Un « pognon de dingue » en sondages pour l’Élysée
Et le détail laisse pantois : un sondage toutes les quarante heures de mars à mai 2020 ! Nicolas Sarkozy, friand de cette pratique et tenant du record jusqu’à présent, se trouve battu à plate couture : « Dans l’histoire de la Ve République, on n’a jamais vu une si grande profusion de “baromètres” et d’études “qualitatives” ou “quantitatives” », écrit Mathieu Aron, auteur de l’article. L’addiction d’Emmanuel Macron, c’est du jamais vu. Une dérive dans laquelle il a sombré dès le début de son quinquennat : réforme de la SNCF (20 sondages en 60 jours !), Gilets Jaunes, réforme des retraites et surtout, crise du Covid…
Le chichon à Macron, c’est l’enquête d’opinion !
Rappelons que, depuis l’affaire des sondages de l’Élysée, sous la présidence Sarkozy, laquelle avait abouti au renvoi en correctionnelle de quatre anciens conseillers du Président, les enquêtes d’opinions ne dépendent plus du budget de l’Élysée. Elles sont désormais du ressort du service d’information du gouvernement (SIG) chapeauté par Matignon. Hélas, l’opacité reste de mise et les vilaines pratiques auraient la vie dure, selon les révélations de L’Obs au terme d’une enquête minutieuse. Ainsi, le budget alloué au SIG a explosé passant de 14 millions d’euros, en 2020, à 28 millions ! Le gouvernement ferme des lits d’hôpital, mais commande des sondages et installe un numéro vert. Comme disait Coluche : « Dites-nous de quoi vous avez besoin, on vous expliquera comment vous en, passer » ! D’ailleurs, la caricature n’est pas si éloignée. En effet, la députée LR Marie-Christine Dalloz, rapporteur spécial de la commission des Finances de l’Assemblée nationale, ayant dénoncé ces dérives « hors de proportion », s’est vu répondre qu’elles avaient servi à mettre en place « des outils nécessaires pour répondre aux préoccupations des concitoyens ».
Emmanuel Macron a donc dépensé sans compter pour surveiller la population et peaufiner sa communication. Une veille 24 heures sur 24 sur les réseaux sociaux pour analyser la « conversation sociale publique » confiée à une société spécialisée dont les frais s’élevaient à un demi-million d’euros en 2017 pour atteindre 2,8 millions en mars dernier ! Des campagnes de communication et des frais d’encarts publicitaires pour un coût s’élevant à plus de 300 millions ! La mise en application de la « nudge theory » – en clair : influence des comportements à l’aide de moyens subliminaux –, très prisée par Emmanuel Macron, coûte aussi beaucoup aux contribuables qui se laissent manipuler avec leur pognon sans s’en rendre compte !
L’exécutif explique sans vergogne que ces dépenses inconsidérées sont pour notre bien. Ben voyons ! Brice Teinturier, le directeur d’Ipsos, un des prestataires favoris de Jupiter, justifie sans rire ces dérapages dignes des pires régimes totalitaires par ces mots : « Que préfère-t-on, un gouvernement sourd qui, quelles que soient les circonstances, demeure droit dans ses bottes, ou bien un pouvoir qui prend régulièrement le pouls de l’opinion pour guider son action ? » Évidemment, dit comme ça…
Mais c’est tout le contraire !
Charles ANDRÉ
« L’important n’est pas de convaincre mais de donner à réfléchir. »
Macron ne sait plus quoi inventer, en attendant c’est le pognon des Français qui sert pour ses extravagances
Montjoie ! Saint-Denis !
La crapule installée à l’Elysée (par Dominion) se voit dénoncé par ceux à qui il a filé, de notre pognon de dingue, 2,666 milliards de rallonge en 2020. Comme c’est bizarre ! Comme on dit entre enc.… il n’y a pas de doublure !