Mais quelle est cette secte qui dirige le monde ?
Portrait d’un robot
Il nous faut d’abord dresÂser un porÂtrait-robot (on ne peut pas si bien dire !) du secÂtaÂteur monÂdiaÂliste-type ; choiÂsisÂsons-le de natioÂnaÂliÂtĂ© franÂçaise, celle que nous connaisÂsons le mieux, mais il n’est pas plus franÂçais que guaÂtĂ©ÂmalÂtèque ou marÂtien.
Il a Ă©tĂ© forÂmaÂtĂ© en France (ENA et Sciences Po) et aux États-Unis (Yale ou Harvard) ; c’est un Young Leader(1), la crĂ©aÂture arroÂgante d’une sorte de club Ă©liÂtiste franÂco-amĂ©ÂriÂcain qui se perÂmet de choiÂsir (en finanÂçant leurs Ă©tudes) les futurs diriÂgeants poliÂtiques, finanÂciers, Ă©coÂnoÂmiques et mĂ©diaÂtiques de la sociĂ©ÂtĂ© franÂçaise (existe mainÂteÂnant en verÂsion franÂco-chiÂnoise – on n’arrĂŞte pas le proÂgrès- avec la bĂ©nĂ©ÂdicÂtion de l’inĂ©vitable Attali, le flĂ©au de Dieu, celui qu’on voit souÂrire bĂ©aÂteÂment derÂrière chaque PrĂ©sident franÂçais depuis Mitterrand lors des cĂ©rĂ©ÂmoÂnies d’investiture).
Le Young Leader fait ausÂsi parÂtie de l’une ou de pluÂsieurs de ces offiÂcines qui rasÂsemblent leurs membres pĂ©rioÂdiÂqueÂment dans un grand fraÂcas mĂ©diaÂtique sous prĂ©Âtexte que leurs rĂ©unions sont « secrètes » : Bilderberg, TrilatĂ©rale, Open Society de Soros, Forum de Davos, Fondation Rockfeller, le club Le Siècle d’Olivier Duhamel(2), Skull and Bones, Fondation Gates, etc.
Notre homme-robot est un parÂfait nomade qui n’a de connaisÂsance des pays qu’il traÂverse que le confort des hĂ´tels de luxe qui l’hĂ©bergent, confort agrĂ©ÂmenÂtĂ© de « shoots » et de gâteÂries sexuelles selon ses « orienÂtaÂtions », la pluÂpart du temps excluÂsiÂveÂment perÂverses (c’est qu’on s’ennuie dans la rouÂtine !)
On lui a inculÂquĂ© une averÂsion totale pour la nature, l’histoire, les traÂdiÂtions, l’enracinement, l’attachement Ă un sol ou Ă un peuple ; il n’a aucune connaisÂsance cultuÂrelle en dehors de ses spĂ©ÂciaÂliÂtĂ©s consaÂcrĂ©es prinÂciÂpaÂleÂment Ă l’économie, aux opĂ©ÂraÂtions bourÂsières et Ă l’art de maniÂpuÂler les foules en jouant de la flĂ»te ; il est proÂbable qu’un Ă©lève stuÂdieux d’une 3e des annĂ©es 1950 aurait pu lui en remonÂtrer en culture gĂ©nĂ©Ârale mais s’il ne s’est jamais avenÂtuÂrĂ© dans les labyÂrinthes lumiÂneux de la langue d’un Gracq, il vous dira ce qu’il faut en penÂser parce que ses maĂ®tres n’auront pas oubliĂ© de proÂgramÂmer le neuÂrone adĂ©Âquat. Notre « homme » est un as de la simuÂlaÂtion et de la disÂsiÂmuÂlaÂtion.
Enfin, pour comÂplĂ©Âter ce charÂmant tableau, il a une haine visÂcĂ©Ârale pour « le bon peuple » en mĂŞme temps que ces manants lui insÂpirent une trouille tout ausÂsi inconÂtrĂ´ÂlĂ©e ; c’est juste Ă ce (derÂnier) moment qu’il redeÂvient humain.
Il nous faut voir mainÂteÂnant comÂment on est arriÂvĂ© Ă l’émergence d’un tel monstre.
Les films prophétiques de Stanley Kubrick
Stanley Kubrick est mort le 7 mars 1999 juste après avoir terÂmiÂnĂ© la rĂ©aÂliÂsaÂtion de Eyes wide shut, qu’il consiÂdĂ©Ârait comme son meilleur film (illusÂtraÂtions ci-desÂsus et Ă la une). Il y a donc 22 ans.
La pluÂpart des specÂtaÂteurs du film, mais ausÂsi des criÂtiques, n’y ont rien comÂpris ; et mieux, pour se dĂ©fendre de leur incaÂpaÂciÂtĂ© Ă l’expliquer, ils ont affirÂmĂ© que, de toutes façons, il n’y avait rien Ă comÂprendre, que ce n’était qu’un « film de cul » dĂ©criÂvant une orgie sataÂnique orgaÂniÂsĂ©e par l’upperÂclass new-yorÂkaise avec un scĂ©ÂnaÂrio aux diaÂlogues indiÂgents rapÂpeÂlant le film de sĂ©rie B Ă©poÂnyme : Orgie sataÂnique, sorÂti en 1965. Ce bon Kubrick est bien fatiÂguĂ©, cirÂcuÂlez, y a rien Ă voir.
Mais Stanley Kubrick ne s’est pas contenÂtĂ© d’être parÂmi les plus grands cinĂ©astes de tous les temps, saluĂ© pour sa techÂnique et l’éclectisme de ses choix, il est ausÂsi un visionÂnaire, de ceux dont on ne reconÂnaĂ®t le gĂ©nie prĂ©ÂdicÂtif que lorsque les Ă©vĂ©ÂneÂments qu’ils ont dĂ©crits arrivent effecÂtiÂveÂment.
J’ai choiÂsi de parÂler des Ĺ“uvres de Stanley Kubrick pour n’avoir pas Ă remonÂter aux racines du mal, Ă savoir au franÂkisme (fin du XVIIIe siècle), aux Illuminati (dĂ©but du XVIIIe siècle) ou aux francs-maçons (fin du XVIe siècle) mĂŞme si ces sociĂ©ÂtĂ©s plus ou moins secrètes et d’autres beauÂcoup plus anciennes (la Kabbale, La ConfrĂ©rie du Serpent) constiÂtuent les rĂ©fĂ©Ârences (mal comÂprises) de celle qui gouÂverne la plaÂnète aujourd’hui.
2001 : L’Odyssée de l’espace et le transhumanisme
2001 : L’OdyssĂ©e de l’espace, l’autre film proÂphĂ©Âtique de Kubrick est sorÂti en 1968 ; il y a trois perÂsonÂnages prinÂciÂpaux dans ce film : un monoÂlithe noir(3) qui symÂboÂlise la Connaissance apporÂtĂ©e aux hommes par des extraÂterÂrestres, vraiÂsemÂblaÂbleÂment oriÂgiÂnaires de Jupiter, un humain, David Bowman, qui serÂviÂra d’objet d’observation Ă ces mĂŞmes extraÂterÂrestres(4), un ordiÂnaÂteur, appeÂlĂ© HAL 9000(5) dans la verÂsion oriÂgiÂnale et Carl 500 dans la verÂsion franÂçaise qui va prĂ©ÂfiÂguÂrer la rĂ©volte des robots qui vont s’humaniser jusqu’à dĂ©fier leurs crĂ©aÂteurs et se libĂ©Ârer de leur joug. En quelque sorte, l’histoire de PromĂ©thĂ©e dĂ©fiant les dieux qui recomÂmence.
Le scĂ©ÂnaÂrio ? Il y a pluÂsieurs milÂlions d’annĂ©es, une triÂbu d’australopithèques dĂ©couvre un monoÂlithe noir dĂ©poÂsĂ© devant leur caverne ; en le touÂchant, ils acquièrent un savoir qui leur perÂmet d’utiliser les os des aniÂmaux qu’ils mangent comme armes pour vaincre les triÂbus enneÂmies. C’est la scène-culte, exacÂteÂment archĂ©oÂfuÂtuÂriste, la plus cĂ©lèbre de l’histoire du cinĂ©Âma, qui montre l’un d’eux tuant son adverÂsaire avec un os qu’il va ensuite lanÂcer vers le ciel ; l’os tourÂnoyant se transÂforme en un vaisÂseau spaÂtial qui vogue au rythme d’une valse de Strauss ; racÂcourÂci stuÂpĂ©Âfiant entre notre plus vieille hisÂtoire et notre plus loinÂtain futur. Une Ă©quipe de cosÂmoÂnautes retrouÂveÂra ce mĂŞme monoÂlithe enfoui dans le sol lunaire(6), Ă©metÂtant des ondes en direcÂtion de Jupiter ; il sera encore prĂ©Âsent, immense, en orbite autour de Jupiter oĂą va accĂ©Âder David Bowman au terme d’un voyage Ă traÂvers l’espace et le temps, et le temps ausÂsi de sa propre vie qui dĂ©fiÂleÂra devant les yeux halÂluÂciÂnĂ©s du cosÂmoÂnaute.
Le monoÂlithe noir se dresÂseÂra une quaÂtrième fois, implaÂcable, tel Thanatos, le juge des morts, devant le lit de Bowman, vieillard agoÂniÂsant.
La derÂnière image du film est celle d’un fĹ“tus, proÂbaÂbleÂment Bowman lui-mĂŞme, image d’espoir, de recomÂmenÂceÂment, de renaisÂsance, symÂboÂliÂsant le cycle des rĂ©inÂcarÂnaÂtions.
Une grande parÂtie du film, entre les fanÂtasÂtiques images de dĂ©but et de fin, raconte l’emprise proÂgresÂsive du robot sur les humains qui sont cenÂsĂ©s ĂŞtes ses maĂ®tres. L’humanisation du robot ou la roboÂtiÂsaÂtion de l’Homme est un lieu comÂmun de la science-ficÂtion depuis Frankenstein. L’œuvre de Marie Shelley, si bien nomÂmĂ©e : Frankenstein ou le PromĂ©thĂ©e moderne, a Ă©tĂ© Ă©crite en 1818 ; on connaĂ®t l’histoire : Un jeune savant nomÂmĂ© Frankenstein(7) dĂ©cide de fabriÂquer un ĂŞtre humain en assemÂblant des parÂties diverses de cadavres glaÂnĂ©es dans les cimeÂtières. Nous allons voir que « La secte qui dirige le monde » a plus d’affinitĂ©s avec la crĂ©aÂture hagarde de Frankenstein, comÂpoÂsĂ©e de chairs putrides sanÂguiÂnoÂlentes, qu’avec une rĂ©pliÂquante (femme-robot) de Blade Runner (l’autre film-culte de la SF) mignonne et bien propre sur elle.
C’est cette parÂtie-lĂ du film qui met en vedette le robot qui intĂ©Âresse prĂ©ÂciÂsĂ©Âment La-Secte-qui-dirige-le-monde ; car la prinÂciÂpale obsesÂsion (ils en ont d’autres) des membres de la Secte qui sont bioÂloÂgiÂqueÂment des humains, quoi qu’ils fassent, est l’immortalitĂ© du corps ; celle de l’âme ne les intĂ©Âresse aucuÂneÂment comme ne les intĂ©Âressent pas non plus les corps autres que le leur, ils ne sont pas du tout altruistes ; quand ils pensent « Ă©liÂtistes », il convient de traÂduire : « Ă©goĂŻstes ». Les Sectateurs sont psyÂchiaÂtriÂqueÂment malades, dotĂ©s d’un Ă©go surÂdiÂmenÂsionÂnĂ©, d’une vaniÂtĂ© incomÂmenÂsuÂrable (qui se traÂduit uniÂverÂselÂleÂment par ce qu’on appelle l’hubris), d’un narÂcisÂsisme hors normes qui en fait des maniÂpuÂlaÂteurs perÂvers ; on retrouÂveÂra ces traits de leur caracÂtère tout au long de leur parÂcours sociĂ©Âtal, notamÂment par de sorÂdides faits divers qui les impliquent dans des hisÂtoires de dĂ©linÂquance finanÂcière ou sexuelle dont ils se sortent touÂjours. On ne compte plus les membres du gouÂverÂneÂment mis en exaÂmen(8).
Les Sectateurs sont proÂgresÂsistes, c’est-Ă -dire qu’en bons matĂ©ÂriaÂlistes athĂ©es, ils ne croient qu’au proÂgrès de la techÂnique. Or ce proÂgrès-lĂ se heurte, dans son Ă©voÂluÂtion qu’ils aimeÂraient infiÂnie et sans obsÂtacle, Ă une Ă©viÂdence natuÂrelle que nous penÂsions jusqu’à prĂ©Âsent inconÂtourÂnable : la mort.
Les Sectateurs se comÂportent comme des Titans proÂmĂ©ÂthĂ©ens : ils rĂŞvent de giganÂtisme (de titaÂnisme), ils rĂŞvent d’être Dieu, de le remÂplaÂcer, de crĂ©er (pour eux uniÂqueÂment) un paraÂdis sur Terre.
Les savants savent dĂ©sorÂmais comÂment enrayer l’oxydation des celÂlules qui est le prinÂciÂpal facÂteur de leur vieillisÂseÂment(9). Les Ă©tudes qui se pourÂsuivent dans ce domaine sont, bien Ă©viÂdemÂment, finanÂcĂ©es par les richisÂsimes diriÂgeants de la Secte, comme ils financent ausÂsi la recherche sur les nanoÂparÂtiÂcules insĂ©ÂrĂ©es dans des corps humains qui perÂmetÂtront de chanÂger les organes dĂ©fiÂcients et donc, Ă terme, le corps en entier(10)
Mais, mesÂdames et mesÂsieurs qui me lisez, ne rĂŞvez pas ! L’immortalitĂ©, ça n’est pas pour vous !
Et c’est lĂ que vous allez comÂprendre (pour ceux qui ont ratĂ© quelques Ă©piÂsodes(11)) ce qui est en train de se pasÂser au moment oĂą j’écris, le 6 fĂ©vrier 2021.
« Rien ne garanÂtit qu’une humaÂniÂtĂ© augÂmenÂtĂ©e sera tolĂ©Ârante vis-Ă -vis des humains traÂdiÂtionÂnels. […] La posÂsible tyranÂnie de la minoÂriÂtĂ© transÂhuÂmaÂniste doit ĂŞtre enviÂsaÂgĂ©e avec luciÂdiÂtĂ©. »
Ainsi s’exprime le reprĂ©ÂsenÂtant du transÂhuÂmaÂnisme en France, Laurent Alexandre, dans son livre dont le titre ne prĂŞte Ă aucune ambiÂguĂŻÂtĂ© : La Mort de la mort(12).
Et il va rajouÂter un peu plus loin :
« Avoir des milÂlions de nanoÂroÂbots mĂ©diÂcaux dans le corps est une persÂpecÂtive intĂ©ÂresÂsante, Ă condiÂtion que la sĂ©cuÂriÂtĂ© inforÂmaÂtique soit assuÂrĂ©e. Imaginez que des bioÂterÂroÂristes parÂviennent Ă prendre le contrĂ´le de ces nanoÂroÂbots ! En les renÂdant agresÂsifs, ils pourÂraient tuer d’un clic de souÂris des milÂlions d’individus […] Une attaque terÂroÂriste virale, avec par exemple une verÂsion gĂ©nĂ©ÂtiÂqueÂment modiÂfiĂ©e du SRAS, de la variole ou autre, pourÂrait proÂvoÂquer des milÂlions de vicÂtimes avant qu’un vacÂcin ne soit disÂpoÂnible(13). »
Époustouflantes, ces derÂnières lignes, non ? Le copain de Bill Gates a Ă©crit son livre en 2011, il y a 10 ans !
Mais les preÂmières lignes sont ausÂsi « proÂphĂ©Âtiques » ; je le dis et le redis : la Secte ne cache jamais rien de ses monsÂtrueuses intenÂtions. D’abord, la menace : « La posÂsible tyranÂnie de la minoÂriÂtĂ© transÂhuÂmaÂniste » que la Secte met prĂ©ÂciÂsĂ©Âment Ă exĂ©ÂcuÂtion en ce moment. Puis le proÂjet est expoÂsĂ© : en fait de « terÂroÂristes », ce sont les adeptes de la Secte eux-mĂŞmes qui prenÂdront « le contrĂ´le de ces nanoÂroÂbots » et qui pourÂront donc Ă©liÂmiÂner Ă leur guise tout contreÂveÂnant Ă leurs dikÂtats : « Ils pourÂraient tuer d’un clic de souÂris des milÂlions d’individus », nous prĂ©Âcise Laurent Alexandre.
Il n’a jamais Ă©tĂ© quesÂtion pour la Secte d’étendre le bĂ©nĂ©Âfice de l’immortalitĂ© corÂpoÂrelle Ă l’ensemble de l’humanitĂ©. Et pour cause ! Imaginez la plaÂnète qui dĂ©borde dĂ©jĂ avec 7 milÂliards d’individus dont les enfants pourÂraient ne jamais mouÂrir… LĂ encore, la Secte nous a averÂtis (par les insÂcripÂtions sur les « Georgia Guidestones »(14)) qu’elle avait fixĂ© le seuil maxiÂmal de la popuÂlaÂtion monÂdiale Ă 500 milÂlions d’individus. Il faut bien Ă©liÂmiÂner les autres d’ici lĂ , donc 6 milÂliards 500 milÂlions d’humains.
La Secte espĂ©Ârait bien arriÂver Ă ses fins avec la fabriÂcaÂtion par les Chinois (et les Français ausÂsi, semble-t-il(15)) d’un virus qui perÂmetÂtrait une belle hĂ©caÂtombe pour comÂmenÂcer. RatĂ©, l’élĂ©phant n’a accouÂchĂ© que d’une souÂris et la terÂrible panÂdĂ©Âmie que d’une grippe Ă peine plus sĂ©vère que les grippes saiÂsonÂnières. La Secte va-t-elle se ratÂtraÂper avec l’inoculation d’un pseuÂdo-vacÂcin OGM(16) bien morÂtel ? L’avenir nous le dira. En attenÂdant, le preÂmier volet de l’objectif Covid a Ă©tĂ© pleiÂneÂment atteint : la souÂmisÂsion de la popuÂlaÂtion plaÂnĂ©Âtaire aux injoncÂtions pourÂtant hauÂteÂment stuÂpides de la Secte ; mais, d’un mouÂton, on ne fait pas un loup et d’un imbĂ©Âcile un gĂ©nie et, comme disait CĂ©line : « J’ai touÂjours su et comÂpris que les cons sont la majoÂriÂtĂ©, que c’est donc bien forÂcĂ© qu’ils gagnent ! »
Eyes wide shut et le satanisme
Revenons au derÂnier film de Kubrick ; le titre est Ă©loÂquent : traÂducÂtion mot Ă mot « Les yeux grand ferÂmĂ©s ». C’est exacÂteÂment l’attitude de repli des popuÂlaÂtions actuelÂleÂment ; il n’est de pire sourd que celui qui ne veut pas entendre ; les Ă©lĂ©Âments qui viennent Ă l’encontre du matraÂquage mĂ©diaÂtique concerÂnant cette pseuÂdo-panÂdĂ©Âmie comme les staÂtisÂtiques offiÂcielles prouÂvant les unes après les autres qu’il n’y a jamais eu d’augmentation du nombre de morts supĂ©Ârieure Ă la moyenne depuis 1945 ne servent Ă rien ; les masses ont dĂ©ciÂdĂ© de ne rien voir, de garÂder les yeux grand ferÂmĂ©s. Il est plus conforÂtable d’adopter une attiÂtude mouÂtonÂnière et de faire comme la majoÂriÂtĂ© pluÂtĂ´t que de penÂser par soi-mĂŞme, de se faire une opiÂnion et de dĂ©couÂvrir que la vĂ©riÂtĂ© va Ă contre-couÂrant de la doxa offiÂcielle.
LĂ encore, la Secte ne cache pas les staÂtisÂtiques ni leur caracÂtère offiÂciel, donc authenÂtique et vĂ©riÂfiable comme si elle savait que rien dĂ©sorÂmais ne pourÂrait convaincre les foules que le Covid n’existe pas et n’a jamais exisÂtĂ© ; le lavage de cerÂveau, qui fait croire qu’on peut mouÂrir du Covid alors qu’on meurt d’une comorÂbiÂdiÂtĂ© (ou de vieillesse, ou des deux), s’est avĂ©ÂrĂ© d’une totale effiÂcaÂciÂtĂ© sur la quaÂsi-totaÂliÂtĂ© de la popuÂlaÂtion plaÂnĂ©Âtaire et l’on reste touÂjours effaÂrĂ© de constaÂter cette unaÂniÂmiÂtĂ© mĂŞme si l’on connaĂ®t les mĂ©thodes employĂ©es pour arriÂver Ă ce rĂ©sulÂtat. L’idĂ©e m’était mĂŞme venue (parce que j’aime bien lire des ouvrages de science-ficÂtion) que ce pouÂvait ĂŞtre avec l’appui (et sur l’injonction) d’autres puisÂsances extĂ©Ârieures Ă notre monde, plus effiÂcaces que la Secte, mais tout ausÂsi nocives, sinon plus.
En vĂ©riÂtĂ©, et pour reveÂnir sur Terre, notre plaÂnète, cette techÂnique de proÂpaÂgande (du titre de l’ouvrage d’Edward Bernays, Propaganda, dont se sont insÂpiÂrĂ©s tous les petits apprenÂtis-dicÂtaÂteurs), a Ă©tĂ© bien Ă©tuÂdiĂ©e par Noam Chomsky, Lucien Cerise ou Philippe Bobola qui nous ont expliÂquĂ© comÂment foncÂtionne la « fabriÂcaÂtion du consenÂteÂment » des masses sur le prinÂcipe de l’hypnose, ce qu’on appelle « l’ingĂ©nierie sociale ».
Mais ce titre – et ce film – concernent un autre domaine, moins poliÂcĂ© et moins lisse sur le plan esthĂ©Âtique que celui traiÂtĂ© par 2001 : l’OdyssĂ©e de l’espace, oĂą l’opinion est tout ausÂsi volonÂtaiÂreÂment aveugle et qui constiÂtue l’autre visage de la Secte, encore plus effrayant, et c’est pour cette raiÂson que ce visage est disÂsiÂmuÂlĂ© dans les plus imporÂtantes scènes du film.
Le perÂsonÂnage prinÂciÂpal est un mĂ©deÂcin dont le rĂ´le est interÂprĂ©ÂtĂ© par Tom Cruise, frĂ©ÂquenÂtant la haute bourÂgeoiÂsie new-yorÂkaise, qui, par curioÂsiÂtĂ©, se fait inviÂter Ă une soiÂrĂ©e très spĂ©Âciale et très ferÂmĂ©e – il n’en sait pas plus – oĂą l’on doit se rendre masÂquĂ©.
Dans ce grand manoir forÂteÂment garÂdĂ© oĂą arrivent de luxueuses limouÂsines, le jeune mĂ©deÂcin va se trouÂver confronÂtĂ© Ă un specÂtacle mĂŞlant Ă la fois la frĂ©ÂnĂ©Âsie de scènes orgiaques et la rigueur glaÂçante d’une cĂ©rĂ©ÂmoÂnie accomÂpaÂgnĂ©e de lugubres mĂ©loÂpĂ©es, offrant tous les aspects d’un rite sataÂnique. Le mĂ©deÂcin, qui n’a pas reçu d’invitation en bonne et due forme, est dĂ©masÂquĂ© – dans les deux sens du terme – et doit encouÂrir une lourde sancÂtion dont on devine la sĂ©vĂ©ÂriÂtĂ© ; il est secouÂru par une jeune femme qui s’offre Ă sa place en sacriÂfice et qui sera effecÂtiÂveÂment retrouÂvĂ©e morte le lenÂdeÂmain d’une overÂdose.
Il raconte sa mĂ©saÂvenÂture Ă Ziegler(17), l’organisateur de la soiÂrĂ©e qu’il connait bien, puisqu’il est l’un de ses riches patients, mais dont il ignoÂrait le rĂ´le et la prĂ©Âsence Ă la soiÂrĂ©e. S’ensuit au cours de cette entreÂvue un diaÂlogue oĂą Ziegler l’admoneste et lui fait entreÂvoir le danÂger auquel il vient d’échapper : « Écoute, Bill, tu ne sais pas dans quel guĂŞÂpier tu t’es fourÂrĂ© hier soir. Tu as une idĂ©e du monde que tu as cĂ´toyĂ© ? Crois-moi, ces gens ne sont pas n’importe qui ; si je te disais comÂment ils s’appellent… Je ne vais pas le faire, Ă©viÂdemÂment, mais si je te le disais, tu n’en dorÂmiÂrais pas de la nuit. »
Drogue, sexe, sataÂnisme, meurtres, magie noire : la Secte. L’affaire Epstein 20 ans avant. Il n’y manque que la pĂ©doÂphiÂlie et les enfants offerts en sacriÂfice au diable.
Magie kabbalistique et puritanisme biblique : l’alliance de la carpe et du lapin
Mais, pour reveÂnir Ă la rĂ©aÂliÂtĂ©, comÂment des gens qui ne croient ni Ă Dieu, ni Ă diable, parÂtiÂciÂpeÂraient-ils Ă de telles orgies dont le decoÂrum et les rites semblent insÂpiÂrĂ©s d’une autre Ă©poque ? Comment une femme ausÂsi ausÂtère que Christine Lagarde qui dirige le FMI peut-elle s’enticher de numĂ©ÂroÂloÂgie(18) ? On l’entend dans cette vidĂ©o demanÂder Ă son audiÂtoire de « penÂser au 7 magique » et prĂ©Âdire en 2014 (guĂ©ÂmaÂtrie : 7, en addiÂtionÂnant les chiffres) « les 7 annĂ©es prosÂpères qui vont suivre jusqu’à 2021 », annĂ©e oĂą « le FMI aura quelque Ă faire ».
Sans doute, 7 annĂ©es « prosÂpères » pour les monÂdiaÂlistes et une annĂ©e 2021 oĂą ils espèrent leur triomphe final, mais une annĂ©e terÂrible pour les peuples oppriÂmĂ©s par eux.
La secte la plus cĂ©lèbre et la plus ferÂmĂ©e des États-Unis a son siège Ă Yale ; elle a Ă©tĂ© fonÂdĂ©e en 1832 et a accueilli en son sein cerÂtains prĂ©ÂsiÂdents des États-Unis, comme la famille Bush ; la secte s’appelle très romanÂtiÂqueÂment Skull and Bones, traÂducÂtion crâne et os.
Des visiÂteurs qui se sont introÂduits par effracÂtion dans le « saint des saints » ont contemÂplĂ© un dĂ©cor funèbre : murs tapisÂsĂ©s de velours noir ou rouge, pentaÂgramme, une graÂvure reprĂ©ÂsenÂtant un cerÂcueil et des crânes : tous les ingrĂ©Âdients du parÂfait petit magiÂcien, genre Harry Potter. On pourÂrait en souÂrire si cette cariÂcaÂture de dĂ©cor de film pour faire peur aux enfants n’était pas prise au sĂ©rieux par les indiÂviÂdus les plus puisÂsants des États-Unis et donc de la plaÂnète.
Il est proÂbable que cette mise en scène macabre qui souÂligne l’attrait des AmĂ©ricains pour le sataÂnisme consiÂdĂ©ÂrĂ© alors comme une transÂgresÂsion libĂ©ÂraÂtrice, trouve ses oriÂgines dans celles des États-Unis, avant mĂŞme les pomÂpeux rituels maçonÂniques, lorsque les preÂmiers puriÂtains chasÂsĂ©s d’Angleterre s’installèrent dès 1620 dans le Massachusetts, gens frustes et maniÂchĂ©ens n’ayant pour tout repère spiÂriÂtuel que les injoncÂtions bibliques auxÂquelles ils s’adonnaient dans la plus stricte obserÂvance, Ă©toufÂfant les moindres tenÂtaÂtives de liberÂtĂ© de penÂser et d’indĂ©pendance ; c’est dans ce mĂŞme Massachusetts que, quelques annĂ©es plus tard, en 1692, Ă©claÂta l’affaire des « sorÂcières » de Salem et les proÂcès sorÂdides qui s’ensuivirent qui abouÂtirent Ă l’exĂ©cution de 14 femmes et 6 hommes.
Nous allons retrouÂver ce mĂŞme archaĂŻsme superÂstiÂtieux dans ce qu’on penÂsait ĂŞtre l’endroit idĂ©al oĂą s’épanouissait la « moderÂniÂtĂ© », la joie de vivre et la libĂ©ÂraÂtion des mĹ“urs de cette AmĂ©rique coinÂcĂ©e : Hollywood.
On se tromÂpait lourÂdeÂment ; le cinĂ©Âma amĂ©ÂriÂcain est tout ausÂsi prude que les preÂmiers pilÂgrims et il faut s’appeler Kubrick pour oser filÂmer une paire de fesses ; par contre, l’hĂ©moglobine coule Ă flots et on s’ingĂ©nie Ă monÂtrer comÂplaiÂsamÂment et avec force dĂ©tails tous les masÂsacres, Ă la tronÂçonÂneuse ou avec tout autre ustenÂsile.
Les affaires de sexe ne se traitent pas dans les films, elles se font dans les couÂlisses et sur les canaÂpĂ©s des proÂducÂteurs ; le rĂ©puÂgnant Weinstein sera le preÂmier Ă tomÂber sous la charge accuÂsaÂtrice de pas moins de 93 actrices.
Les AmĂ©ricains, dont les pulÂsions sexuelles Ă©taient refouÂlĂ©es depuis des siècles, s’étaient arranÂgĂ©s autreÂment depuis longÂtemps et s’adonnaient secrèÂteÂment Ă toutes sortes de perÂverÂsiÂtĂ©s, praÂtiques d’autant plus faciÂliÂtĂ©es qu’ils disÂpoÂsaient d’un solide compte en banque et d’une notoÂriĂ©ÂtĂ© sufÂfiÂsante pour dĂ©couÂraÂger les soupçons.
Hollywood et la pédophilie
Mais que peut-on cherÂcher quand on a tout : l’argent, le pouÂvoir, la gloire ? D’abord, l’immortalitĂ©, on l’a vu ; mais après ?
Eh bien, on cherche des dĂ©riÂvaÂtifs Ă son ennui (surÂtout s’il doit durer Ă©terÂnelÂleÂment), de nouÂvelles senÂsaÂtions, on cherche Ă jouer avec ses pairs Ă qui repousÂseÂra touÂjours plus loin les limites de sa puisÂsance et Ă transÂgresÂser tout ce qui paraĂ®t constiÂtuer les tabous d’une sociĂ©ÂtĂ© qui ne doivent ĂŞtre resÂpecÂtĂ©s que par les autres, ceux qu’on paye et qu’on domine.
Et voiÂci qu’on en arrive Ă la pĂ©doÂphiÂlie, une perÂverÂsion qui ganÂgrène la totaÂliÂtĂ© de la plaÂnète.
Aux USA, le FBI annonce qu’il y a actuelÂleÂment 1800 enquĂŞtes en cours, qu’une opĂ©ÂraÂtion datant du mois de janÂvier de cette annĂ©e a perÂmis de libĂ©Ârer 33 enfants, que 473 perÂsonnes ont Ă©tĂ© arrĂŞÂtĂ©s l’annĂ©e derÂnière pour traÂfic d’enfants(19).
Hollywood se retrouve encore en preÂmière ligne. Un jeune proÂducÂteur holÂlyÂwooÂdien s’est rĂ©soÂlu Ă dĂ©nonÂcer ce dont il a Ă©tĂ© tĂ©moin(20) ; c’était en aoĂ»t 2020.
Et la saga Epstein Ă©tait dĂ©jĂ pasÂsĂ©e par lĂ , affaire qui, après celle de Weinstein, libère la parole ; Epstein, cet homme d’affaires milÂliarÂdaire, agent du Mossad et de la CIA – exacÂteÂment le mĂŞme proÂfil que le père de sa comÂpagne Guislaine Maxwell, Robert Maxwell, milÂliarÂdaire briÂtanÂnique aujourd’hui disÂpaÂru(21) – filÂmait les Ă©bats sexuels de ses presÂtiÂgieux inviÂtĂ©s avec des jeunes filles mineures ; cela perÂmetÂtait ensuite bien sĂ»r de les faire chanÂter ; on a rĂ©pĂ©ÂtĂ© entre autres les noms des Clinton(22) et du prince Andrew, le fils de la reine Élisabeth ; Epstein sera retrouÂvĂ© penÂdu dans sa celÂlule ; perÂsonne ne croit Ă un suiÂcide, bien sĂ»r ; il est inutile de s’attarder sur cette affaire que tout le monde connaĂ®t ; il nous faut juste rapÂpeÂler que, dans ce grand cercle des puisÂsants, tout le monde se frĂ©Âquente, invesÂtit dans les mĂŞmes entreÂprises, Ă©change ses parÂteÂnaires, femmes, filles, fils, maris, se retrouve dans les mĂŞmes clubs sĂ©lects, les mĂŞmes plages paraÂdiÂsiaques, les mĂŞmes Ă®les priÂvĂ©es, prend les mĂŞmes cockÂtails dans les mĂŞmes yachts ou les mĂŞmes jets, boit les mĂŞmes coupes de chamÂpagne dans les mĂŞmes hĂ´tels parÂtiÂcuÂliers, tous ausÂsi luxueux dans n’importe quelle parÂtie du globe, et parÂtiÂcipe, in fine, aux mĂŞmes orgies pĂ©do-sataÂniques sans crainte de se faire prendre en se proÂtĂ©Âgeant les uns les autres.
Guislaine Maxwell est touÂjours en priÂson et touÂjours vivante ; a‑t-elle parlĂ© ?
Du marécage new-yorkais au Marais parisien
Epstein avait des liens Ă©troits avec la France, il posÂsĂ©Âdait un bel hĂ´tel parÂtiÂcuÂlier Ă Paris, aveÂnue Foch, Guislaine Maxwell est briÂtanÂnique, mais ausÂsi franÂçaise (nĂ©e Ă Maisons-Laffitte), mais ausÂsi amĂ©ÂriÂcaine ; l’une de ses sĹ“urs, Christine, spĂ©ÂciaÂliÂsĂ©e dans le domaine de l’internet avec sa sociĂ©ÂtĂ© Chiliad, s’est insÂtalÂlĂ©e en France, Ă Meyreuil, une petite comÂmune limiÂtrophe d’Aix-en-Provence, Ă la fin des annĂ©es 1990(23).
Jeffrey Epstein avait un corÂresÂponÂdant Ă Paris, Jean-Luc Brunel-Benchemoul, qui avait crĂ©Ă© deux agences de manÂneÂquins et qui aurait fourÂni Epstein en très jeunes filles ; accuÂsĂ© de viol sur mineurs, il a Ă©tĂ© arrĂŞÂtĂ© par la police franÂçaise le 17 dĂ©cembre 2020.
Comme l’Europe et la France ont touÂjours avaÂlĂ© toutes les turÂpiÂtudes venant des USA, le couÂrant pĂ©doÂphile a traÂverÂsĂ© l’Atlantique pour s’installer en France oĂą il semble encore plus actif, et peut-ĂŞtre depuis ausÂsi longÂtemps qu’aux États-Unis.
Tout comme en AmĂ©rique ausÂsi, les langues se sont rĂ©cemÂment dĂ©liĂ©es avec le tĂ©moiÂgnage de nomÂbreuses vicÂtimes de pĂ©doÂphiles graÂviÂtant dans les hautes sphères du pouÂvoir poliÂtique, mĂ©diaÂtique, cultuÂrel.
Certains se souÂviennent de l’affaire du Coral en 1982, un centre Ă©duÂcaÂtif oĂą ont Ă©tĂ© comÂmis des actes pĂ©doÂphiles ; l’un des proÂtaÂgoÂnistes, qui accuÂsait cerÂtaines perÂsonÂnaÂliÂtĂ©s du monde poliÂtique et litÂtĂ©Âraire (dĂ©jĂ ) est retrouÂvĂ© mort ; les enquĂŞÂteurs ont conclu Ă un suiÂcide (dĂ©jĂ ).
En 1996, c’est l’affaire Dutroux en Belgique, en 2003, l’affaire Fourniret, en 2005, l’affaire d’Outreau, en 2007, l’affaire Évrard… mais c’est l’affaire Matzneff, qui va vĂ©riÂtaÂbleÂment rĂ©veiller l’opinion en 2019 quand elle s’aperçoit que les milieux cultuÂrels, poliÂtiques et mĂ©diaÂtiques Ă©taient depuis touÂjours très tolĂ©Ârants Ă l’égard de la pĂ©doÂphiÂlie au point que cerÂtains indiÂviÂdus inviÂtĂ©s Ă l’émission Apostrophes diriÂgĂ©e par Bernard Pivot, comme Daniel Cohn-Bendit ou Gabriel Matzneff, n’hĂ©sitaient pas Ă dĂ©crire leurs expĂ©Âriences pĂ©doÂphiles.
Le livre de Vanessa Springora paru en dĂ©cembre 2019, qui raconte sa relaÂtion avec Matzneff alors qu’elle avait 14 ans, jette un pavĂ© dans la mare de la bienÂpenÂsance ; le livre de Camille Kouchner, fille de Bernard Kouchner et d’Evelyne Pisier, Familia Grande, s’engouffre dans la brèche en dĂ©nonÂçant les agresÂsions sexuelles comÂmises envers son frère Julien par leur beau-père, Olivier Duhamel.
C’est ainÂsi que l’on reparle de la mort mysÂtĂ©Ârieuse de l’actrice Marie-France Pisier, retrouÂvĂ©e au fond de la pisÂcine de la proÂpriĂ©ÂtĂ© famiÂliale de Sanary, par la voix de Julien : « Je n’ai jamais cru que ma tante se soit suiÂciÂdĂ©e, mais je ne sais pas comÂment elle est morte. Ma seule cerÂtiÂtude, c’est que toute cette hisÂtoire [concerÂnant l’acte de pĂ©doÂphiÂlie] l’a tuĂ©e. » Marie-France Pisier s’était Ă©leÂvĂ©e, avant sa mort, contre l’apathie de sa soeur Ă proÂpos des relaÂtions connues d’Olivier Duhamel avec son beau-fils ; il se pasÂsait de drĂ´les de choses dans cette maiÂson de Sanary oĂą « les jeunes sont offerts aux femmes plus âgĂ©es » selon les dires de Camille(24). Enfin, la derÂnière qui vient de sorÂtir, le 25 janÂvier 2020, juste quelques jours après l’affaire Duhamel : l’affaire Richard Berry, un acteur connu, mariĂ© Ă l’époque Ă Jeane Manson, chanÂteuse et actrice, accuÂsĂ© par sa fille de l’avoir vioÂlĂ©e alors qu’elle avait 8 ans ; elle en a 45 aujourd’hui.
Il est fort proÂbable que la liste des plaintes Ă venir sera longue, en AmĂ©rique, en France et ailleurs puisque ces praÂtiques incesÂtueuses et pĂ©doÂphiles sont habiÂtuelles chez les adeptes de la Secte.
Pour conclure, j’aimerais donÂner un ordre d’idĂ©e de ce que pourÂrait reprĂ©ÂsenÂter numĂ©ÂriÂqueÂment la Secte sur le plan monÂdial en preÂnant arbiÂtraiÂreÂment comme uniÂtĂ© de base l’unitĂ© dĂ©ciÂmale pour simÂpliÂfier.
Pour une popuÂlaÂtion monÂdiale de 7 milÂliards d’individus (oĂą l’on retrouve le chiffre 7) :
En pasÂsant rapiÂdeÂment sur le cĹ“ur du noyau de la Secte (7, 70, 700, 7000 qui seraient les vĂ©riÂtables maĂ®tres du monde) :
Les comÂploÂteurs seraient au nombre de 70 000, en y ajouÂtant les chefs d’État, les membres des gouÂverÂneÂments de la plaÂnète, les divers membres des clubs secrets dĂ©jĂ citĂ©s, les comÂmuÂniÂcants : (jourÂnaÂlistes, publiÂciÂtaires), les grands patrons, les vedettes du showÂbiz colÂlaÂbos, la jet set, les synÂdiÂcaÂlistes corÂromÂpus… donc en pourÂcenÂtage sur la totaÂliÂtĂ© de la popuÂlaÂtion plaÂnĂ©Âtaire : 0,001 %
Leurs affiÂdĂ©s, leurs suiÂveurs, leurs employĂ©s, leur clienÂtèle comme on disait chez les patriÂciens romains, leurs laquais, grasÂseÂment payĂ©s, auxÂquels il faut rajouÂter leurs chiens de garde (leurs milices : police, genÂdarÂmeÂrie…) bien dresÂsĂ©s, Ă dĂ©faut d’être bien payĂ©s : 70 milÂlions, soit 1 % de la popuÂlaÂtion monÂdiale. Le disÂsiÂdent russe Zinoviev, opĂ©Ârant les mĂŞmes calÂculs, estiÂmait Ă quelques 50 milÂlions le nombre de ces employĂ©s du Système(25) en 1999.
Les enneÂmis des comÂploÂteurs seraient les comÂploÂtistes, selon la quaÂliÂfiÂcaÂtion des comÂploÂteurs. Nous reprenÂdrons les mĂŞmes chiffres, pour ĂŞtre Ă Ă©gaÂliÂtĂ©. 70 000 rĂ©sisÂtants, lanÂceurs d’alertes, Ă©criÂvains, jourÂnaÂlistes, bloÂgueurs, influenÂceurs qui ont anaÂlyÂsĂ© les intenÂtions malÂfaiÂsantes de la Secte bien avant le dĂ©but de leur appliÂcaÂtion, soit 0,001 %.
Les hommes et les femmes de bon sens, qui sont pasÂsĂ© au traÂvers du nuage toxique qui se difÂfuse prinÂciÂpaÂleÂment par hypÂnose (ingĂ©ÂnieÂrie sociale) en alluÂmant la tĂ©lĂ©ÂviÂsion (publiÂciÂtĂ©, infos, images subÂliÂmiÂnales) ou la radio (publiÂciÂtĂ©, infos, sons subÂliÂmiÂnaux) ; estiÂmons donc cette popuÂlaÂtion lucide et en bonne sanÂtĂ© menÂtale Ă 70 milÂlions d’individus, soit : 1 % de la popuÂlaÂtion mondiale.
Et puis, vient le trouÂpeau inconsÂcient qui a suiÂvi les joueurs de flĂ»te sans se poser de quesÂtions, qui le conduisent Ă l’abĂ®me oĂą il se jetÂteÂra masÂsiÂveÂment. Les bons touÂtous museÂlĂ©s et dĂ©cĂ©ÂrĂ©ÂbrĂ©s resÂpecÂtant les gestes-barÂrières (pas de barÂrières le long du prĂ©ÂciÂpice, la Secte a oubliĂ© d’en disÂpoÂser) sont au nombre de 6 milÂliards 859 milÂlions et des pousÂsières, soit 98,998 % et des pousÂsières.
En rameÂnant tous ces chiffres Ă la France, en supÂpoÂsant qu’elle contient 70 milÂlions d’habitants, donc 1% de la popuÂlaÂtion monÂdiale, nous obteÂnons 700 secÂtaÂteurs comÂploÂteurs, 700 000 affiÂdĂ©s, 700 rĂ©sisÂtants dits « comÂploÂtistes », 700 000 perÂsonnes avec un cerÂveau en Ă©tat de marche, et 68 milÂlions 589 000 mouÂtons lobotomisĂ©s.
L’objectif souÂhaiÂtĂ© de 500 milÂlions de surÂviÂvants au maxiÂmum recomÂmanÂdĂ© par les Georgia Guidestones sera larÂgeÂment atteint si rien ne change d’ici la fin.
Chapeau ! Rideau !
Pierre-Émile Blairon
(1) Parmi tant d’autres exemples, Emmanuel Macron est Young Leader, ainÂsi que celui qui lui a serÂvi de Premier ministre, Édouard Philippe.
(2) Lire dans Valeurs actuelles : Onze ministres de Macron sont membres du Siècle, ce club Ă©liÂtiste ultra-ferÂmĂ© ou dans nos colonnes : Le rĂ©perÂtoire de l’oligarchie du 5 mars 2020
(3) Qui fait des Ă©mules en appaÂraisÂsant mysÂtĂ©ÂrieuÂseÂment un peu parÂtout sur la plaÂnète Terre depuis 2019.
https://www.businessinsider.fr/ce-que-lon-sait-des-mysterieux-monolithes-de-lutah-et-de-roumanie-185997#une-reference-a-2001-lodyssee-de-lespace
(4) Stanley Kubrick rĂ©vèle le sens de la fin de 2001, L’OdyssĂ©e de l’espace dans une interÂview perÂdue.
(5) Pour l’anecdote, 2001 : L’OdyssĂ©e de l’espace a Ă©tĂ© rĂ©aÂliÂsĂ© en 1968 ; le 21 juillet 1969, l’Homme (amĂ©ÂriÂcain) marÂchait sur la Lune pour la preÂmière fois. Dans une vidĂ©o que vous trouÂveÂrez ci-après, difÂfuÂsĂ©e par les Inrocks, qui aurait Ă©tĂ© tourÂnĂ©e 3 jours avant sa mort, Stanley Kubrick disait que les AmĂ©ricains n’étaient jamais allĂ©s sur la Lune et que les images du prĂ©ÂtenÂdu aluÂnisÂsage ont Ă©tĂ© tourÂnĂ©es par lui sur Terre sur comÂmande des autoÂriÂtĂ©s amĂ©ÂriÂcaines en comÂpĂ©ÂtiÂtion avec les Russes pour la maĂ®Âtrise de l’espace Ă l’époque. Selon l’article des Inrocks qui accomÂpagne ces images (et selon tous les mĂ©dias mainsÂtream), la vidĂ©o en quesÂtion est un faux (Moon hoax) et c’est un acteur qui tient le rĂ´le de Kubrick ; je n’ai pas trouÂvĂ© de rĂ©ponses aux quesÂtions que je me pose mais elles existent peut-ĂŞtre : quel est le nom de cet acteur ? D’autre part, en 2021, les techÂniques de reconÂnaisÂsance faciale et vocale sont sufÂfiÂsamÂment sĂ»res pour perÂmettre l’accès Ă des sites senÂsibles ; quelle est la sociĂ©ÂtĂ© maĂ®ÂtriÂsant ces techÂniques qui a dĂ©terÂmiÂnĂ© que l’homme qui parle dans cette vidĂ©o ne peut pas ĂŞtre Kubrick ?
(6) HAL, comÂpreÂnez : H+=I, A+1=B, L+1=M, clin d’œil Ă IBM.
(7) Il est touÂjours bon de le prĂ©ÂciÂser car on assiÂmile souÂvent le nom du crĂ©aÂteur Ă sa crĂ©aÂture.
(8) https://www.lesechos.fr/politique-societe/politique/ces-affaires-qui-ternissent-le-quinquennat-macron-138374.
(9) Voir mon livre La Roue et le sablier, p. 263.
(10) Id. p.259.
(11) Voir mon article Objectif Covid : souÂmisÂsion et roboÂtiÂsaÂtion de la popuÂlaÂtion plaÂnĂ©Âtaire, du 1er aoĂ»t 2020.
(12) Laurent Alexandre, La Mort de la mort, Ă©diÂtions J.C. Lattès.
(13) Voir La Roue et le sablier, p. 265.
(14) La Roue et le sablier, p. 267.
(15) Lire : Coronavirus : on ne nous dit pas tout du 8 février 2020.
(16) SacrĂ© avanÂtage quand mĂŞme pour ceux qui se feront vacÂciÂner : plus la peine de regarÂder les Ă©tiÂquettes dans les superÂmarÂchĂ©s pour savoir si le proÂduit que vous acheÂtez comÂporte des OGM ; les OGM sont dĂ©jĂ inclus : c’est vous !
(17) InterprĂ©tĂ© par le cinĂ©aste Sidney Pollack, rĂ©aÂliÂsaÂteur de pluÂsieurs chefs‑d’œuvre, dont Jeremiah Johnson et Out of Africa.
(18)
(21) Mort mysÂtĂ©Ârieuse, car cet excellent marin serait tomÂbĂ© de son yacht… en pisÂsant par-desÂsus bord. Je n’ai pas compÂtĂ© le nombre de morts mysÂtĂ©Ârieuses Ă©voÂquĂ©es dans cet article.
(22) Le couple Clinton Ă©tant lui-mĂŞme impliÂquĂ© dans une affaire de pĂ©doÂphiÂlie, le fameux « pizÂzaÂgate ».
(23) https://www.thedailybeast.com/ghislaine-maxwell-where-in-the-world-is-jeffrey-epsteins-girlfriend.
« Her older sisÂter, Christine Malina-Maxwell, has a home in Meyreuil, a semi-rural vilÂlage about 8 miles from Aix-en-Provence » (Daily Beast).
(24) Affaire Olivier Duhamel : ces scènes sorÂdides Ă la maiÂson famiÂliale.
(25) La Roue et le sablier, p. 208.
Pierre-Émile Blairon a Ă©gaÂleÂment publiĂ© :
Bonus de la rédaction :
L’emblème de la secte Skulls & Bones reprend le chiffre 322. Ce n’est pas anoÂdin. Il s’aÂgit d’un signe codĂ© de reconÂnaisÂsance. Voir notre article : Pourquoi la Covid-19 s’arrĂŞte-t-elle Ă 322 vicÂtimes ? du 4 juillet 2020.
Nos lecÂteurs attenÂtifs n’auÂront pas manÂquĂ© de noter que Juan Branco est pasÂsĂ© par la case Yale lors de sa forÂmaÂtion express que nous prĂ©ÂsenÂtions dans notre article Juan Branco nous cache quelÂqueÂchose du 24 avril 2019.
Pour sorÂtir de la DualitĂ© (Après tout c’est exacÂteÂment Ă cela que nous parÂtiÂciÂpons tous en vivant les Ă©vĂ©ÂneÂments que nous traÂverÂsons actuelÂleÂment).
Nous vivons tous colÂlecÂtiÂveÂment un phĂ©ÂnoÂmène d’exÂpanÂsion de la Conscience et cette Expansion doit nous mener Ă©venÂtuelÂleÂment vers l’ExpĂ©rience de l’UnitĂ© (Il y aura un paquet de laisÂsĂ©s pour compte, mais ce n’est pas bien grave, puisque ultiÂmeÂment nous sommes Immortels).
Si nous faiÂsons l’efÂfort de nous Ă©leÂver au-desÂÂsus de cette ExpĂ©rience duelle (comme le prĂ©ÂcoÂnisent les AmĂ©rindiens, en adopÂtant la « Vision de l’Aigle »), nous nous aperÂceÂvons que tout est bien Ă sa place et que les porÂteurs du Grand Mensonge ne sont lĂ que pour nous monÂtrer ce que nous vouÂlons ou ne vouÂlons pas!… Le Mensonge ne sert Ă rien d’autre qu’à faire prendre Conscience de son contraire… J’ai nomÂmĂ© la VĂ©rité… VĂ©ritĂ© qui n’est autre que l’exÂpresÂsion de l’UnitĂ©.
Nous ne pouÂvons que remerÂcier tous ces « sataÂnistes », car sans eux nous ne pourÂrions faire ce cheÂmin d’Éveil vers notre propre SouverainetĂ©.
Car il s’aÂgit bien ici de SouverainetĂ© et de rien d’autre!… La SouverainetĂ©, issue de la VĂ©ritĂ©, qu’elle soit Individuelle ou Collective est l’exact contraire de l’esÂclaÂvaÂgisme, qui n’est autre que l’exÂpresÂsion du Mensonge…
Je pourÂrais encore affirÂmer par une autre MĂ©taphore, que nous sommes tous parts du mĂŞme Corps… Ă l’éÂchelle de l’HumanitĂ©, au mĂŞme titre que ces celÂlules qui comÂposent nos corps indiÂviÂduels.
Notre seule Vraie ResponsabilitĂ© n’est pas de criÂtiÂquer, mais de soiÂgner ce qui peut (doit) l’être en nous « m’Aime », pour que chaque celÂlule du grand corps qui comÂpose notre HumanitĂ© guĂ©Ârisse en s’ouÂvrant Ă la VĂ©rité… GuĂ©rison qui ne peut pasÂser que par le CĹ“ur et le rĂ©-Amour de nous « m’Aime ».
La lumière est plus forte que les tĂ©nèbres. Nous sommes Ă l’aube d’un nouÂveau monde. Ayez confiance le jugeÂment approche.
Les sacriÂfices humains sont praÂtiÂquĂ©s dans le but de voler la vitaÂliÂtĂ© des jeunes gens du peuple voire d’enÂfants en bas âges pour asseoir le pouÂvoir des Ă©lites diriÂgeantes en proÂlonÂgeant leur vie.
Le viol de vitaÂliÂtĂ© perÂmet l’acÂcès Ă des faculÂtĂ©s paraÂnorÂmales via la mĂ©moire du sang. (auteur inconÂnu)
En ce qui concerne les Georgia Guidestones, ce qui interÂpelle le plus, c’est la quaÂsi absence des prinÂciÂpales langues euroÂpĂ©ennes, mis Ă part l’anÂglais et l’esÂpaÂgnol, mais qui concernent, je pense, l’AmĂ©rique du nord et du sud.
La synaÂgogue de Satan est la source de la pĂ©doÂcriÂmiÂnaÂliÂtĂ©, de la corÂrupÂtion gĂ©nĂ©ÂraÂliÂsĂ©e et de leurs sacriÂfices sur les enfants. Bande de saloÂpards votre heure approche !
Toutes ces affaires de pĂ©doÂphiÂlie resÂtent tout de mĂŞme très « communautarisĂ©es ».
Et pour cacher la prĂ©ÂdoÂmiÂnance de cette comÂmuÂnauÂtĂ© dont on ne peut parÂler, on nous resÂsort ces hisÂtoires de pĂ©doÂphiÂlie dans l’éÂglise… L’arbre pour cacher la forĂŞt.