Boycott !

10 août 2021 | 10 Commentaires 

John Crichton, troi­sième comte Erne pos­sé­dait des terres qu’il fai­sait admi­nis­trer par Charles Cunningham Boycott, ancien capi­taine de l’ar­mée bri­tan­nique. Durant l’é­té 1879, à l’ap­pel du diri­geant de la Ligue Agraire (Land League) Charles Stewart Parnell et face à de mau­vaises récoltes cette année-là, les fer­miers se coor­don­nèrent afin d’ob­te­nir du comte Erne une réduc­tion de 25 % de leurs loyers sur la même période. Celui-ci refuse et envoie le capi­taine Boycott expul­ser les mau­vais payeurs. Boycott subit un blo­cus de leur part qui alla jus­qu’à sacri­fier une récolte, les mer­ce­naires mois­son­neurs, pro­té­gés par l’ar­mée bri­tan­nique, étant arri­vés trop tard. Cette action très dure entraî­na sa ruine. Le patro­nyme de Charles Cunningham Boycott devien­dra vite un nom com­mun syno­nyme de qua­ran­taine. En France, le verbe « boy­cot­ter » est for­gé dès 1882. L”« inci­dent Boycott » est relayé dans Le Figaro du 17 novembre 1880. [source Wikipédia]

C’est notre Président lui même qui le dit : « Nous sommes en guerre ! » Emmanuel Macron a décla­ré la guerre aux Français qui ne veulent pas se faire ficher avec un pas­se­port numé­rique : il leur inter­dit de se dépla­cer, de se faire soi­gner, d’al­ler à l’é­cole, d’al­ler dans les maga­sins, quand ce n’est pas au spec­tacle. Sûr de lui car il se croit tout per­mis, il a bien maté le mou­ve­ment des Gilets Jaunes, du moins le croit-il.

Macron ira jusqu’au bout pour honorer le contrat qu’il a signé avec l’oligarchie

Macron est tenu par ce contrat avec ses amis oli­garques qui l’ont cata­pul­té au Pouvoir. C’est à eux qu’il doit rendre des comptes, pas aux élec­teurs que l’on mani­pu­le­ra bien le moment venu. Ce pro­ces­sus est bien rodé. Il est fort à craindre que Macron n’en­ten­dra pas « les cris sourds du pays qu’on enchaîne » puisque pré­ci­sé­ment son objec­tif est de l’enchaîner.

Il faut penser que nous sommes bien en guerre, en guerre contre un Pouvoir tyrannique qui détient toutes les clés :

les pou­voirs exé­cu­tif, légis­la­tif, judi­ciaire, les médias, les syn­di­cats, les par­tis poli­tiques, l’ar­mée, la police, etc. et bien enten­du la planche à billets qui per­met d’ir­ri­guer tous ces rouages.

Alors on fait quoi ?

Puisque nous sommes en guerre, ne déser­tons pas, mais pra­ti­quons une guerre asy­mé­trique. Le boy­cott fait par­tie des armes que le peuple désar­mé doit utiliser.

Commençons par le plus facile ! Boycottons tous les spec­tacles qui exigent le pas­se­port numé­rique. Tous. Boycottons les ciné­mas, les stades, les parcs d’at­trac­tion. On peut bien se pas­ser de sor­ties pen­dant quelque temps, non ?

Boycottons les maga­sins qui exigent le pas­se­port numé­rique. Il est facile d’en trou­ver qui n’ac­ceptent pas non plus cette ségré­ga­tion odieuse. S’il le faut, repor­tons à plus tard cer­tains achats « non essentiels ».

Boycottons aus­si les res­tau­rants qui exigent le pas­se­port numé­rique. Il ne leur appar­tient pas d’être le relais de la police d’État. Il sera facile d’i­den­ti­fier les res­tau­rants qui n’ac­ceptent pas ce rôle et de les fré­quen­ter en confiance. Et s’il le faut, retrou­vons nous en famille ou entre amis et voi­sins, et conso­li­dons nos liens de proximité.

J’entends bien l’ar­gu­ment qui déplore que ce boy­cott péna­li­se­ra tous ces éta­blis­se­ments. Oui, et c’est bien le but visé ! Mais ce sont plu­tôt des grands groupes qui s’ef­for­ce­ront de nous api­toyer sur leur sort et bien enten­du sur celui de leurs salariés.

Tout le monde va souffrir

Mais c’est le seul rap­port de force que le Peuple désar­mé peut et doit acti­ver. Sinon tout le monde sera bien­tôt sou­mis. Rappelons nous : les fer­miers du comte Erne ont brû­lé leur récolte, ils ont souf­fert de la faim mais au bout du compte ils ont obte­nu gain de cause. Le Peuple se ser­re­ra plus faci­le­ment la cein­ture que nos élites, car il y est entraî­né. Le boy­cott de nos jours, c’est une grève de la consom­ma­tion(1). Une grève est un rap­port de force, ce n’est pas une par­tie de plai­sir. Dans ce rap­port de force les « petits », les « sans-dents », « ceux qui ne sont rien » souf­fri­ront moins que les gros et les nan­tis qui ne sup­portent pas la frugalité.

En outre nous souf­fri­rons bien moins que ces fer­miers irlan­dais ou que les ouvriers qui fai­saient des grèves au XIXe siècle. N’oublions pas Germinal.

La Grève au Creusot, tableau de Jules Adler (1899)

Ce boy­cott doit aus­si nous don­ner l’oc­ca­sion de réflé­chir à notre mode de vie. Qu’y a‑t-il de plus pré­cieux que notre liber­té ? C’est bien plus fon­da­men­tal encore qu’une aug­men­ta­tion de salaire. Quels efforts sommes nous prêts à consen­tir pour pré­ser­ver nos liber­tés ? Respectons éga­le­ment la mémoire de tous nos anciens qui sacri­fièrent leur vie pour défendre les liber­tés dont nous jouis­sons aujourd’hui.

Ce boy­cott ne dure­ra quelques mois. L’oligarchie s’af­fole déjà de la prise de conscience crois­sante par le Peuple de la gigan­tesque dupe­rie dans laquelle elle nous enfume. Les infor­ma­tions sur l’i­nef­fi­ca­ci­té, voire la dan­ge­ro­si­té, des « vac­cins » se pro­pagent. De nom­breux pays et plu­sieurs États nord-amé­ri­cains rejettent la vac­ci­na­tion obli­ga­toire. Les Français découvrent atter­rés que le plan de sou­mis­sion qu’Attali nous annon­çait péremp­toi­re­ment en 2012 était bien une réa­li­té et qu’il se met en place métho­di­que­ment depuis des décen­nies. L’oligarchie ne pour­ra bien­tôt plus endi­guer la vague défer­lante de la Vérité.

Précipitons ce régime tyran­nique vers sa chute avant qu’il ne soit trop tard.

Tenons bon !

À nous de savoir si l’on veut que cela dure 60 ans ou 60 jours.

Georges Gourdin

(1) cf. Sabotage ! Sabordons la socié­té de consom­ma­tion de Georges Gourdin

10 Commentaires 

  1. Facile de boy­cot­ter, mais ne per­dons pas de vue que ces petits com­merces (bars, res­tau­rants) n’ont pas le choix. Un ami res­tau­ra­teur m’a dit : les sanc­tions sont déme­su­rées en cas de contrôle donc où on se sou­met où on ferme ! Mieux vaut tra­vailler un peu que pas du tout.
    En effet, ils encourent jus­qu’à 1000 euros d’a­mende voire 9000 euros et un an de pri­son à la troi­sième transgression !

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    • Réponse à Ardisson :
      Alors vous pro­po­sez quoi ?
      De ser­vir de cobayes à des injec­tions géniques répé­ti­tives dont on ne connait pas l’is­sue juste pour sou­te­nir les res­tau­ra­teurs ?
      Ma san­té, ma vie pour un plat de len­tilles ?
      Non c’est non !

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    • Mieux vaut tra­vailler et perdre sa Liberté et sa digni­té ? C’est ça ? Ce n’est pas en se sou­met­tant que l’on vainc, alors SVP réflé­chis­sez un peu au lieu de res­ter coïn­cé dans ce sys­tème esclavagiste !

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    • À Madeleine et Liberté d’expression
      Avec la langue vous êtes très forts. Vous êtes sans doute fonc­tion­naires et ne connais­sez pas les fins de mois dif­fi­ciles. C’est pour­quoi vous n’a­vez aucune empa­thie avec ceux qui se lèvent tôt pour gagner leur croute.

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    • Réponse à Ardisson :
      Pas du tout, mais pas du tout ! Je suis com­mer­çante, petite com­mer­çante, fille de petits com­mer­çants et je le reven­dique. Je ne connais que des fins de mois dif­fi­ciles depuis que je suis petite.
      Et vous ?
      Mais à moment don­né il faut se poser les bonnes ques­tions : est-ce que j’ac­cepte de me faire injec­ter une potion inutile au mieux, mais plu­tôt dan­ge­reuse, pour aller au cinoche et au res­to ?
      Eh bien, c’est NON, NON, NON et NON !
      Donc je ne me ferai pas vac­ci­ner, je ne contrô­le­rai pas l’Ausweiss de mes clients et je RÉSISTERAI.
      Si je suis com­mer­çante, c’est pré­ci­sé­ment parce-que je ne veux pas et ne peux pas être fonc­tion­naire.
      Je me démer­de­rai, je sur­vi­vrai, mais au bout du compte, je serai res­tée libre. LIBRE ! Vous comprenez ?

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    • ARDISSON
      Vous faîtes par­tie de ces petites gens qui méprisent les fonc­tion­naires ?
      Je ne suis pas fonc­tion­naire et d’ailleurs quel est le rap­port ?
      Sachez que je suis dans la rue et au com­bat depuis de longues années. Avec la langue oui je suis fort car je ne baisse pas mon pan­ta­lon devant qui que ce soit.
      Réveillez-vous et ouvrez les yeux !

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  2. Facile de boy­cot­ter puisque de toutes façons, on ne nous laisse pas entrer !
    Il faut dou­bler la mise en créant une « vie » paral­lèle. Amenons nos tables pliantes en ter­rasse pour boire un coup, orga­ni­sons des pique-nique dans les parcs, des soi­rées télé­vi­sion pour voir un film ou un match… avec chaque fois, de la publi­ci­té pour l’action.
    Restons en marge puisque le Pouvoir l’exige, mais vivons mal­gré tout !

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    • Alors, moi je vou­drais ne plus avoir la télé pour y subir des cohortes de Lechypre et autres méde­cins sub­ven­tion­nés par l’in­dus­trie et le gou­ver­ne­ment. Et donc, plus de rede­vance à payer. C’est ma pre­mière pro­po­si­tion de boy­cott, donc les pro­jec­tions en petit cercle res­treint, fau­dra trou­ver un autre moyen.

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  3. Magnifique, cette femme avec sa pan­carte « On va y arri­ver ».
    Merci Madame !
    Oui, on va y arriver.

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  4. Boycott et déso­béis­sance légale puisque ce sont des tyrans. Forces de l’ordre et mili­taires vous atten­dez quoi ? Qui vous paie ????
    Il vous manque quoi pour bou­ger et res­pec­ter votre serment ?

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