On est trop nombreux, urbi et orbi : l’habitat

22 octobre 2021 | 9 Commentaires 

Ainsi que nous l’an­non­cions dans notre article On est trop nom­breux, urbi et orbi : l’automobile du 26 sep­tembre 2021, voi­ci aujourd’­hui notre Home, sweet home : l’ha­bi­tat.

Son père les a fait entrer, sa fille devra les loger

C’est la ministre délé­gué char­gé du Logement Emmanuelle Wargon qui s’y colle, dans une décla­ra­tion fra­cas­sante : « Il faut soit empi­ler, soit éta­ler ». Pour elle, la mai­son indi­vi­duelle est un non-sens éco­lo­gique, éco­no­mique et social. Pour cette bour­geoise qui habite une vil­la cos­sue à Saint-Mandé, le modèle du pavillon avec jar­din n’est plus sou­te­nable car il relève d’un fonc­tion­ne­ment dépen­dant de plus en plus de la voi­ture indi­vi­duelle. L’habitat, l’au­to, la boucle est bou­clée : on est trop nom­breux. La France compte aujourd’­hui 70 mil­lions d’habitants alors que nous n’é­tions que 50 mil­lions du temps de son papa Lionel Stoléru, ancien conseiller de Valéry Giscard d’Estaing et secré­taire d’État char­gé de la condi­tion des tra­vailleurs manuels et immi­grés (gou­ver­ne­ments Barre). L’INSEE pré­voit que la France comp­te­ra 75 mil­lions de com­men­saux(1) en 2060. Comment loger cette fourmilière ?Wargon-Stoléru - habitat

Elle n’a pas tort, malheureusement

Dans un autre article inti­tu­lé Confinement, vers l’humanité en bat­te­rie, nous fai­sions les « ver­tus » du confi­ne­ment comme une alter­na­tive à la sur­po­pu­la­tion mondiale.

La socié­té s’organise : ensei­gne­ment à domi­cile, télé­tra­vail. On nous invite à ne plus sor­tir… C’est clair, à près de huit mil­liards d’êtres humains, bien­tôt dix, quinze, on ne pour­ra plus se bala­der, voya­ger, vivre, sans mettre en péril les éco­sys­tèmes, la couche d’ozone et j’en passe.

Voilà la société qui se dessine :

« Pour ame­ner les hommes à vivre entiè­re­ment en public, on ne se contente pas de les ras­sem­bler en masse à toute occa­sion et sous n’importe quel pré­texte ; on veut encore les loger, non pas seule­ment dans des ruches comme nous le disions pré­cé­dem­ment, mais lit­té­ra­le­ment dans des ruches de verre, dis­po­sées d’ailleurs de telle façon qu’il ne leur sera pos­sible d’y prendre leurs repas qu’en com­mun ; les hommes qui sont capables de se sou­mettre à une telle exis­tence sont vrai­ment tom­bés à un niveau infra­hu­main, au niveau, si l’on veut, d’insectes tels que les abeilles et les four­mis ; et on s’efforce du reste, par tous les moyens, de les dres­ser à n’être pas plus dif­fé­rents entre eux que ne le sont les indi­vi­dus de ces espèces ani­males, si ce n’est même moins encore. » (René GuénonLe Règne de la Quantité et les Signes des Temps – 1945)

En Marche vers la modernité

Faute de pou­voir éta­ler nos mai­son­nettes, il nous fau­dra les empi­ler. Et si notre loge­ment-contai­ner béné­fi­cie­ra encore d’un accès vitré sur l’ex­té­rieur, luxe suprême, on pour­ra encore faire pous­ser du per­sil et un plant de tomates sur le bal­con pour faire plai­sir aux Verts.

Pavillon banlieue

Hier, 40 mil­lions de Français

Habitat Algeco

Demain 80 mil­lions de Français

Il y aurait bien une solu­tion : dis­tri­buer des capotes et virer cette engeance d’é­narques au Pouvoir(2).

Prochain épi­sode de « On est trop nom­breux » : la nourriture.

Michel Lebon

(1) Commensal-aux : ani­mal ou végé­tal vivant asso­cié à un autre d’une espèce dif­fé­rente et pro­fi­tant de ses ali­ments sans lui por­ter préjudice.

(2) Emmanuelle Wargon est l’ar­ché­type même de la caste diri­geante grand-bour­geoise et tech­no­cra­tique. Jugez du peu :

Emmanuelle Wargon, repré­sen­tante d’in­té­rêts et femme poli­tique fran­çaise, née Stoléru, le 24 février 1971 à Neuilly-sur-Seine (Hauts-de-Seine), d’o­ri­gine juive, elle est l’en­fant unique de Lionel Stoléru (1937−2016), secré­taire d’État de 1976 à 1981 sous la pré­si­dence Giscard d’Estaing puis de 1988 à 1991 sous la seconde pré­si­dence de François Mitterrand, et de son épouse Francine Wolff, énarque et admi­nis­tra­trice de la ville de Parisest une haute fonc­tion­naire.
Elle est diplô­mée de l’École des Hautes Études Commerciales de Paris (HEC), de l’Institut d’Études Politiques de Paris (Sciences-Po) et de l’École Nationale d’Administration (ENA).
Elle pan­toufle entre la haute admi­nis­tra­tion et le pri­vé (en tant que « direc­trice de la com­mu­ni­ca­tion et des affaires publiques » du groupe Danone, c’est-à-dire lob­byiste) [source Wikipedia]

9 Commentaires 

  1. Wargon a bien appris sa leçon et aura un bon point… Elle applique le plan du grand reset, ça les ennuie que l’on puisse être auto­nome avec le pota­ger, le pou­lailler, le ver­ger, etc. Ils pré­fèrent nous cloî­trer comme des lapins pour mieux nous contrô­ler… J’ai hâte de me retrou­ver avec 10 migrants afghans entas­sés dans 30 m² pour sau­ver la planète…foutaises monu­men­tales… Les zélites gardent tous les pri­vi­lèges et nous les res­tric­tions, c’est comme les pri­va­ti­sa­tions uni­que­ment pour les béné­fices par contre natio­na­li­sa­tion pour les déficits…

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  2. Pourquoi en arrive t‑on a cette situa­tion de sur­peu­ple­ment, sim­ple­ment parce que l” »homme » ne res­pecte tout sim­ple­ment les règles qui régissent la Vie, les lois natu­relles. Alors on a trou­vé la « guerre » régu­la­trice, régu­la­trice de rien du tout puisque l’on favo­rise dans un sys­tème disons capi­ta­liste aux cou­leurs sociales, le détour­ne­ment des richesses aux seuls pro­fits de la soi-disant élite… de mes fesses.
    Regardez ce qui se passe lorsque qu’un peuple se trouve bien dans ses bas­kets, il ne se repro­duit plus assez au grand dam des finan­ciers.
    Pour les peuples pauvres c’est le contraire : leur sécu­ri­té sociale et leur retraite c’est tout bon­ne­ment les enfants qui ont pu sur­vivre, qui l’as­surent, alors on en fait plus car pertes dues aux mala­dies, la faim, la guerre, etc…
    Non si on laisse faire la Nature, il n’y a plus de pro­blème ! Il manque à ce monde la sagesse du gagnant-gagnant… la sagesse qui régule en par­fait équi­libre avec les res­sources qu’offre la « Taire ».

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  3. La France a fait un gros pro­grès en ce sens en offi­cia­li­sant l’ho­mo­sexua­li­té. Il ne lui reste plus qu’à l’en­sei­gner dans les écoles, col­lèges et lycées et en fonc­tion du clas­se­ment sco­laire et pour l’a­mé­lio­ra­tion de l’es­pèce humaine, les plus mau­vais devront prendre l’en­ga­ge­ment d’être homo­sexuels. Et là, comme la France est le pays des Droits de l’Homme et du Citoyen, tous les pays sui­vront. Ainsi la popu­la­tion moniale régres­se­ra, la consom­ma­tion et la pol­lu­tion dimi­nue­ront et tout sera pour le mieux dans le meilleur des mondes.

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  4. Je n’ai pas com­pris pour­quoi les wokes n’ont pas encore débou­lon­né la sta­tue de Pasteur qui est à l’o­ri­gine des vac­cins et de l’hy­giène cor­po­relle qui ont per­mis à la popu­la­tion mon­diale de croître à l’in­fi­ni, alors qu’a­vant, avec les épi­dé­mies et les guerres, la popu­la­tion se régu­lait d’elle même, comme les ani­maux et les végétaux.

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  5. Le fond du pro­blème, ce sont les guerres !
    Il y a une place inoc­cu­pée gigan­tesque sur notre pla­nète qui pour­rait héber­ger du monde si les guerres inces­santes et per­ma­nentes ne les contrai­gnaient pas à fuir. L’Afrique est sous peu­plée, la Sibérie, les USA ont des immen­si­tés non culti­vées, non peu­plées.
    Ce n’est qu’une ques­tion de volon­té d’en­tente globale !

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    • Réponse à Deschamps :
      Ce sujet reste bien un tabou. Vous NE VOULEZ PAS affron­ter CE pro­blème.
      Pourquoi ?
      Toute enti­té vivante sur la pla­nète régule sa popu­la­tion natu­rel­le­ment : les plantes, les rats, les four­mis, etc. et pas les hommes ?
      Pourquoi serions nous INCAPABLES de dire : Stop ! Là on arrête, on com­mence à s’en­tas­ser. Je pense que l’on s’en­tasse dès lors qu’on construit un étage. Un étage, c’est déjà la sur­po­pu­la­tion car l’homme n’est pas fait pour vivre empi­lé.
      Et puis vous dites que l’Afrique dis­pose d’im­men­si­tés non culti­vées et non peu­plées. Alors pour­quoi les popu­la­tions afri­caines viennent-elles s’en­tas­ser en France ? Ce n’est pas la guerre qui est en cause. C’est un argu­ment fal­la­cieux.
      En fait les guerres ont joué un rôle de régu­la­teur démo­gra­phique jus­qu’à pré­sent. Mais main­te­nant qu’il n’y a plus de guerres, la popu­la­tion sature la pla­nète.
      Il faut donc le cou­rage, oui le COURAGE, d’af­fron­ter ce pro­blème car la sur­vie de l’hu­ma­ni­té tout entière est en jeu.
      Ou bien on régule intel­li­gem­ment, ou bien on fait des guerres.
      Je pré­fère la pre­mière solution.

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  6. Si vous pre­nez toute la popu­la­tion mon­diale elle tient dans le del­ta du Rhône
    Arles St Marie de “à mer et fos
    Le reste est vide

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  7. Ne prend-on pas le pro­blème à l’envers ?
    Les cam­pagnes sont dépeu­plées.
    La popu­la­tion s’en­tasse en ville parce que tout est fait pour qu’il en soit ain­si.
    En ville et en cages à lapins, quelle est la qua­li­té de vie, quel bon­heur, quel bien-être sont pos­sibles ?
    En situa­tion de sur­vie, les ins­tincts prennent le des­sus sur la sagesse et le bon sens.
    Se ques­tion­ner sur la sur­po­pu­la­tion dans un tel contexte n’a pas vrai­ment de sens.

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    • À Serge :
      Donc il ne faut pas se ques­tion­ner sur la sur­po­pu­la­tion ? C’est ça ?
      On fait comme Alphonse Allais qui pré­co­ni­sait déjà en 1860 : « Il fau­drait construire les villes à la cam­pagne, l’air y est plus sain ».
      Tout va bien…

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