L’affront de la ministre de l’environnement aux sinistrés des vallées
Le 16 octobre 2018 Barbara Pompili, députée LREM de la Somme et présidente de la commission Développement durable à l’Assemblée nationale (elle n’était pas alors ministre de la « Transition écologique et solidaire »), déclarait au micro de Sud Radio : « On n’a pas la culture du risque. Notre pays a été relativement épargné par les risques climatiques. Maintenant, ça nous arrive, il faut qu’on s’y prépare. »
Devenue ministre dans le gouvernement Castex, son discours sur ce point n’a pas changé. Le 30 avril elle le répète au JDD : « Il faut que la culture du risque imprègne l’ensemble de la société comme un fait rationnel et reconnu. »
Comme si cela était son nouveau leitmotiv, c’est ce qu’elle a asséné à Nice à l’occasion de la visite d’Emmanuel Macron dans les vallées ravagées par les intempéries. Elle déclare en effet à Nice Matin : « Depuis quelques années, une prise de conscience s’est opérée et les réglementations se sont adaptées. Mais il reste une culture du risque à mettre en œuvre. » Puis elle ajoute pour se protéger, elle et ses amis : « La responsabilité, en tout cas, est collective. »
Allez expliquer aux braves gens qui ont perdu leur maison que c’est de leur faute si elle s’est effondrée. C’est ce que disent les sinistrés : c’est la mairie qui m’a accordé le permis de construire. Les terrains les plus vulnérables sont souvent les moins chers. Alors les personnes qui n’ont pas trop les moyens d’acquérir un terrain en hauteur, s’installent de plus en plus bas, de plus en plus près des cours d’eau. Et les mairies octroient les permis de construire.
Le fils du couple emporté par les flots de cette maison l’a bien dit : la maison de mes parents avait été construite avec un permis accordé par la mairie de Saint-Martin-Vésubie.
Les mairies continuent de bétonner tout ce qu’elle peuvent. Les chemins sont macadamisés, les trottoirs sont goudronnés, les places publiques sont cimentées (lire Métropole Nice Côte d’Azur : et si l’on arrêtait de bétonner ? du 2 novembre 2019). À noter que grâce aux ambitions de Christian Estrosi, toutes les vallées sinistrées appartiennent à la métropole Nice – Côte d’Azur :
Mais pour notre ministre de la « Transition écologique et solidaire », il faut que les Français intègrent la culture du risque. Par exemple de perdre leur maison. La culture du risque, c’est pour ceux qui ne sont rien, car la caste politicienne se surprotège avec des retraites et des sinécures inabordables aux Français. Élus ou pas, nos politiciens seront payés. C’est « Zéro risque » pour elle !
La culture du risque, pour Barbara Pompili, c’est d’empoisonner les Français avec des néonicotinoïdes, classe d’insecticides agissant sur le système nerveux central des insectes, et qui sont tenus pour responsables de la disparition des abeilles en grandes quantités. En effet elle les a tout récemment réintroduits après les avoir interdits en 2016. Il est vrai que cet épandage empoisonné sera concentré sur les champs de betteraves à sucre très cultivées dans sa conscription électorale de la Somme. Ne souhaitant pas risquer de perdre son siège de députée, elle se dédit et décide d’empoisonner les Français.
Et le comble dans cette affaire, c’est le masque porté en toute occasion
Ah, ah, ah ! Barbara Pompili porte le masque pour se protéger de quoi ?
Si elle avait le goût du risque, elle ne porterait pas cet accessoire humiliant et nocif. Quels risques court-elle à l’enlever ? Elle qui prône la culture du risque. Le risque de mourir ? Mais même si elle ne le portait pas, elle n’en mourrait pas car on ne meurt pas de la Covid-19 à son âge. La culture du risque ? Très peu pour elle.
La culture du risque, pourquoi pas ? À condition qu’elle soit partagée équitablement par tout le monde.
Georges Gourdin
Bonjour
Encore une fois deux erreurs monumentales m’ont sauté aux yeux.
Regardez bien la géographie du lieu : toute la catastrophe est inscrite dans ce site.
La deuxième : depuis que les écolos ont fait interdire que le lit de la rivière ne doit plus être nettoyé pour la biodiversité
Veuillez revoir les images et regardez le nombre impressionnant de TRONCS D’ARBRES MORTS. Voir les images
Il est vrai que des arbres verts ont été arrachés aux rives mais le nombre d’arbres morts est impressionnant. Ils ont contribué a augmenter de façon exponentielle les dégâts au fur et à mesure que d’autres arbres morts se joignaient à la descente vers la mer
Les images avant, pendant et après cette catastrophe confirment mes dires (les anciens utilisaient le bois flottant pour se chauffer et faisaient d’une pierre deux coups, nettoyant ainsi le lit de la rivière)
Vous avez fait une petite faute de frappe : il faut écrire « l’affront de la Sinistre de l’environnement »…
Il faut le dire et le répéter :
Ils se foutent tous de notre gueule !
Ils se foutent tous de notre gueule !
Ils se foutent tous de notre gueule !
Ils se foutent tous de notre gueule !
Ils se foutent tous de notre gueule !
Ils se foutent tous de notre gueule !
Ils se foutent tous de notre gueule !