Trop d’enseignants se sentent impunis
Un certain nombre de « cadres de l’Éducation nationale », émanation du mouvement intitulé « Contre l’extrême droite » — qui comporte quand même 15 769 supporters — a lancé une pétition sur le site américain change.org pour « désobéir au gouvernement ». Voici le libellé complet de cette pétition :
Fonctionnaires d’Etat, en conscience et en responsabilité nous n’obéirons pas.
Nous sommes des femmes et des hommes à la tête d’établissements scolaires, dans les écoles, les collèges ou les lycées de France.
Nous sommes Inspecteurs ou Inspectrices de l’Education Nationale.
Nous sommes des cadres de l’Education nationale, chargé.es de faire appliquer les orientations gouvernementales.
Nous le faisons depuis des années, parfois des dizaines d’années.
Nous le faisons avec loyauté, sérieux, impartialité et rigueur.
Nous le faisons sous des gouvernements de droite, de gauche, du centre.
Nous le faisons sous l’autorité de ministres de droite, de gauche, du centre.
Nous le faisons en fonctionnaire, en serviteur de l’Etat.
Le 8 juillet prochain, l’extrême-droite peut être au pouvoir.
Demain, peut-être, notre prochain ministre issu de ses rangs exigera des cadres que nous sommes d’appliquer des directives, de mettre en œuvre des politiques ou d’organiser un enseignement en opposition avec les valeurs républicaines qui fondent nos métiers et justifient nos engagements.
Nous ne l’accepterons pas. En conscience et en responsabilité, nous n’obéirons pas.
Parce que nous servons l’Etat, nous déclarons dès aujourd’hui qu’aucun d’entre nous n’appliquera de mesures qui contreviendraient aux valeurs de la République. Nous ne serons pas les exécuteurs d’une politique contraire aux principes qui fondent notre attachement au service public d’éducation.
Nous le disons maintenant avant qu’il ne soit trop tard, avant que notre Ecole ne soit dévoyée, instrumentalisée et serve un projet politique funeste.
À l’heure où nous écrivons ces lignes, cette pétition a recueilli 2 453 signatures
Bientôt 2 500, et ce n’est pas fini(1). Il y a donc en France plus de 2 500 fonctionnaires qui s’affichent publiquement contre le suffrage universel, et donc contre la démocratie.
Ces personnes bafouent publiquement leur devoir de réserve
La Direction de l’information légale et administrative (attaché au Premier ministre) a récemment rappelé (en octobre 2023) :
Le 23 octobre 2023 – Direction de l’information légale et administrative (Premier ministre)
Devoirs de réserve, de discrétion, de neutralité et secret professionnels dans la fonction publique
Vous êtes agent public (fonctionnaire ou contractuel), vous êtes soumis aux devoirs de réserve et de neutralité, à une obligation de discrétion professionnelle et, dans certains cas, vous êtes tenu au secret professionnel. Nous vous détallons ici en quoi consistent ces différentes obligations.
Si ces signataires bafouent ainsi ces directives qui constituent le socle de leur fonction, c’est qu’ils se sentent impunis.
Toutes ces personnes devraient être licenciées sur le champ. Macron l’a bien fait avec le personnel soignant licencié sans indemnité au motif qu’il refusait une injection d’une potion expérimentale qui s’est révélée être profondément morbide. Si Macron l’a fait pour les infirmiers et les infirmières, pourquoi ne le fait-il pas pour les enseignants ? Et ce d’autant que le motif est bien plus grave.
Maniant une rhétorique retorse, ces fonctionnaires refusent le suffrage universel au nom des valeurs de la démocratie
Nous pourrions peut-être avoir un peu d’indulgence s’ils étaient performants dans leur métier. Mais non : le niveau scolaire et universitaire baisse depuis des décennies. L’école n’est plus l’ascenseur social qu’elle a longtemps été. La sélection ne fonctionne plus au mérite mais à l’argent comme l’avait dénoncé Pierre Bourdieu dès 1964. Ces enseignants devraient faire montre d’un peu de retenue.
Ces donneurs de leçons se drapent dans les Valeurs de la République
Et bien, parlons en des valeurs de la république ! Nous écrivions hier que nous n’avions pas les mêmes valeurs. Quelles sont les valeurs de ces fonctionnaires ? La protection des nombreux pédophiles qui sévissent au sein de l’Éducation nationale ? L’enseignement de la sexualité dès le plus jeune âge ? L’invitation de drag-queens dans les écoles primaires ?
Ou encore le mépris du travail, de l’œuvre bien faite ? Le mépris de la rigueur ? Du respect ?
Le futur Premier ministre, quel qu’il soit, devra licencier tous ces anti-démocrates prétentieux et pleutres (car ils se sentent protégés). Ce sera facile, il dispose de tous leurs noms.
NDLR : notre illustration à la une : Paul-Antoine Martin, auteur du Clan des Seigneurs
Suivre le nombre de signataires ici
Cela fait 55 ans que « l’éducation nationale » est devenue gauchiste, après 68.
Une démission ou une révocation de ces grands démocrates, fonctionnaires donc payés par les contribuables, permettrait, enfin, de dégraisser le fameux mammouth de l’EN.
Tout à fait, personne ne se souvient de leur utilité…
Ces grands penseurs sont bien planqués dans leur bureaux capitonnés, c’est pas eux qui se prennent des insultes, des coups de couteaux, des coups tout courts ou des décapitations.
Honte à eux qui chérissent tout ce qui est à l’envers.
Ils devraient méditer ce qu’Esaie dit dans son livre (5−20−21):
« Malheur à ceux qui appellent le mal bien, et le bien mal,
Qui changent les ténèbres en lumière, et la lumière en ténèbres,
Qui changent l’amertume en douceur, et la douceur en amertume !
Malheur à ceux qui sont sages à leurs yeux, et qui se croient intelligents !… »
En réalité, ils se dédouanent avant l’heure et cet engagement ne sert strictement à rien, si ce n’est à montrer qu’ils sont toujours dans le camp du bien…
Qui peut croire que le RN ne défend pas les valeurs de la République ? C’est à mourir de rire !
Bonjour ,
Si cette liste de « courageux » était diffusée au plus grand nombre, ça serait intéressant de la connaitre, et si on refusait de payer nos impôts pour éviter de compromettre ces intouchables avec notre argent !!!
Ces gauchos sont responsables de l’état catastrophique de l’éducation de nos enfants et de leur endoctrinement sectaire et ils osent l’ouvrir ?!?! Mais qu’on les dégage au plus vite, ces parasites, ces malfaiteurs !
Et c’est comme ça depuis 1985 !!! Syndicats compris !!! Demandez aux mairies FN. Dès la semaine qui suit, elles sont au TAS et marchent en crabe ! Démocratie à un tuyau et faut occulter sociétalement cette couleuvre en payant taxes & impôts par dessus le marché, une DETTE de plus de 3 000 milliards d”€ !
C’est qui les fascistes ?
Nous ? Ou plutôt eux !
S’ils étaient un peu cohérents, ces signataires DÉMISSIONNERAIENT !
Si, si ! Je ne plaisante pas.
S’ils n’acceptent pas le verdict du Peuple, et qu’ils ne peuvent plus exercer leur mission supérieure d’endoctrinement de nos enfants, ils DÉMISSIONNENT !
Cela se pratique régulièrement « dans le privé » : si on n’est pas d’accord et qu’on est « cadre », on se barre.
Compte tenu de leurs compétences élevées en maints domaines, tous ces enseignants — « cadres » — n’auraient pas de mal à se faire embaucher en entreprise.