Mercosur en vue : éradication du cheptel français… et de nos paysans avec !

par | 30 juillet 2025 | 1 com­men­taire

Il n’y a rien de plus ter­rible pour un éle­veur que d’assister à la mise à mort bru­tale des bêtes qu’il a soi­gnées, sélec­tion­nées et choyées pen­dant de longues années afin qu’elles pro­duisent le meilleur lait dans cette région de Savoie et Haute Savoie, célèbre pour ses huit grands fro­mages que sont l’AOP Abondance, l’AOP Beaufort, l’AOP Chevrotin, l’IGP Emmental de Savoie, l’IGP Raclette de Savoie, l’AOP Reblochon, l’AOP Tome des Bauges, l’IGP Tomme de Savoie. (AOP : appel­la­tion d’origine pro­té­gée, IGP : indi­ca­tion géo­gra­phique protégée).

Fromages Savoie - AOP IGP

Selon Thomas Dantin, pro­duc­teur et pré­sident de l’Association des Fromages de Savoie, 186 tonnes de fro­mage qui repré­sentent 2 mil­lions d’euros sont blo­quées, inter­dites à la vente, par les ser­vices éta­tiques, à la suite de la détec­tion de cas de Dermatose Nodulaire Contagieuse (DNC) dans le chep­tel savoyard, alors que cette mala­die ani­male, bien réper­to­riée, ne se trans­met pas à l’homme par quelque canal que ce soit. Qu’est-ce qui jus­ti­fie cette interdiction ?

Le retour à la terre

Des géné­ra­tions de pay­sans se sont suc­cé­dé sur cette terre rude de haute mon­tagne où ils ne pou­vaient vivre que grâce à l’élevage.
« Vivre et tra­vailler au pays » : le slo­gan des pre­miers éco­los soixante-hui­tards, qui avait fleu­ri sur les terres arides du Larzac durant la période d’abondance des « trente glo­rieuses », avait per­mis aux filles à papa de jouer quelque temps aux ber­gères avant de rega­gner le cocon fami­lial et d’épouser quelqu’un de plus sérieux – et de plus for­tu­né – que leur petit ami fumeur de hachich qui les avait accom­pa­gnées dans leur uto­pie sous contrôle paren­tal. 
Les jeunes pay­sans qui reprennent de nos jours l’exploitation de leurs parents ne sont pas de doux rêveurs ; ils payent le prix (fort) de leur fidé­li­té à leur lignage et à la terre qui les porte.
C’est le cas de Pierre-Jean Duchêne, 28 ans, éle­veur à Entrelacs. Il est cou­ra­geux, tra­vailleur, lucide, amou­reux de ses vaches et de son métier. Il a contrac­té un prêt de 600 000 euros et créé un emploi pour l’aider dans son tra­vail qui l’occupe tous les jours ; il n’est pas aux 35 heures.

Abattre tout le troupeau pour un seul cas détecté

HappyCow - La vache heureuse

« HappyCow » – La vache heu­reuse – Le comble de l’avanie

Le 29 juin 2025, les ser­vices sani­taires ont détec­té dans son chep­tel deux cas de Dermatose Nodulaire Contagieuse (DNC), une mala­die pro­pa­gée par une mouche qui pique les bêtes ; cette mala­die est sans dan­ger pour l’homme ; les pre­miers cas sont appa­rus en Sardaigne et en Italie avant de se répandre en Savoie. Les deux vaches ont été aus­si­tôt abat­tues. Il n’a rien pu faire contre la déci­sion de jus­tice(1) qui a ordon­né l’abattage de tout son trou­peau, mal­gré la mobi­li­sa­tion des éle­veurs locaux, qui étaient venus à plus de 200 pour l’aider à empê­cher le mas­sacre. Peine per­due, la tota­li­té de son trou­peau (123 bêtes) a été sacri­fiée, les pay­sans étaient déses­pé­rés ; comme ils le sont depuis bien long­temps ; vous ne pou­vez igno­rer que deux pay­sans se sui­cident tous les jours ; 529 en 2016, et ça ne va pas en s’arrangeant. « L’État a joué la montre », dénonce Christian Convers, copré­sident de la Coordination rurale des Savoie. Lui aus­si a écla­té en san­glot dans l’a­près-midi. Pour l’é­le­veur, aus­si secré­taire géné­ral de la Coordination rurale, le choc est immense, « c’est comme quand on perd quel­qu’un de sa famille quand on perd tout un trou­peau. Je pense que ça ne va pas être simple pour lui dans les jours qui viennent.ʺ

Les ser­vices vété­ri­naires sont res­tés une bonne par­tie de la jour­née dans le han­gar de son exploi­ta­tion et les forces de l’ordre ont été pré­sentes en nombre à l’en­trée pour évi­ter tout blo­cage. La pré­fec­ture de la Savoie, elle, est for­melle : pour éra­di­quer ce virus, confor­mé­ment à la régle­men­ta­tion euro­péenne, lors­qu’un bovin est infec­té, c’est bien tout le trou­peau qui doit être abat­tu ». [source : Ici, Pays de Savoie]
Relisez les phrases en gras ci-des­sus : il semble bien que les inter­ve­nants repré­sen­tant l’Etat dans cette affaire (pré­fètes – toutes les deux des femmes -, gen­dar­me­rie, ser­vices sani­taires), aient reçu des ordres stricts pour la régler au plus vite au détri­ment des éle­veurs, ne res­pec­tant même pas les pro­cé­dures légales.

Pourquoi un tel empressement ? Quel est l’enjeu pour le gouvernement ?

1‑Réaction politique

Une réponse est don­née par Florian Philippot, pour l’instant, le seul res­pon­sable poli­tique(2) à dénon­cer per­ti­nem­ment cette énorme machi­na­tion qui se trame der­rière ce que « nos » gou­ver­nants veulent faire appa­raître comme une navrante fata­li­té alors qu’ils ne font que suivre à la lettre l’agenda mon­dial afin d’éradiquer sur l’ensemble de la pla­nète la classe pay­sanne.
Cette volon­té de voir dis­pa­raître les pay­sans se tra­duit concrè­te­ment dans dif­fé­rents domaines et par de mul­tiples façons. Florian Philippot nous en donne quelques exemples.
On retrouve tou­jours Bill Gates der­rière tous ces coups tor­dus des­ti­nés à rem­pla­cer la nature : humaine, ani­male ou végé­tale par des pro­duits arti­fi­ciels, de sub­sti­tu­tion ou de syn­thèse.
Bill Gates apporte 33 mil­lions d’euros à Galvmed, une socié­té qui mène des recherches sur les vac­cins et médi­ca­ments vété­ri­naires ; l’ob­jec­tif est « d’ai­der les ani­maux à sur­vivre grâce aux vac­cins et à la géné­tique et les aider à pro­duire davan­tage », explique Bill Gates dans une vidéo publiée sur Twitter. (Les Échos, 3 février 2018) ; comme si les ani­maux avaient besoin de vac­cins et de géné­tique pour sur­vivre ! En fait, il s’agit de rem­pla­cer la viande natu­relle par de la viande syn­thé­tique, tout comme nos « élites » ont essayé de nous faire ava­ler des cou­leuvres mais aus­si, et ce n’est pas une image, des insectes.
• Ouest-France s’est inté­res­sé à un rap­port de la Cour des comptes dans un article du 26 mai 2023 : « Dans un récent rap­port, la Cour des comptes a récla­mé la réduc­tion du chep­tel bovin pour réduire l’empreinte car­bone, déclen­chant l’incompréhension voire la colère de nom­breux éle­veurs ». Trois jours après la publi­ca­tion du rap­port de la Cour des comptes qui dresse un « bilan défa­vo­rable de l’élevage bovin pour le cli­mat(3) » (Ouest-France du 24 mai 2023), l’incompréhension voire la colère des éle­veurs ne semble pas retom­ber. Exaspérés par le bal­lot ministre de l’Économie, Bruno Le Maire, qui van­tait les mérites envi­ron­ne­men­taux des sub­sti­tuts de viande, une tren­taine de membres de la FNB (Fédération Nationale Bovine), asso­cia­tion spé­cia­li­sée de la FNSEA, avaient, le 25 mai 2023, occu­pé, pen­dant une heure et demie, le par­vis du minis­tère de l’Économie.

Bruno Lemaire - Viande sans protéines animales

Mercredi 17 mai 2023, Bruno Le Maire inau­gure une usine « 100% végé­tale » qui pro­duit des nug­gets, des steaks, des sau­cisses sans pro­téines ani­males. « La viande végé­tale géné­re­rait 12 fois moins de CO2 et néces­si­te­rait près de trois fois moins d’eau qu’un kilo de viande ani­male » a expli­qué le ministre de l’Économie qui vou­lait mettre l’é­co­no­mie russe à genoux [source].

La France, pre­mier pro­duc­teur euro­péen de viande bovine et deuxième trou­peau lai­tier der­rière l’Allemagne, abrite envi­ron 17 mil­lions de têtes de bovins. Or, l’élevage bovin compte pour 11,8 % des émis­sions de gaz à effet de serre (GES) du pays, en rai­son du méthane éruc­té par les bovins (45 % des émis­sions agri­coles fran­çaises). La réduc­tion des émis­sions de méthane est déjà en cours. Presque natu­rel­le­ment. Avec les départs en retraite et les ces­sa­tions d’activités, l’hexagone a per­du près de 800 000 vaches (lait et viande) en six ans…
ʺOn atten­dait de la puis­sance publique un plan de sau­ve­tage, pas de des­truc­tionʺ, a réagi Patrick Bénézit. Le pré­sident de la FNB et éle­veur allai­tant dans le Cantal, a dénon­cé, au pas­sage, les accords de libre-échange qui visent à impor­ter de la viande bovine d’Australie (24 000 tonnes), du Canada (50 000 tonnes), du Mexique (20 000 tonnes), « sans par­ler des 100 000 tonnes de l’accord de libre-échange Mercosur-Union euro­péenne, en négo­cia­tion depuis des années et que la France refuse pour le moment de signer. »
C’était en 2023 : la France a donc signé ce trai­té et pré­pare son appli­ca­tion qui abou­ti­ra à la dis­pa­ri­tion de l’élevage fran­çais. En effet, cette réduc­tion bais­se­rait de 25% le chep­tel bovin lai­tier et de 33% le chep­tel bovin autre que lai­tier.
Cette « appa­ri­tion mys­té­rieuse », comme dit Florian Philippot (et sou­daine, ajou­te­rions-nous) de cette mala­die ani­male est le signe d’une manœuvre qui se cache der­rière « la régle­men­ta­tion euro­péenne », (« C’est pas moi, c’est l’Europe ! »), qui, d’ailleurs, même si elle déres­pon­sa­bi­lise nos ins­ti­tu­tions natio­nales, ne fait que sou­li­gner l’impuissance des pays y adhé­rant et la main­mise de cette ins­ti­tu­tion non élue sur nos liber­tés et nos modes de vie(4).

2‑Réactions syndicales

Le seul res­pon­sable syn­di­ca­liste pay­san à avoir com­pris qu’il fal­lait s’extraire à tout prix de l’Union euro­péenne est Sébastien Béraud, inter­ro­gé ici par François Asselineau(5) ; Sébastien Béraud a créé un nou­veau syn­di­cat pay­san pro-Frexit, Verte France ; il peut être joint à cette adresse cour­riel : epis43@protonmail.com

Dans cet entre­tien, Béraud nous rap­pelle qui est Arnaud Rousseau, le pré­sident de la FNSEA, prin­ci­pal syn­di­cat agri­cole en France, bien en cour dans les hautes sphères des pou­voirs poli­tiques, indus­triels et finan­ciers. C’est le chef d’une entre­prise de pro­duc­tion de céréales de plus de 700 hec­tares en Seine-et-Marne, il a diri­gé la Fédération fran­çaise des pro­duc­teurs d’o­léa­gi­neux et de pro­téa­gi­neux (2007−2023).
Rousseau est pré­sident du conseil d’administration d’Avril, groupe indus­triel et finan­cier de la filière fran­çaise des huiles et pro­téines végé­tales(6), Pour l’exercice de cette fonc­tion, il a per­çu en 2022 un reve­nu annuel de 187 000 € brut.

Groupe Avril

There is ano­ther way ! Le choix d’une autre voie : celle de la dis­pa­ri­tion des pay­sans.
Le Groupe Avril, pré­si­dé par le pré­sident de la FNSEA, ne s’en cache même pas.

Arnaud Rousseau est depuis avril 2023 le pré­sident de la puis­sante Fédération natio­nale des syn­di­cats d’ex­ploi­tants agri­coles (FNSEA).
Ce por­trait res­semble à celui, plus modeste cepen­dant, du séna­teur Duplomb que Sébastien Béraud connaît bien puisque c’est son voi­sin avec lequel il a été briè­ve­ment asso­cié : Duplomb est membre de la Fédération dépar­te­men­tale des syn­di­cats d’ex­ploi­tants agri­coles (FDSEA), pré­sident des Jeunes agri­cul­teurs de la Haute-Loire, pré­sident de la chambre d’a­gri­cul­ture de la Haute-Loire ; il est par­ti­san, per­sonne n’en sera éton­né, d’une agri­cul­ture pro­duc­ti­viste, c’est-à-dire qui bou­le­verse nos pay­sages en abat­tant les haies de nos champs pour créer à la place des champs de mono­cul­ture à perte de vue.

Sénateur Laurent Duplomb

Laurent Duplomb, un séna­teur au ser­vice de la FNSEA

Élu séna­teur de la Haute-Loire, il est à ce titre à l’o­ri­gine de la loi qui porte son nom, qui auto­rise à nou­veau l’emploi d’un pes­ti­cide de la famille des néo­ni­co­ti­noïdes reti­ré du mar­ché en rai­son de sa toxi­ci­té sur les humains et les abeilles, d’où la forte oppo­si­tion que cette loi a sou­le­vée.
De 2014 à 2017, il est pré­sident de la région Massif cen­tral et il siège au conseil de sur­veillance de la marque lai­tière Candia.

Comment est-il pos­sible que de tels per­son­nages puissent repré­sen­ter les pay­sans alors qu’ils en sont les pires enne­mis ?

La vaccination animale est-elle dangereuse pour l’humain ?

Les ser­vices de san­té ani­male annoncent la vac­ci­na­tion de 310 000 vaches. Un coût énorme pour l’État qui prend tout en charge. N’oublions pas cepen­dant que l’État, c’est nous, et nous savons que la France et l’Union euro­péenne ne s’intéressent guère au mon­tant de leurs dépenses, comme si cette charge n’allait pas inévi­ta­ble­ment retom­ber sur les contri­buables. Après moi, le déluge. En fait, c’est la ruine de la France et de l’Europe qui est ici recher­chée sans même ten­ter de cacher cet objec­tif. Le gou­ver­ne­ment fran­çais tra­vaille pour la dis­pa­ri­tion de la France au pro­fit de l’Union euro­péenne, jamais au pro­fit des Français, l’Union euro­péenne tra­vaille pour la dis­pa­ri­tion de l’Europe au pro­fit de l’Amérique et du consor­tium mon­dia­liste, jamais au pro­fit des Européens.
Dans son blog, Patrice Gibertie, agré­gé d’his­toire, pro­fes­seur de Chaire Supérieure en éco­no­mie et en géo­po­li­tique, nous décrit une situa­tion à l’inverse de ce qui se passe en France et, d’une manière géné­rale, en Occident : les bovins atteints de LSD sont sépa­rés du trou­peau et trai­tés à l’Ivermectine, notam­ment. C’est en Inde. Aucun vac­cin. Aucun abat­tage. Les ani­maux gué­rissent après 15 jours de trai­te­ment. « En Inde, dans le dis­trict de Dhamtari, au Chhattisgarh, six bovins ont été trou­vés atteints de LSD. Le diag­nos­tic de la mala­die a été éta­bli sur la base d’une com­bi­nai­son de lésions cli­niques et d’un diag­nos­tic de labo­ra­toire par RT-PCR. Les bovins pré­sen­tant des signes cli­niques impor­tants ont été immé­dia­te­ment sépa­rés des ani­maux sains. Tous les ani­maux ont été trai­tés avec des anti­bio­tiques, des anal­gé­siques, de l’Ivermectine et du com­plexe B pen­dant une semaine. Tous les ani­maux se sont réta­blis après deux semaines de trai­te­ment. »
Ce qui prouve bien que la méthode employée par l’Union euro­péenne cache une idéo­lo­gie, pour le moins, mais plus sûre­ment une pra­tique mafieuse de cor­rup­tion dans l’intérêt unique du cor­rom­pu et du cor­rup­teur : vendre et ache­ter tou­jours plus de vac­cins qui tue­ront tou­jours plus de bêtes et, si ces bêtes peuvent trans­mettre leur mala­die à l’humain, c’est encore mieux : si les vaches ne meurent pas de la mala­die, elles mour­ront du vac­cin, une chance au grat­tage, une chance au tirage, on fait d’une pierre deux coups, comme on l’avait déjà fait pour le tan­dem Covid-vac­cin pour les humains.
Faut-il rap­pe­ler que l’objectif n°1 de la Secte mon­diale qui nous dirige est la réduc­tion de la popu­la­tion humaine mais aus­si ani­male par tous moyens comme nous l’avons expli­qué maintes fois dans ces colonnes.
En effet, si cette mala­die ani­male, comme bien d’autres, n’est pas trans­mis­sible direc­te­ment à l’humain, elle peut l’être au stade sui­vant, celui de la vac­ci­na­tion des bêtes, qui est bien plus dan­ge­reuse pour l’Homme.

Jean-Marc Sabatier est doc­teur en bio­chi­mie, cher­cheur fran­çais recon­nu pour ses contri­bu­tions signi­fi­ca­tives à la concep­tion de médi­ca­ments, à la chi­mie des pep­tides et à l’étude des mala­dies infec­tieuses, en par­ti­cu­lier durant la pan­dé­mie de COVID-19. Il a occu­pé des postes émi­nents dans diverses ins­ti­tu­tions de recherche, notam­ment le CNRS et l’INSERM.
Dans cette vidéo(7), Jean-Marc Sabatier nous met en garde contre la consom­ma­tion de viandes vac­ci­nées à l’ARN mes­sa­ger qui peuvent trans­mettre à l’humain les mala­dies dont elles sont porteuses.

Je ne par­le­rai pas aujourd’hui d’autres fléaux qui ont été inven­tés par les mon­dia­listes pour pour­rir la vie des agri­cul­teurs mais aus­si celle des humains d’une manière géné­rale ; ces catas­trophes tournent toutes autour des mani­pu­la­tions du cli­mat que la Secte a mises en place : éoliennes, 5G, éner­gie solaire pho­to­vol­taïque, j’en passe et de plus tristes.
Toutes ces mani­pu­la­tions aux­quelles nous sou­mettent nos élites psy­cho­pathes sont inutiles en Europe et encore plus en France. Notre pays dis­pose de richesses natu­relles innom­brables sur sa terre et sous sa terre, d’un cli­mat géné­reux mais tem­pé­ré et d’un peuple pay­san voué à sa terre et à ses com­pa­triotes ; nous n’avons nul besoin de nous appro­vi­sion­ner à l’autre bout du monde pour nous nour­rir ; nous pou­vons vivre en par­faite autar­cie, dans un échange apai­sé avec nos proches voi­sins euro­péens dès l’instant où nous choi­si­rons de le faire en abat­tant les pra­tiques qui ont mon­dia­li­sé nos échanges. Il nous faut retour­ner aux anciennes pra­tiques de proxi­mi­té, de loca­lisme qui nous ont tou­jours aidés à vivre dans un monde har­mo­nieux, entre hommes et bêtes.

Et je veux rap­pe­ler les belles phrases d’Oswald Spengler quand il par­lait du monde pay­san dans son ouvrage Le déclin de l’Occident : « Avec ses toits muets sem­blables à des col­lines, avec ses fumées ves­pé­rales, ses fon­taines, ses enclos, son bétail, le vil­lage est com­plè­te­ment per­du, ali­té, dans le pay­sage. Le sen­ti­ment de l’enchaînement à la terre, de la plante cos­mique, ne s’est expri­mé nulle part avec autant de force que dans ces vieilles cités minus­cules, à peine plus éten­dues qu’un car­re­four, autour d’un mar­ché, d’un châ­teau ou d’un sanc­tuaire(8). »

Pierre-Émile Blairon

« Au-delà de la tris­tesse, c’est la colère qui domine. Parce que Pierre-Jean Duchêne a dépo­sé un recours devant le Conseil d’État lun­di soir, assurent les repré­sen­tants locaux de la Coordination rurale, pour sus­pendre la déci­sion admi­nis­tra­tive qui auto­ri­sait l’a­bat­tage total de son trou­peau. Sauf que les ser­vices de l’État sont inter­ve­nus avant que ce recours ne soit enre­gis­tré. » (Ici Pays de Savoie)

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Avons-nous à espé­rer que les autres poli­ti­ciens (excep­tés, bien sûr, ceux qui prônent le Frexit), sui­vront son exemple ? Nous n’y croyons guère : ils sont com­plices puisqu’européistes, et, donc, mon­dia­listes, l’Union euro­péenne n’étant qu’une cour­roie de trans­mis­sion de l’idéologie mondialiste.

Q

Les mil­liers de tan­kers qui sillonnent les mers du monde, les mil­liers d’avions qui occupent l’espace aérien, les dizaines de mil­lions de vaches indoues, bré­si­liennes, argen­tines, etc. qui, en l’absence de toute contrainte d’ordre éco­lo­gique, pol­luent des mil­liers de fois plus que notre pauvre petit pays, sont-ils pris en compte ?

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Le groupe Avril béné­fi­cie de sub­ven­tions, notam­ment de la part de l’État fran­çais et de l’Union euro­péenne.
Un récent rap­port de la Cour des comptes euro­péenne a poin­té des lacunes dans la tra­ça­bi­li­té des sub­ven­tions ver­sées à des enti­tés, y com­pris celles ayant des objec­tifs com­mer­ciaux, ce qui pour­rait inclure des groupes comme Avril.
Ce qui fait dire à https://www.mediapart.fr/journal/economie-et-social/290224/le-groupe-avril-preside-par-le-patron-de-la-fnsea-carbure-aux-frais-de-l-etat : « Le groupe Avril, pré­si­dé par le patron de la FNSEA, car­bure aux frais de l’État. L’entreprise d’Arnaud Rousseau est deve­nue lea­der sur le mar­ché des « bio­car­bu­rants ». Son or jaune, c’est le col­za. La socié­té a pros­pé­ré grâce à une régle­men­ta­tion sur mesure et à un impor­tant rabais fis­cal. » Amélie Poinssot, 29 février 2024

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La Roue et le Sablier, page 175, Pierre-Émile Blairon

Pierre-Émile Blairon - La roue et le sablier - Bagages pour franchir le gué

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Les articles du même auteur

Pierre-Émile Blairon

Pierre-Émile Blairon est l’auteur d’un cer­tain nombre de livres liés à l’Histoire, notam­ment de la Provence, de Nostradamus à Giono et à la fin du Cycle :

1 commentaire

  1. Le monde pay­san ne s’est pas fait que des amis ! Faut vivre à leurs proximité(e)s, ou emprise directe, pour mieux voir la face cachée de cer­tains maqui­gnons avides, aux abois … Bien sûr c’est dra­ma­tique, mais sur­tout pour les bes­tiaux qui en sont des vic­times col­la­té­rale, tota­le­ment inno­centes ! Le reste ?!… La cupi­di­té, l’a­vi­di­té, sont rare­ment bien loin !… L’instruction, n’ap­pa­rait fina­le­ment de n’être pas que la solu­tion … Le com­por­te­men­ta­lisme socié­tal est stratégique !

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