France, Italie : le même scénario ?
Des manifestations monstres ont eu lieu à Rome, Turin, Lecce, Milan, Trieste, etc. lorsque le gouvernement a annoncé de nouvelles mesures liberticides :
Nos voisins transalpins ont-ils une longueur d’avance sur la France ?
L’article de Maurizio Blondet du 27 octobre 2020 peut nous éclairer (traduction Massimo Luce).
France, Italie : le même scénario ? Et autres atrocités.
par Maurizio Blondet, publié le 27 octobre 2020
La France vers le confinement total. Macron convoque le Conseil de défense
La France vers des mesures très dures : plus de 250 morts dans les dernières 24 heures, plus de 50 000 personnes infectées par jour, bla bla bla…
Aucune différence entre la France et l’Italie. Les deux convoquent le Conseil suprême de la Défense, tous deux vont vers un confinement total, tous deux obéissent au même scénario reçu.
Eh bien, la réunion du Conseil suprême de la défense italien a eu lieu. À en juger par le communiqué de presse du Quirinale, un bouillon des clichés les plus lénifiants du Mattarellismo (NDLR : de Sergio Mattarella, président de la république italienne):
Se sont-ils donc réunis pour dire cela ? Qu’est-ce que ça veut dire ? Peut-être qu’ils ne savaient pas comment remplir le « script prescrit ». Pourtant la palamara (NDLR : de Luca Palamara, ancien magistrat italien, ancien membre du Conseil supérieur de la magistrature) disposait d’un sujet en or. Selon le procureur national anti-mafia Cafiero De Raholes : « Les manifestations qui ont éclaté à Naples et Trieste sont coordonnées par une stratégie subversive d’une telle violence que cela montre que ceux qui y ont participé ne sont pas des restaurateurs. Vendredi soir a marqué une véritable attaque contre l’État ». Il y a bien effectivement des indices d’une participation criminelle de la Camorra, mais aussi de groupes extrémistes qui en ce moment s’efforcent de subvertir les valeurs de l’État. Il y a donc « une convergence d’intérêts pour intervenir sur les manifestations » afin de fragiliser l’État.
« Attaque contre l’État » , « stratégie subversive coordonnée », de surcroît « d’une telle violence », le style est connu. Sur ce type de narration, les procureurs peuvent construire des chefs d’œuvres littéraires. La reconstitution du parti fasciste permettra une nouvelle mise en accusation de Salvini et une liquidation judiciaire de l’opposition – une opposition qui du reste ne mérite pas ce nom, tellement les dirigeants du PD (Parti Démocrate) affichent leur volonté de collaborer.
La lutte de l’État contre une stratégie subversive coordonnée semble être reportée. Peut-être parce qu’à Milan, sur les 28 arrêtés pour affrontements et pillages, 10 sont des Maghrébins, 13 des mineurs et les 18 Italiens sont issus des centres sociaux, c’est-à-dire les enfants de pères protégés et alimentés en eau-électricité-gaz par la municipalité progressiste. À Turin, c’est la même chose : sur les 11 personnes arrêtées pour dégradation, 2 sont des Maghrébins et 9 anarchistes. Il est vrai que le journal du matin TG1 a encore interviewé Cafiero De Raho qui a dit qu”« il y a des franges d’infiltrés d’extrême droite », mais cette fois le récit du procureur n’a pas été adopté par le Conseil suprême de la défense. L’utilisation de l’armée contre les manifestants est un acte d’intimidation, mais sans plus pour l’instant.
À noter un troisième détail qui unit la France et l’Italie
Au-delà du confinement total et du Conseil de la défense, l’interdiction de l’utilisation de l’hydroxychloroquine.
L’ANSM (Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé) est évidemment leur AIFA (Agenzia Italiana del Farmaco). Le professeur Didier Raoult est le médecin-chef de Marseille qui a expliqué que la chloroquine doit être utilisée dans les premiers stades de développement de la maladie, et que les patients se rétablissent avant d’atteindre la nécessité de soins intensifs. Jusqu’à présent, il avait été attaqué par les médias et ses collègues, et il s’en fichait complètement. Mais à présent l’ANSM a interdit d’utiliser ce médicament.
Un des rares cas où la France a suivi l’Italie. Et l’on sait que des centaines de médecins, des deux côtés de la frontière alpine, signent des pétitions à l’AIFA ou à l’ANSM pour faire réadmettre l’administration de l’ancien médicament. Pourquoi ce durcissement ? Je vous donne ma théorie personnelle, ouvertement conspiratrice et sans fondement autre que le soupçon :
Si les manifestations se transforment en révolte et en insurrection, et si les émeutiers (après les rassemblements) ne meurent pas « comme des mouches », comme le journaliste Scanzi aimerait le voir, si tout le terrorisme médiatique à propos de la « pandémie » sur les « cas » qui augmentent « de façon exponentielle » est développé, alors on demandera à ces personnes pour quelles raisons elles ont voulu détruire des millions d’emplois et des secteurs économiques entiers. Mais y a‑t-il un moyen d’étouffer ces manifestations et de ramener les insurgés craintifs et tout penauds sous les masques et derrière la distanciation sociale ? On peut aussi se demander s’il n’y a pas — derrière la Covid-19 — un virus bien plus agressif avec un réel taux de létalité. Ce virus provoquerait alors une véritable peur et de véritables morts qui toucheraient les personnes de moins de 83 ans.
Mais pour cela, il est nécessaire d’empêcher l’utilisation préventive de la chloroquine car elle est capable de neutraliser ce nouveau virus plus mortel.
C’est une hypothèse que j’avance, même si elle m’effraie.
Je vous demande pardon, je suis obsédé par l’idée que l’effondrement de l’économie n’est pas un effet secondaire de l’épidémie, mais que c’est le but réel et premier souhaité par le Système.
En France, le Dr Raoult, avec la notification de l’interdiction d’utiliser la chloroquine, a reçu un email de la Direction Générale de la Santé, adressé à son hôpital, dans lequel il est dit qu’il peut utiliser en remplacement et gratuitement le Redemsivir (de Gilead) parce que « l’Europe l’a acheté pour un milliard ». Je rappelle que la chloroquine a un brevet qui a expiré depuis un demi-siècle et coûte 6 euros par boîte… Pour le professeur Raoult, le Redemsivir provoque une insuffisance rénale. Cela coûte à l’État, ou plutôt à nous, 2 100 euros par malade.
L’autre élément qui me rend conspirateur est une parole de Voltaire : « Ceux qui peuvent vous faire croire en des absurdités pourront vous faire commettre des atrocités ».
Des atrocités commises par ceux qui nous gouvernent
Par exemple, à lire le rapport Migrantes (de la Conférence épiscopale), on découvre que 5,5 millions d’Italiens ont émigré à l’étranger pour trouver du travail, soit une augmentation de 76,6% ces 15 dernières années … une augmentation égale « à celle enregistrée après la Seconde Guerre mondiale ». En 2006, les émigrants italiens à l’étranger étaient de 3 à 106 000 ; en 2020, il y en a près de 5,5 millions. Ce sont de jeunes adultes, de jeunes familles avec des mineurs à la remorque (+ 84,3% de la classe de 0 à 18 ans), évidemment diplômés et diplômés que la société italienne ne sait pas employer ici, et en fait ne veut pas.
Ainsi, le gouvernement avec sa ministre de l’Intérieur, Luciana Lamorgese, accueille des milliers d’immigrants d’Afrique et du monde islamique qui ne peuvent être intégrés, et les loge luxueusement dans des bateaux de croisière spécialement affrétés, tout en se libérant en même temps et sans regrets de 5,5 millions d’Italiens instruits, éduqués, préparés : « Près de 1000 ingénieurs nucléaires, architectes, médecins, écrivains, philosophes, biologistes et mathématiciens italiens ont émigré en une semaine. 3 300 rien qu’en octobre, près de 30 000 depuis le début de l’année ».
Et toute la « charité » et toute la « bonté » sont réservées aux immigrés clandestins, aux étrangers venus de mondes et de pays envers lesquels nous n’avons aucune obligation. Et en même temps, pas une larme pour les émigrants italiens, les 5 millions et plus de nos enfants qui s’en vont sur le rythme observé « après la guerre » alors que le pays avait été détruit.
Eh bien, c’est une atrocité
Un crime contre le peuple italien. Chaque euro dépensé pour les « migrants » est une insulte à nos émigrants pour lesquels il n’y a pas d’argent. Mais il y en a pour les « migrants » au nom de l’antiracisme. C’est une infraction commise au nom d’un racisme inversé. Un crime poursuivi depuis des décennies, au nom d’une idéologie anti-humaine et anti-italienne, toujours impunie mais que quelqu’un devra payer un jour. Il faudra bien passer un jour par un procès de Nuremberg pour tous ces coupables.
Maurizio Blondet
Analyse très pertinente de Maurizio Blondet. Il a toutefois oublié un point commun entre l’Italie et la France dans cette affaire :
en France aussi, l’opposition ne mérite pas son nom.
Le Rassemblement National, la France Insoumise, ils sout tous là à critiquer les modalités du port du masque ou du confinement. Mais aucun ne remet en cause les fondements du cauchemar que les Français vivent. Tous parlent de « pandémie », alors que nous n’avons pas de pandémie ! Tous portent le masque-muselière de la soumission.
Si l’élection présidentielle avait lieu aujourd’hui, grâce aux guignols des partis politiques, Macron serait RÉÉLU !
Merci Le Pen ! Merci Mélenchon !