7 décembre 1941 : Pearl Harbor
La majorité des historiens vous le diront : les États Unis, grande puissance pacifique, furent lâchement agressés par les odieux japonais à Pearl Harbour. C’est établi !
Oui, mais… ce n’est pas aussi simple. Un historien, Daryl S. Borgquist, a analysé il y a quelques années le brouillon du discours prononcé le lendemain de l’attaque japonaise par le président Roosevelt. Et il a ainsi découvert que ce document fut en fait écrit par une équipe de diplomates, dirigée par le secrétaire d’État Adolph Berle, entre 8h30 et 12h30, le samedi 6 décembre, soit la veille de l’attaque !
L’attaque ne fut donc pas une surprise
Il apparaît que Roosevelt souhaitait lancer les USA dans la guerre, contre l’avis de la population et contre la tradition isolationniste américaine, et qu’il était parfaitement au courant de la préparation de l’attaque japonaise sur Pearl Harbor. Pire, il semblerait qu’il soit à l’origine des décisions politiques qui ont conduit à ce désastre.
Un ancien combattant de la seconde guerre mondiale Robert S. Stinnett a démontré dans un livre « Day of deceit, the truth about FDR and Pearl Harbor » que le président américain a tout fait pour pousser l’Amérique à entrer en guerre contre le Japon. Un plan avait été élaboré, contenant 8 provocations devant conduire le Japon à déclarer la guerre :
1) S’arranger avec l’Angleterre pour utiliser les bases britanniques dans la Pacifique en particulier Singapour.
2) Conclure un accord avec la Hollande afin de disposer de leurs bases et obtenir d’eux du ravitaillement en Indonésie.
3) Poursuivre l’aide au gouvernement chinois, ennemi juré des Japonais.
4) Déployer une division de croiseurs aux Philippines et à Singapour.
5) Envoyer deux flottilles de sous-marins en orient.
6) Maintenir le gros de la flotte US à Pearl Harbor.
7) Convaincre les Hollandais de refuser toute demande japonaise notamment en ce qui concerne le pétrole, indispensable à l’industrie nippone.
8) En collaboration avec le gouvernement britannique, imposer un embargo commercial total avec le Japon.
La clé de l’opération résidait sur les points 2, et 7, qui devaient mettre le Japon à genoux et le contraindre à la guerre.
Roosevelt a ainsi déclenché délibérément une guerre économique contre le Japon, mettant en péril la survie même de l’Empire nippon. De deux choses l’une, le Japon pouvait ne pas répondre pas à cette ultime provocation, et dans ce cas, il s’écroulait économiquement et stoppait ainsi tout projet d’expansion. Ou alors, il réagissait en acceptant de déclarer la guerre, et dans ce cas, Roosevelt tenait son casus-belli, tout en devenant une « victime » de l’impérialisme japonais aux yeux de l’opinion publique.
La proposition 6 du plan offrait au Japon une occasion rêvée, une cible facile et sans risque. La flotte américaine lui était servie sur un plateau. Il se décida donc pour la guerre.
Le 7 décembre 1941, les Japonais attaquent donc la base de Pearl Harbor sans déclaration de guerre, tuent plus de 2 000 soldats américains totalement surpris. Ce fut le « Jour de tromperie » (Day of deceit, titre du livre).
À noter que de son côté, Churchill était également parfaitement au courant, puisque le code naval japonais avait été percé bien avant la date officiellement admise.
Les Britanniques connaissaient les messages japonais qui étaient transmis au premier ministre. Il semblerait que celui-ci connaissait parfaitement le lieu et la date de l’attaque japonaise. S’il ne prévint pas Roosevelt, c’est parce que cette attaque surprise pousserait inévitablement les Américains dans la guerre, ignorant que son allié était parfaitement au courant aussi.
La suite est connue.….

Ci-dessus, un message du 28 novembre 1941 annonçant le risque de guerre aux commandants des flottes pacifiques (Hawaï) et d’Asie (Manille). Il est signé par le chef d’état major de la Marine, l’amiral Stark. Ce télégramme contient la phrase (encadrée) : « Les États Unis désirent que le Japon commettent le premier acte du guerre ».
Roosevelt voulait contraindre les Japonais à attaquer, pour pouvoir ensuite engager son pays contre l’Allemagne.
Patrice LEMAÎTRE
Si NP Info s’oriente vers une ligne éditoriale incluant la géostratégie et la géopolitique mondiale, j’applaudis des deux mains.
Bravo à vous de nous donner un éclairage plus juste de l’Histoire qui, comme chacun le sait, est écrite par les vainqueurs. C’est très long avant de considérer la vérité dans le contexte. Encore bravo et tous mes encouragements pour cette voie.
Tout à fait d’accord avec vous.
C’est comme le World Trade Center, ceux qui croient encore que c’est Ben Laden qui a fait péter le décor sont à la ramasse, c’est comme le nuage de Tchernobyl, bloqué à la frontière en 86, c’est comme Notre Dame incendiée à cause d’un mégot… vraiment ? Ou encore l’assassinat de Kennedy ou encore la guerre en Irak, l’autre agite une fiole et boum des millions de civils tués, ou encore la mort de Coluche, etc., etc. Ils croient qu’on ne remarque pas la supercherie, le mensonge ? Nous baignons dans le mensonge et la manipulation du berceau au tombeau… Voilà pourquoi ils instaurent leur crédit social 2.0, pour mieux repérer les dissidents et ensuite quoi ? Et bien emprisonnement ou élimination pure et simple, c’est ça le Grand Reset, c’est le couteau suisse du parfait mondialiste…