Paysans : l’angélus, le glas ou le tocsin ?
Quel tableau représente le mieux la paysannerie française que l’Angélus de Millet, peint en 1857 ?
Au crépuscule, un couple de pauvres cultivateurs de pommes de terre prie en écoutant l’angelus. En 1889 la toile est vendue aux enchères. Face à face, des acheteurs américains et le gouvernement français. L’opinion se passionne pour conserver l’icône. La France met 553 000 Francs pour garder l’œuvre emblématique. Après moultes transactions, le tableau reviendra au Louvre en 1909. Ce tableau, plus que la Joconde, c’est la France, nulle part ailleurs.
La terre, plus que toute autre activité, représente le terroir, l’enracinement, le paysan, les paysages, la patrie. La culture de la terre, c’est notre culture, notre art de vivre.
Les Français de souche(1), ce sont eux.
On peut rêver d’aventures lointaines, de sable chaud, de marcher sur la lune, c’est le sol de nos aïeux poétisé par Joachim du Bellay au XVIe siècle qui vous rappelle inexorablement.
Reverrai-je le clos de ma pauvre maison
Qui m’est une province et beaucoup davantage
Plus me plaît le séjour qu’ont bâti mes aïeux
Que des palais Romains le front audacieux
Les paysans, les jacques, les croquants, les ploucs, les péquenauds, les bouseux secouent le pommier (70% des pommes viennent de Pologne, c’est un comble !). ils convergent vers les capitales. Ils inscrivent une jacquerie de plus comme ils ont su le faire pendant des siècles.
Les croquants, ça les attriste, ça
Les étonne, les étonne
Qu’une fille, une fill” bell” comm” ça,
S’abandonne, s’abandonne
Au premier ostrogoth venu :
Les croquants, ça tombe des nues.
Nous vivons un moment charnière de notre Histoire.
La « fille belle comme ça » de Brassens, c’est la France. Les paysans refusent de s’abandonner au premier Ostrogoth venu, qu’il soit Macron, Wonder La Hyène ou déesse Europe. Ils sonnent le tocsin, pas l’angélus(2), pas d’angélisme dans leur lutte de survie. Espérons que cette révolte ne sonne pas le glas. Les paysans sont notre dernier rempart pour garder une France qui n’en finit pas d’agoniser avec une mondialisation mortelle.
Le terroir, c’est son grand défaut, n’est pas délocalisable : nos élites mondialistes s’acharnent donc à le faire crever, c’est leur projet.(3).
Nos champs brûlent et nous regardons ailleurs. Les Français sauront-ils sacrifier leurs plats cuisinés sous blister pour soutenir le labourage et le pâturage, leurs deux mamelles ?
Aux fourches, citoyens ! Rats des villes, soutenez les rats des champs, ils vous nourrissent.
Michel Lebon
Français de souche : cette expression de bon sens, sans velléité, est ostracisée par la Police de la Pensée pour laquelle il n’est pas bon d’avoir une souche, donc des racines, une histoire, une culture.
L’oligarchie préfère les nomades.
Malheureusement j’ai bien peur que ni le monde rural ni les Français dans leur ensemble ne sachent préserver leurs valeurs…
Il me semble que tout le monde s’est encore une fois laissé endormir par de traitresses paroles…
les pleurs et grincements de dents sont pour bientôt… mais il sera trop tard pour geindre !
Comment peut-on encore croire ces fieffés traitres à notre belle France ! Ils méritent la corde…
Pauvre monde rural, un sacrifié de plus sur l’autel de la mondialisation, après les ouvriers, les employés, les fonctionnaires, la jeunesse, la vieillesse, les PME, les artisans, les commerçants… et j’en passe…
À qui au prochain tour ?
L’eau n’est pas encore bouillante, sans doute, et la grenouille pourrait encore sauter… Bon peut être la prochaine fois…
Ceux qui dirigent la France : des traitres inféodés à « l’Union Européenne ». Cette « Union Européenne », notre véritable problème.
Excellent, belle trouvaille le couple Macro/Van der La Hygiène…
ho nonnnnnnnn