« Associations » : à l’aide !
Bonjour, je me présente, je m’appelle Jean Mi et je viens lancer un appel à l’aide à toutes les associations LGBTQ+ et antiracistes…
Je vais vous raconter mon histoire :
Je suis en effet depuis quelques temps victime de toutes sortes de discriminations qui s’accumulent et s’ajoutent les unes aux autres.
Je vais vous conter cela plus en détail, en espérant que mon cas, qui n’est certes peut être pas le plus grave, ne vous laissera pas indifférents.
J’ai fait la connaissance il y a quelques mois d’une charmante personne, Polo, qui m’a, comme on dit vulgairement, tapé dans l’œil. Nous nous sommes revus plusieurs fois après notre première rencontre, avant que réellement quelque chose de sérieux ne se passe entre nous. Puis, nous avons filé le parfait amour, laissant libre cours à tout ce qui nous passait par la tête, jusqu’à ce que les mauvaises langues de mon entourage ne commencent à me faire des reproches. À quel sujet ? Tout simplement à cause de la couleur de Polo, qui est d’un noir parfait, des ongles jusqu’à ses yeux envoûtants. J’ai très mal reçu ces messages de haine racistes, Polo également, qui en a été traumatisé. Il s’est confié à moi, m’a parlé de ce mal-être qui s’installait doucement en lui. Il me sentait aussi mal que lui, et m’expliquait que cela jouait sur son humeur, qu’il ne se sentait plus comme avant avec moi, que la virilité lui faisait un peu peur. Il finit par m’avouer qu’il ne savait plus très bien où il allait, que peut être une compagne féminine le comblerait de temps en temps, pas pour me remplacer, non, mais pour alterner, une bi-sexualité qui serait plus douce à vivre.
Je n’avais pas mon mot à dire, et dans le plus pur respect, je l’ai laissé faire. Polo a donc eu plusieurs relations avec des voisines à lui, que je ne connaissais pas, tout en restant proche de moi, et venant très régulièrement me retrouver. Mes amis s’en sont aperçu, et ont fini par me reprocher cette fois, la fréquentation d’un être « bi », un Janus indéfini, ne sachant jamais de quel côté ni à qui tourner le dos…
Je traversai alors de nouveau une période mal à l’aise, ne voulant me couper ni de mes amis ni de Polo. Lui aussi rentra à nouveau dans cet état d’indécision notoire. De quel côté devait-il pencher ? Était-il mâle ou femelle ? Ou les deux ? Ou entre les deux ? Les brimades venaient de toutes façons, quel que soit son choix. Ses proches lui intimaient de changer, de se transformer, cela lui simplifierait la tâche, lui éclaircirait les idées. Et c’est ce qu’il fit, après des mois d’hésitation, il franchit ainsi le pas, procéda à l’opération qui le libéra de ces hésitations qui hantaient ses jours depuis des années. Il était enfin arrivé à un état de plénitude, après être passé par bien des critiques de la part de notre entourage. Cet état de « trans » était celui dont il rêvait.
C’est pourquoi je demande aux associations LGBTQ+ qui doivent se sentir concernées par cette douloureuse affaire, de bien avoir un peu d’intérêt pour notre petite histoire simple mais sincère et profonde puisque nous sommes passés par tous ces états que vous encensez. Que les personnes qui ont connu un de ces états foncièrement dépressifs me comprennent et me soutiennent, merci d’avance.
Il est temps maintenant pour moi, de vous présenter celui qui comme disait Aznavour, a mis à jamais le feu à ma mémoire.
Polo, magnifique coq de race Cémani, noir des ergots à la crête, bête de reproduction dans son élevage de la ferme d’élevage Green Fire Farm en Floride, après une castration par des volaillers professionnels, est devenu un magnifique poulet de race, et peut enfin arborer un fier destin culinaire qu’il n’aurait jamais connu auparavant.
Les moqueurs cesseront de rire quand ils sauront que le jour où Polo finira sur une table de gastronomes bien garnie, les convives s’apercevront que contrairement à ce que supposait Nougaro dans une chanson célèbre, même ses os sont noirs ! N’en déplaise aux racistes.
Patrice LEMAÎTRE
Aimé Césaire a célébré la négritude, il était fier de sa couleur noire. Pourquoi avoir honte de la couleur que vous a donnée le climat. Le racisme n’existe pas, car il n’y a qu’une seule race, c’est uniquement la culture qui est différente et chaque culture est adaptée à son climat. Un peu de réflexion ne ferait pas de mal à tous ces racialistes.
J’ignorais que les migrants qui sont venus se réfugier sous le climat parisien, étaient devenus tout blancs. Et que leurs enfants nés ici sont tout blancs.
Donc vous avez raison, les races n’existent pas.