Nous avons déjà gagné dans le futur !
Philippe Guillemant a réagi à notre article du 2 février 2024 intitulé Le pessimisme d’Onfray, ou l’optimisme de Guillemant ?, dans un premier temps sur son canal Télégram, puis directement auprès de notre rédaction. Voici son commentaire à notre article :
Je n’aime pas cette comparaison : Le pessimisme d’Onfray contre mon optimisme.
Je n’aime pas être comparé à un philosophe, ni à un politique, ni même à un scientifique aussi illustre soit-il.
Je ne reproche rien à l’auteur de cette comparaison qui pourrait d’ailleurs être un ami, ni même à Onfray, toujours très intéressant même s’il a pris des positions largement discutables…
Tout cela m’invite à me positionner dans le « je », alors que je préfèrerais paraître dans le « jeu ».
Je n’aime pas me laisser piéger dans ce jeu de l’égo qui joue (sans le savoir) à être dans le « je ».
Je préfère un autre jeu : celui de l’émerveillé ! Quésaco ? Désolé, c’est peut-être juste dans mon ADN. Et alors ?
Je suis réellement émerveillé par la réalité de la chute évidente … de tout ce qui nous aliène : elle est en cours et elle est passionnante.
Je ne sais pas comment expliquer cette nouvelle réalité, si mal interprétée ou perçue, à mon sens, par les pessimistes. Ça me fait presque du mal par empathie de me sentir bien.
Pourquoi sont-ils pessimistes ? Je vais donc me risquer à des hypothèses…
• Croient-ils à la fin du monde ?
• Au fait que le carbone va nous détruire ?… Sérieusement ?
• Au fait que toutes les exponentielles sur la fin des ressources nous permettant de subsister ne font que croître ?
• Au fait que toutes les fausses guerres qu’aucun d’entre nous n’a désirées ont une autre origine que la monnaie ?
Réalités ou illusions ?
Autant de questionnements autour d’un avenir sombre.
Alors que pour rester ancrés, on peut aussi interpréter tout cela comme une bonne nouvelle, surtout lorsque tout est systématiquement raté au regard des volontés qui en sont à l’origine, volontairement ou non…. Pardon ! Et pardon de m’en réjouir !
Pourquoi penser si négativement que tout va mal ? Ne serait-ce pas un aveu d’impuissance ? Pour quoi faire ? Pour expliquer qu’on a fait ce qu’on a pu mais que là, on est désolé, parce qu’on ne voit pas comment on pourrait empêcher le monde d’aller vers sa ruine ?
N’est-ce pas fonctionner, comme on dit, dans l’ancien paradigme ?
Hum !!! Considérons que cette idée n’est pas encore comprise.
Donc, OK, considérons simplement l’idée que le pessimisme n’est pas une bonne façon de construire son propre avenir…
Dans ce cas, considérons l’hypothèse suivante : et si cette ruine était, au contraire, un passage obligé vers un nouveau monde ?
Mieux encore : et si ce nouveau monde était déjà là, parce qu’il a déjà poussé, par ici et par là ?
Évidemment, seuls ceux qui me comprennent savent que cela est vrai, car tout dépend d’où l’on regarde ?
Alors, que faire pour les autres ?
Que dire pour commencer ? Si vous saviez à quel point je me sens bien ! (Pardon, c’est interdit !)
Mon mot de la fin : Ayez confiance, ayez la foi en qui vous êtes, et tout ira bien !
Ça marche pour moi, alors pourquoi pas pour vous ?
J’entends : vous n’êtes pas libres ? Dans ce cas tout s’explique.
La solution : libérez-vous, cela reste toujours un choix, quelle qu’en soit la difficulté.
Nombre d’amis sont passés par là et je n’en connais aucun qui l’ait regretté.
À bon entendeur salut !
Cela demande du courage, c’est clair.
J’ai le droit de vous le dire, car je ne vis que par ce courage, et je m’en réjouis !
Rassurez-vous, oserais-je dire : Nous avons déjà gagné dans le futur !
Je dis cela à ceux qui pourront « vibrer » cette conviction, mais d’un point de vue rationnel, cela ne veut rien dire.
N’empêche que, c’est ceux-là même qui sont du côté de la raison ! 😉
Philippe Guillemant
Bravo !
Une différence fondamentale entre les deux est le type de pensée :
La pensée vivante du cœur en opposition à celle de l’intellect.
Ce qui vient de l’intellect est une pensée morte.
Celle du cœur est vivante et suscite la confiance en soi, aux autres et en l’avenir.