Les édi­tions du cerf

Le Temps des Peurs, qua­trième de couverture :

Pandémie, crise cli­ma­tique, infla­tion… Les élites au pou­voir, arc-bou­tées sur les anciennes valeurs, ne cessent d’ins­tru­men­ta­li­ser les dan­gers et les menaces afin de contraindre les com­por­te­ments indi­vi­duels et de res­treindre les rela­tions sociales.
Jouant sur la peur arché­ty­pale, la caste domi­nante mul­ti­plie les pro­cé­dés de contrôle et d’as­ser­vis­se­ment : injonc­tions auto­ri­ta­ristes, sur­veillances crois­santes, théâ­tra­li­sa­tions cari­ca­tu­rales… Tous les moyens sont bons pour abou­tir à la sou­mis­sion géné­ra­li­sée et à l’a­néan­tis­se­ment de la pen­sée. Mais les divers mou­ve­ments de rébel­lion du peuple, qui refuse cette idéo­lo­gie mor­ti­fère, viennent mettre à mal la logique de domi­na­tion et conduisent à un retour de la Tradition.
Un essai capi­tal pour com­prendre les clefs de la renais­sance post­mo­derne en cours.

Nous sommes en plein dedans !

Les élites finan­cières qui contrôlent les médias, sub­ven­tion­nés par ailleurs, n’ont ces­sé de nous apeu­rer durant tout l’é­té :
• Canicule ! Record de cha­leur ! Sècheresse ! On va tous mou­rir de chaud ou de soif, si ce n’est de faim.
Et ce n’est pas fini :
• Le Covid est de retour : Covid-19 : le virus revient cet été en France avec le variant « Eris », souche d’Omicron⁽²⁾
• Et puis il y a tou­jours ce méchant Poutine qui va nous faire péter une bombe atomique !

Maffesoli décor­tique rigou­reu­se­ment ce mode de gou­ver­nance. Notre pro­pos n’est pas ici de résu­mer ce livre, mais de vous inci­ter à le lire.
• Si vous connais­sez déjà l’au­teur, ce livre consti­tue une syn­thèse de son œuvre et l’on y trouve des élé­ments avan­cés dans ses ouvra­gees pré­cé­dents (voir ci-des­sous).
• Mais si vous ne connais­sez pas, ou peu, ou pas du tout, Michel Maffesoli, ce livre est une entrée en matière très abor­dable et très pédagogique :

Lire Michel Maffesoli fait tou­jours du bien car sa démarche est vis­cé­ra­le­ment posi­tive, voire optimiste.

Mais le fait que cette « théâ­tro­cra­tie » soit deve­nue domi­nante, qu’elle consti­tue le dis­cours poli­tique, voire qu’elle tienne lieu d’ac­tion poli­tique, a des effets para­doxaux : les « spec­ta­teurs » s’en lassent et, en tout cas, ne lui accordent ni cré­dit ni impor­tance. [ … ] Pour le dire au tra­vers d’une expres­sion fami­lière, « Cause tou­jours, tu m’intéresses ! »

Mais, régu­liè­re­ment, la sou­ve­rai­ne­té popu­laire retrouve une indé­niable reviviscence.

Cette reviviscence, le Peuple la retrouve dans la Tradition

(avec T majus­cule dans le texte). La Tradition nous enseigne le Sens Commun et la mort

La radi­ca­li­té post­mo­derne n’est autre chose que le rap­pel des racines et de leur nécessité.

Maffesoli intègre la phi­lo­so­phie grecque et l’hé­ri­tage chré­tien. Tous deux enseignent qu’il n’y a pas de vie sans accep­ta­tion de la mort. Or la socié­té « moderne » refoule la mort.

Universitaire recon­nu, Michel Maffesoli passe encore sur les pla­teaux de télé­vi­sion comme La Chaîne Parlementaire (LCP) et « balance du lourd » selon une expres­sion familière :

Lorsque l’on a enten­du Michel Maffesoli, on a l’im­pres­sion de l’en­tendre en le lisant : le ton est mali­cieux, roué. Le style est savant tout en res­tant tou­jours abor­dable. Le pro­fes­seur émé­rite à l’u­ni­ver­si­té Paris-Descartes, actuel­le­ment âgé de 76 ans, est le père de quatre filles et ne renie pas qu’il est fils d’un immi­gré ita­lien mineur à Alès.

C’est sa grande force.

Georges Gourdin

[NDLR] Notre illus­tra­tion à la une : gra­vures sur bois d’Albrecht Dürer exé­cu­tées entre 1496 et 1498, repré­sen­tant des scènes du Livre de l’Apocalypse, der­nier livre du Nouveau Testament. L’une d’elles a ser­vi d’illus­tra­tion au livre de Michel Maffesoli.

De Michel Maffesoli :