Vaccination : les Français pas si sereins que ça

15 novembre 2021 | Aucun com­men­taire

Depuis que les sites d’informations médi­cales ont vu le jour, le com­por­te­ment des patients a consi­dé­ra­ble­ment évo­lué avec, comme tou­jours, des dérives que cela ne manque pas d’entraîner dans nos socié­tés deve­nues hyper-hygié­nistes (sus­pi­cion, hypo­con­drie, auto­mé­di­ca­tion, etc.). Bref, aujourd’hui, on ne fait plus aveu­glé­ment confiance à son méde­cin. Quand ce der­nier pose un diag­nos­tic, la pre­mière réac­tion du patient est sou­vent d’aller faire des recherches sur inter­net. Pour preuve, en cette période trouble d’injections mas­sives de pro­duits expé­ri­men­taux, les consul­ta­tions des sites médi­caux ont explo­sé. À tel point que cer­tains se sont deman­dé si le volume de sai­sies de cer­tains mots dans les moteurs de recherches pou­vait four­nir une indi­ca­tion sur les effets secon­daires ren­con­trés par les per­sonnes injectées.

Le chro­ni­queur Antonin Campana (Terre autoch­tone) s’est atte­lé à cette petite étude en fai­sant appel à Google Trends, un outil de Google Labs qui per­met de connaître, sur une période don­née, la fré­quence à laquelle un mot (ou une expres­sion) est sai­si dans le moteur de recherche Google. Il a rete­nu pour cette explo­ra­tion la période 2016–2021 qui couvre l’avant et l’après Covid.

Les courbes obtenues sont extraordinairement parlantes

On constate des évo­lu­tions com­plè­te­ment aty­piques de la popu­la­ri­té de cer­tains termes sai­sis. Ce qui tra­duit, à l’évidence, l’intérêt des cher­cheurs, mais aus­si leurs inter­ro­ga­tions et, très pro­ba­ble­ment, leurs inquiétudes.

De novembre 2016 à février-mars 2021, la fré­quence, proche de zéro, ne varie pas puis atteint son maxi­mum début 2021 avant de retom­ber, sans retrou­ver son niveau des années pré­cé­dentes. Il n’est donc pas pos­sible de dis­so­cier cette popu­la­ri­té excep­tion­nelle de la vac­ci­na­tion inten­sive (pré­ci­sons que le niveau 100 n’indique pas le nombre d’incidences mais l’évolution de la « popularité »).

Évolution de l’intérêt pour le terme « péricardite » de novembre 2016 à novembre 2021

Google Trends - péricardite

Évolution de l’intérêt pour le terme « myocardite » de novembre 2016 à novembre 2021

Google Trends - myocardite

Évolution de l’intérêt pour le terme « cardiaque vaccin » de novembre 2016 à novembre 2021

Google Trends - cardiaque-vaccin

Évolution de l’intérêt pour le terme « problème vaccin » de novembre 2016 à novembre 2021

Google Trends - probleme-vaccin

Évolution de l’intérêt pour le terme « effets secondaires vaccin » de novembre 2016 à novembre 2021

Google Trends - Effets secondaires vaccin

Évolution de l’intérêt pour le terme « signaler effets secondaires vaccin » de novembre 2016 à novembre 2021

Google Trends - signaler-effet-secondaire-vaccin

Très clairement, l’intérêt pour les effets secondaires des « vaccins » ne précède pas les injections, mais les suivent

Globalement, si la popu­la­tion a fait confiance au dis­cours poli­tique, média­tique et pseu­do-scien­ti­fique et rejoint les vac­ci­no­dromes en cou­rant, elle n’en mani­feste pas moins une inquié­tude quant aux effets secon­daires poten­tiels ou consta­tés. Ces per­sonnes inquiètes ont-elles été expo­sées elles-mêmes à ces effets ou les ont-elles consta­tés chez des proches ? Peu importe, ce qui est sûr, c’est que sans vac­ci­na­tion ces courbes seraient res­tées aus­si plates qu’avant 2020.

Par ailleurs, cette sou­daine popu­la­ri­té des termes recher­chés sug­gère que, pour la plu­part des cas, un pro­fes­sion­nel de san­té a déjà été consul­té et a posé un diag­nos­tic. La ques­tion se pose donc de savoir si ces consul­ta­tions ont toutes été remon­tées vers les Centres Régionaux de Pharmacovigilance (CRPV). Eu égard à l’opacité qui règne sur les chiffres offi­ciels, on peut en douter.

Enfin et sur­tout, l’apparition sou­daine d’une volon­té de signa­ler les effets secon­daires des « vac­cins » (der­nière courbe) atteste sans ambi­guï­té que ces effets existent et sont bien impu­tables aux injec­tions et non à quelque cause rele­vant du hasard.

Alors, toutes ces courbes valent ce qu’elles valent, certes, mais elles témoignent clai­re­ment d’un grand trouble dans la popu­la­tion injec­tée. Sont-elles le signe que quelque chose de grave est en ges­ta­tion ? L’avenir le dira.

Charles ANDRÉ

« L’important n’est pas de convaincre mais de don­ner à réflé­chir. »

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