques (voir l’enquête Autoplus : les voitures hybrides consomment plus que les voitures essence qui consomment plus que les diesel). Mais ne vous leurrez pas, c’est vous, les décérébrés par la propagande, qui payez ces subventions !
Dans une société dite démocratique, aucune question ne devrait être taboue et ceux qui voient des motifs de contester les thèses officielles devraient pouvoir s’exprimer librement. C’est, hélas, loin d’être le cas. Ceux qui imposent leur pensée unique et obligatoire sont aussi maîtres dans l’art de jeter ces anathèmes définitifs pour fuir les débats honnêtes avec leurs contradicteurs et tenter de les discréditer. Qualifier son adversaire de théoricien du complot est donc devenu l’arme fatale de la caste politico-médiatique française.
Très efficace pour le moment mais, comme dans la série de films éponymes, la méthode risque de faire des dégâts.
Charles ANDRÉ
C’est la poule qui chante qui a fait l’œuf !
Ceux qui traitent les gens de conspirationnistes sont ceux qui sont contre le peuple.