Les maires de Nice et d’Antibes critiquent le couvre-feu
Nos maires comprennent qu’ils ne servent à rien. Le couvre-feu vient « d’en haut » et la presse aux ordres est chargée de préparer les esprits. En trois jours, le couvre-feu s’établit sur l’ensemble des Alpes Maritimes.
Les trois étapes de la manipulation, un grand classique :
Les maires sont donc chargés de faire appliquer des décisions pour lesquelles ils n’ont absolument pas été consultés. Du reste le parlement non plus n’est pas consulté. Et on peut se demander si ces décisions émanent bien du gouvernement français lorsqu’on voit comment les mêmes mesures liberticides sont prises dans tous les pays occidentaux. Cela démontre sans ambigüité qu’une autorité supra-nationale orchestre tout cela dans l’arrière-boutique.
Dans ce contexte parfaitement anti-démocratique, les maires s’efforcent d’exister et de faire face à la grogne du peuple
Le maire de Nice, lui, trouve que l’on n’en fait pas assez et demande un confinement général immédiat ! « Plutôt qu’un couvre-feu, ne valait-il pas mieux un confinement général tout de suite pour deux ou trois semaines ? », s’interroge Christian Estrosi. Et puis pourquoi deux semaines ? Ou trois ? Alors que l’on s’approche des mois d’hiver, il s’attend à ce que le virus disparaisse tout seul ?
De surcroît il ne se pose pas de savoir s’il sera payé pendant le confinement : il le sera. Mais nombreux sont celles et ceux qui ne le sont pas dans ces circonstances.
De son côté le maire d’Antibes récuse le couvre-feu dans un tweet cinglant :
Le #CouvreFeu débute samedi 0heure sur le 06
— Jean Leonetti (@JeanLeonetti) October 22, 2020
Cette décision regrettable est prise sans cohérence(après avoir incité les touristes à venir)sans concertation et sans tenir compte de la situation sanitaire locale actuelle : 2 malades en Rea à l’hôpital d’@antibes_jlp (200 000 hab)
Rappelons que Jean Léonetti, ancien député et ancien ministre, est médecin. Il remet en cause l’argument de base du gouvernement selon lequel les salles de réanimation seraient engorgées. Rappelons cet argumentaire parfaitement loufoque du gouvernement : le couvre-feu est décrété…
Jean Léonetti sait quand même de quoi il parle lorsqu’il avance le chiffre de deux personnes en réanimation. Le couvre-feu pour deux personnes en réa ? Le maire d’Antibes, par ailleurs très modéré, regrette une décision sans cohérence et sans concertation.
Pour nos grands manipulateurs, il est grand temps que la deuxième vague si souvent annoncée et tant attendue arrive pour justifier et prolonger leurs mesures liberticides, sans cohérence ni concertation. Prostrez vous et attendez ! nous impose le gouvernement. Peut-être qu’à l’approche de l’hiver, la Covid se réveillera ?
Le gouvernement fait un pari qui est loin d’être gagné.
Massimo Luce
[NDLR] Notre illustration à la une : Jean Léonetti et Christian Estrosi en 2016 lors de la signature du Contrat Régional d’Équilibre Territorial entre la Région Provence Alpes Côte d’Azur et la Communauté d’Agglomération Sophia-Antipolis (contrairement à l’étiquette, Jean Léonetti est à gauche sur la photo et Christian Estrosi à droite)
Estrosi La Girouette joue le jeu de Macron : s’il critique le couvre-feu, c’est pour mieux nous préparer au confinement.
Parce-que l’étape suivante, c’est le confinement.
CELA SE PASSE DE COMMENTAIRE HEUREUSEMENT QUE L ÉTAT EXISTE SINON AVEC NOTRE MAIRE DE NICE NOUS SERIONS TOUS ENFERMES
AU DIABLE LA SANTÉ MENTALE QUI SE DÉTÉRIORE COMME CELLE DES PERSONNES ÂGÉES QUI NE FONT PLUS LES QUELQUES PAS POUR ENTRETENIR LEUR SQUELETTE
EST CE QUE CETTE VIE VAUT ENCORE LA PEINE PARDON C EST LA SURVIE MAIS LA VIE ELLE C EST AUTRE CHOSE
VIVRE AVEC LE VIRUS OUI MAIS PAS SURVIVRE
Il suffisait de se promener hier à Antibes pour constater le résultat de ces propos irresponsables et outranciers. A Antibes c’était open bar, que ce soit au cap dans la vieille ville ou sur le port, plus de la moitié des gens ne portaient pas le masque, et ne parlons pas des gestes barrières dans les bars de la vieille ville. C’est marrant avec les maires, c’est jamais dans leur ville que ça se passe. N’oubliez pas, chers maires, les autres malades graves autre que la covid. Eux aussi ont le droit aux soins et il serait bon de penser à pouvoir les soigner et leur laisser de la place.