Fondamentalisme islamique : danger de mort pour la France
La décapitation de l’enseignant Samuel Paty à Conflans-Sainte-Honorine suivie de l’égorgement de fidèles en prière dans la basilique Notre Dame de l’Assomption à Nice ne sont en aucune façon des actes isolés de simples déséquilibrés comme les médias s’emploient systématiquement à le faire croire. Tout au contraire, ces actes terroristes s’inscrivent parfaitement dans la stratégie des réseaux islamistes qui gangrènent notre société et qui répondent à des fondements idéologiques et théologiques que l’on a trop tendance à oblitérer.
Ces réseaux sont très actifs et les services de l’État n’en ignorent rien. Un rapport anonyme de 122 pages, datant de 2018, dresse un état des lieux de la pénétration de cet islam fondamentaliste en France. Ce document très complet ne laisse guère de place à l’illusion quant à l’avenir de notre société voire même de notre civilisation tant la situation décrite est effrayante : « L’islam fondamentaliste a atteint en France un seuil critique d’influence qui fait désormais peser un véritable danger sur la vie démocratique de la nation. […] Les réseaux islamistes ont investi un ensemble de champs et d’institutions leur permettant de fabriquer des individus dont la vision du monde est étrangère au legs de l’héritage politico-culturel français ».
La menace que représente cet islam politique est protéiforme :
• rupture du contrat social français,
• rejet profond des valeurs républicaines,
• exacerbation des tensions intercommunautaires,
• confessionnalisation de la citoyenneté,
• repli communautaire et…
• prolifération terroriste.
L’objectif ultime des mouvements islamistes les plus actifs est l’instauration d’une contre-société sur le territoire national. De gré ou de force.
La puissance de ces réseaux islamistes ainsi que leur prolifération sont la conséquence de notre refus chronique à les identifier et à comprendre leurs stratégies et leurs moyens d’action. Lesquels s’exercent dans toutes les directions et essentiellement dans des champs aussi névralgiques que l’éducation, les milieux de l’entreprise, les lieux de culte, les œuvres caritatives, l’internet et les réseaux sociaux.
À la manœuvre, on trouve plusieurs mouvances islamistes dont le mouvement des Frères musulmans est, sans conteste, le plus structuré et le plus influent sur le territoire national. Celui-ci dispose aujourd’hui d’une assise forte : contrôle des lieux de culte, quasi-monopole de la formation des imams, visibilité médiatique entretenue, guerre de l’information pour disqualifier ses ennemis idéologiques. Parallèlement, le mouvement très actif du salafisme est en croissance exponentielle dans notre pays. Sa capacité, via les nouvelles technologies, à se rendre attractif auprès d’une jeunesse musulmane dépourvue de repères identitaires fait de lui l’offre religieuse la plus dynamique sur le territoire national. Il tend à se substituer au mouvement Tabligh qui fut l’acteur majeur de la réislamisation des banlieues dans les années 1970. Ce dernier s’appuie davantage sur la prédication et un prosélytisme de terrain auprès de populations fragilisées sur le plan socio-économique et culturel, essentiellement périurbaines. Moins visible sur les réseaux sociaux il n’en mène pas moins des actions de terrain nombreuses efficaces. C’est un réservoir d’individus en rupture totale avec la société et prêts à tout.
Ces mouvements fondamentalistes de conquête s’appuient sur des relais associatifs nombreux pour faire passer leur idéologie rigoriste dans la société. Les plus efficients sont le CCIF (Collectif Contre l’Islamophobie en France) et le Parti des indigènes de la République. Avec l’appui des milieux d’extrême gauche et aussi d’une partie de la gauche, ces relais agissent sur l’ensemble de la société en instillant l’esprit de culpabilisation par rapport à une victimisation supposée. Leur démarche consiste à introduire l’amalgame entre critique du fondamentalisme et « racisme antimusulman » dans l’opinion publique. L’arme privilégiée étant le vocable d’« islamophobie » qui, placé au cœur d’un système rhétorique particulièrement efficace, surfe sur la victimisation et l’appel à la bonne conscience.
À ce jeu pervers, l’État et ses « valeurs républicaines » sont à tous les coups perdants. La guerre de conquête par les mots qui leur est livrée les prend en tenaille entre une communauté musulmane fortement mobilisée contre cette pernicieuse « islamophobie » et une part encore trop importante de la population faisant l’amalgame entre lutte contre le fondamentalisme et racisme. La stratégie est sournoise mais efficace. Comme au judo, elle consiste à exploiter l’énergie de l’adversaire pour le déstabiliser. En se réappropriant les valeurs républicaines en faveur des droits de l’Homme, on effectue un habile retournement afin de servir la défense du fondamentalisme.
Bien entendu, la laïcité est la cible favorite de cette instrumentalisation. Parce qu’elle est une des valeurs fondamentales de la République et qu’elle entend protéger les convictions religieuses individuelles tout en postulant que le religieux est vouée à rester dans la domaine privé et ne doit pas interférer dans la sphère publique. Toute la rhétorique des Frères Musulmans consiste à se réapproprier ce principe en le manipulant : arguant du fait que la laïcité est avant tout l’égalité entre les religions, ils considèrent que le voile est un élément religieux aussi acceptable que le port d’une kippa ou celui d’une croix. Occultant volontairement la condition intrinsèque de discrétion, ils défendent ainsi une laïcité sélective, fallacieusement instrumentalisée pour lui faire perdre sa légitimité.
Cet état des lieux de l’islam en France met en lumière les rapports de force, sur le territoire national, mettant aux prises les différents courants islamistes et l’État français. Il montre que ce rapport de force est de plus en plus en faveur des premiers au détriment du second. Car, pour réaliser leur dessein, les Frères Musulmans n’emploient que des moyens légaux et démocratiques, qui sont en définitive beaucoup plus efficaces dans le cadre de leur projet. Ils ont opté pour une stratégie du faible au fort de type subversif (au sens étymologique du terme subvertere : retourner). D’où leur avantage.
Ainsi, réussissent-ils à introduire et diffuser une pensée concurrente au mode de pensée occidental pour créer une vision du monde qui soit proprement islamique. Marwan Muhammad, directeur exécutif du CCIF, a poussé cet avantage très loin en déclarant, en 2011 :
La stratégie de base est de structurer des associations musulmanes autour des grandes villes de France et de leur périphérie. L’Île-de-France, bien sûr, mais pas seulement : la région PACA (notamment autour de la ville de Nice) est une des régions françaises les plus actives ou influentes sur le plan associatif. Ces associations sont regroupées en entités régionales, elles-mêmes généralement reliées au réseau national des Frères Musulmans.
L’objectif est d’occuper le terrain : « La conquête des cœurs et des esprits » comme disent les militaires. Les islamistes ont donc mis en place, au fil des années, une organisation territoriale bien structurée. Et largement financée ! (lire à ce propos : Comment le Qatar cherche à peser sur l’islam de France du 13 février 2020). Pour parvenir à un contrôle plus aisé des territoires ciblés (quartiers dits « sensibles » où l’Etat est peu présent), ils ont mis en place des structures qui permettent de créer du lien social (mais toujours avec une étiquette islamiste) : associations de soutien aux indigents, accompagnement des malades, aide aux familles des détenus, accompagnement scolaire… Les islamistes s’assurent ainsi le soutien précieux de la population locale, celle que le « padamalgame » présente comme musulmane modérée.
La France fait donc face à une organisation qui a clairement défini ses objectifs et qui se donne les moyens de les atteindre
Disposant d’un maillage territorial performant, d’une capacité de séduction redoutable et de moyens humains et financiers conséquents, les fondamentalistes représentent une menace grandissante pour l’État français. Les tactiques d’infiltration au travers d’associations multiples et variées, de structures para-publiques, de mosquées en nombre toujours croissant, les salafistes augmentent leur influence et le nombre d’adeptes. À terme, leur but est la remise en cause du principe de laïcité. La porte sera alors grande ouverte à l’avènement d’une contre-culture islamiste prônant le rejet des lois et normes de la République, des valeurs occidentales ainsi que des citoyens non-musulmans avec in fine la prise de contrôle du pays. Par l’intimidation (les actes terroristes), les islamistes préparent la population de souche à l’acceptation de cette échéance.
La France compte 751 zones urbaines sensibles (4,5 millions d’habitants), dont 64 zones de non-droit.
— Réinformation (@ReinformationRC) October 10, 2016
(via @jb_wlo)https://t.co/1eVXwqHEcD pic.twitter.com/3I3WApo3FI
Des « zones grises » gérées par les islamistes existent déjà en de nombreux points du territoire national. Le risque que ces fiefs fassent sécession ne peut et ne doit surtout pas être minimisé. Le cas échéant, le temps sera venu de la soumission ou… de la guerre civile. Ce sera fonction du degré de résignation du peuple autochtone.
Charles ANDRÉ
Pour aller plus loin :
→ Le CCIF (consultation ci-dessous du document PDF)
→ La poussée des islamistes dans les entreprises (consultation ci-dessous du document PDF)
Cet article certes documenté feint d’ignorer (volontairement ?) la responsabilité première des envahis, ci devant représentés par la « république », dans leur invasion.
Les islamistes n’ont pu s’établir en France que parce que la Raie publique laïque les a fait venir et continue de les faire venir, via une immigration de peuplement assumée.
La laïcité elle même a été dévoyée, élevée au rang de religion d’état dirigée quasi exclusivement contre les catholiques par des laïcards restés anticléricaux obsessionnels.
Bref il n’y a de maîtres que d’esclaves, et la Raie Publique ne fait que récolter ce qu’elle a semé, et continue de semer !
Et nous avec malheureusement…
Rien de volontairement occulté, cher Monsieur.
Il s’agissait, ici, de faire un état des lieux de l’islamisme dans notre pays, aujourd’hui, juste après les attentats terroristes.
Le propos n’était pas de traiter de l’immigration, de ses causes et des responsabilités des uns ou des autres dans le remplacement de population.
Cela est un autre sujet que je vous invite à traiter, cher lecteur, dans un article documenté. Nice Provence Info vous en saura gré.
Quand le virus n’effraie plus suffisamment et le gouvernement a peine à convaincre, on ressort le bon vieux terrorisme islamique, concocté par les loges.
Et tous les copains à Zemmour rappliquent pour prêter main-forte. C’est beau la solidarité.
Merci pour cet excellent article et la documentation annexe. Dénoncer la barbarie des attentats (Michel Lebon), c’est bien mais ça ne suffit pas. Il faut expliquer aux gens ce qui se trouve derrière, comment c’est possible et ce qui nous attend si on ne réagit pas très vite. Oui, la guerre civile couve et les idiots utiles de l’islamisme en portent une grande responsabilité. Soutenons Zemmour, Ménard et tous ceux qui ont le courage d’ouvrir leur gueule pour secouer les Français lobotomisés qui croient encore, attentat après attentat, que les bougies et les nounours vont nous sauver !
Le rabbin David Touitou adore ce genre d’article.