La République selon Macron expliquée aux Français
Macron-Tartarin et Darmanin-Don Quichotte ne sont en vérité que des pantins.
Aujourd’hui, il y a tout lieu de croire que leurs gesticulations et autres fanfaronnades n’auront aucun effet sur la détermination des musulmans à prendre le Pouvoir dans notre « pauvre » pays – j’avais envie de dire « lamentable » -. Il ne s’est pas passé une semaine après l’assassinat de Samuel Paty que, déjà, la communauté musulmane fait savoir qu’elle n’est pas effrayée par les rodomontades de nos deux têtes de l’exécutif et que la soumission de nos dirigeants est bien en marche (sans jeu de mots).
À Casseneuil, commune proche de Villeneuve-sur-Lot, une délégation de la communauté musulmane de la ville s’est permis d’investir la mairie pour demander et obtenir (!) la démission d’un conseiller municipal. Le maire, les élus et le préfet représentant de l’État – donc Macron et Darmanin – se sont soumis lâchement devant un groupe de pression se définissant comme représentant d’une partie de la « communauté musulmane ». Michel Houellebecq avait vu juste !
A‑t-on déjà vu dans l’histoire du pays pareille soumission ? A‑t-on seulement vu une mairie investie pour obtenir la démission d’un élu ? Je cite La Dépêche qui rapporte l’incident :
Mais quels sont les propos jugés « racistes » par ces fameux « représentant d’une partie de la communauté musulmane » ?
Parmi les messages présents sur le compte Facebook de Bernard Clain (le conseiller municipal incriminé), se trouvaient jeudi dernier encore : « Nos assassins incultes sont dans la rue. Ils encensent un déséquilibré qui a écrit des versets haineux. Le maire de Clichy est un sans c*** » (on ignore si ce mot était sous sa forme explicite). Le message renvoyait à une une publication du site internet Islam et Vérité qui se présente comme ceci :
Donc, après ce qui s’est produit à Conflans-Sainte-Honorine, au lieu de mettre le holà à l’hégémonie de l’islam conquérant, nos élus baissent à nouveau leur froc ! Pourquoi les salafistes se gêneraient-ils dans ces conditions ? D’ailleurs, le leader du mouvement contestataire de Casseneuil, Smaïn Djebarni, l’a bien compris et il ne doute pas un instant de son pouvoir d’intimidation : « Il n’a pas sa place au sein d’une municipalité qui a été élue par un bon nombre de membres de la communauté musulmane », a‑t-il prétendu dans la mairie en parlant de Bernard Clain. C’est dit ! Les musulmans sont désormais les faiseurs de rois et entendent orienter à leur guise la politique des municipalités qu’ils ont portées aux manettes. Pour bien illustrer cette féodalité, dans un grand élan de courage, Madame le nouveau maire de Casseneuil s’est aussitôt désolidarisée de son conseiller.
Depuis quand, en France, envahit-on une mairie pour obtenir la démission d’un élu ? Et depuis quand cède-t-on à ce genre de pression ? Ah, elle est belle la fière République de Macron !
Cette République-là, c’est avant tout celle de la soumission :
• soumission des dirigeants,
• soumission des élus au mépris des plus élémentaires règles de droit,
• soumission de la presse qui loue un « apaisement » après la démission de l’élu malmené,
• soumission des administrés de souche qui n’ont pas réagi.
Après les coups de menton de l’exécutif, on aurait pu s’attendre à un soutien du ministre de l’Intérieur de la République. Que nenni ! Il cautionne cette intervention inadmissible. Car la représentante de l’État qui a cédé aux injonctions de l’association musulmane a dû recevoir des consignes d’en haut pour déclarer platement : « J’appelle au calme et à l’unité républicaine. Aucune incitation à la haine ne peut être tolérée. L’autorité judiciaire a été saisie de ces faits. » Ainsi l’État cautionne par son immobilisme, la presse par son soulagement de voir triompher la soumission et la population par son indifférence et sa trouille.
La voilà donc la République de Macron ! Un mode de gouvernement dans lequel le pouvoir est exercé par une communauté et qui repose sur l’intimidation. La charia n’est plus très éloignée si cette dérive continue. Quand on réalise que cette lamentable soumission intervient une semaine après l’assassinat de Samuel Paty, on n’est guère rassuré sur les réelles intentions du gouvernement à « lutter contre le séparatisme ».
Charles ANDRÉ
[NDLR] On peut lire sur ce site Islam et Vérité :
L’histoire de Casseneuil est parfaitement révélatrice de ce qu’on peut attendre de la démocratie française. Une majorité de votants musulmans dans un scrutin peut faire vaciller la francité. C’est exactement ce qu’attendent les musulmans en France, même les plus modérés. Dans la légalité républicaine, une commune, une ville, un canton, une région et donc un pays peut basculer dans l’islam (religion politique par excellence) parce que trop de musulmans auront voté pour tel ou tel dhimmi ou tel ou tel candidat musulman.