France d’abord !

Trump America frst Always

La nou­velle Amérique de Donald Trump base sa doc­trine sur deux slo­gans : America first et Make America great again.
Le pre­mier signi­fie : L’Amérique d’abord et le second : Rendons sa gran­deur à l’Amérique !
Donald Trump a ras­sem­blé ces deux slo­gans en une atti­tude clai­re­ment expri­mée : l’Amérique doit retrou­ver sa puis­sance, fon­dée sur son génie entre­pre­neu­rial cou­plé à sa foi chré­tienne : Bible and busi­ness, deux pivots essen­tiels de la vie amé­ri­caine qui la rat­tachent à ses ori­gines fon­da­trices : les pilgrims.

La nou­velle Russie qui est née après l’effondrement du com­mu­nisme n’a pas de slo­gan mais sa conduite se base sur ce qui l’a déter­mi­née : sa spi­ri­tua­li­té, son âme, ce qui a été appe­lée : l’âme russe, un concept défi­ni par deux de ses plus grands génies lit­té­raires, Pouchkine et Dostoïevsky(1) ; de manière plus pro­saïque, à notre époque contem­po­raine, la nou­velle âme russe consiste, pour le plus grand pays du monde englo­bant onze fuseaux horaires, à pui­ser dans ce qu’il y a de meilleur dans ses dif­fé­rentes com­po­santes et ce qu’il y a de meilleur dans son histoire.

Poutine - Russie Unie

Единая Россия (Russie unie), fon­dée en 2001, est le prin­ci­pal par­ti poli­tique russe, domi­nant la scène poli­tique sous l’influence de Vladimir Poutine

La nou­velle Chine s’ap­puie éga­le­ment sur le patrio­tisme éco­no­mique pour sou­te­nir son déve­lop­pe­ment. Le gou­ver­ne­ment chi­nois pro­meut acti­ve­ment l’a­chat de pro­duits et ser­vices natio­naux à tra­vers des cam­pagnes comme « Made in China » et des poli­tiques favo­ri­sant les entre­prises locales, notam­ment dans les sec­teurs stra­té­giques comme la tech­no­lo­gie (ex. Huawei, BYD). Ce patrio­tisme éco­no­mique est éga­le­ment visible dans les appels à sou­te­nir les marques chi­noises face aux concur­rents étran­gers, sou­vent relayés par les médias d’État et ampli­fiés sur des pla­te­formes comme Weibo. Des boy­cotts de marques étran­gères (comme Nike ou H&M) ont été encou­ra­gés tan­dis que l’o­li­gar­chie mon­dia­liste veut l’interdire.

China First

Qui mieux que l’Inde pou­vait décrire le patrio­tisme éco­no­mique chi­nois ?(2)

Chine d’a­bord s’ins­crit dans une stra­té­gie plus large pour atteindre la domi­na­tion dans des indus­tries clés (semi-conduc­teurs, IA).

Il n’y a pas de nou­velle France ; face à ces trois géants, elle aurait pu se réveiller dans le cadre d’une nou­velle Europe des peuples ; mais le des­tin de la France et celui de l’Europe ont été détour­nés, comme nous l’avons maintes fois expli­qué, par le rapt amé­ri­cain d’après-guerre qui les ont contraintes à se sou­mettre aux dik­tats poli­tiques et cultu­rels amé­ri­cains, eux-mêmes déva­lués dans le sata­no-mon­dia­lisme woke, avant que Trump n’y mette le holà.
« L’Europe se fera au bord du tom­beau » : on a faus­se­ment attri­bué cette cita­tion vision­naire à Nietzsche ; elle n’en reste pas moins valide. En atten­dant, les véri­tables Européens de cœur, quel que soit leur pays d’origine, ne sou­haitent qu’une chose : voir la dis­pa­ri­tion de cette fausse Europe mon­dia­liste qui nous a été impo­sée et qui détruit nos pays et nos vies en se trans­for­mant de plus en plus vite en un monstre tota­li­taire tota­le­ment cor­rom­pu.
Quelques signaux élec­to­raux récents semblent indi­quer que les peuples euro­péens réa­lisent enfin qu’ils ont été mani­pu­lés pen­dant de longues années et sou­mis à l’emprise d’un énorme men­songe.
En atten­dant cette hypo­thé­tique réveil, les Français, comme les autres Européens, doivent, eux aus­si, retrou­ver, au moins indi­vi­duel­le­ment, pour chaque peuple, les valeurs qui ont fait leur gran­deur, comme le sug­gé­rait le vice-pré­sident amé­ri­cain J.D. Vance.

Quelles valeurs françaises ?

Jean-Marie Le Pen a eu le mérite de por­ter l’étendard d’une France du réveil qui récla­mait, en pre­mier lieu, le retour à la pré­fé­rence natio­nale. Le talent ora­toire, le cou­rage dont il a fait preuve et sa rési­lience à contrer toutes les attaques dont il était constam­ment l’objet, hono­raient le per­son­nage, cer­tains de ses éga­re­ments qu’il vou­lait facé­tieux ont eu rai­son de l’homme ; et c’est sa fille qui lui a don­né le coup de grâce.

Jean-Marie Le Pen - France d'abord

Jean-Marie Le Pen était cepen­dant por­teur de toutes les valeurs qui ont fait que la France éclai­rait le monde par sa culture et son intel­li­gence avant la catas­trophe révo­lu­tion­naire qui, par une confon­dante inver­sion des valeurs, se pré­sen­tait comme le nou­veau « mou­ve­ment des Lumières ».
Les valeurs qui ont fait la renom­mée de la France n’étaient pas des valeurs bour­sières.
C’étaient les valeurs che­va­le­resques éla­bo­rées ini­tia­le­ment au Moyen-Âge, valeurs authen­ti­que­ment aris­to­cra­tiques, (« aris­to­cra­tie » signi­fiant le gou­ver­ne­ment des meilleurs) et authen­ti­que­ment indo-euro­péennes, tirant donc leur légi­ti­mi­té dans nos plus anciennes ori­gines.
Nous avons expo­sé dans le détail le conte­nu de ces valeurs dans un article pré­cé­dent(3).
Il suf­fi­sait, pour un grand par­ti natio­nal, de suivre ce che­min pour, a mini­ma, conser­ver l’identité du peuple fran­çais et pré­ser­ver les bases d’un renou­veau.
C’est alors même que le peuple fran­çais affir­mait sa volon­té de renouer avec ses valeurs ances­trales en votant mas­si­ve­ment pour le Rassemblement National que ce der­nier, sous la direc­tion de Marine Le Pen, s’est acti­vé à ne sur­tout rien faire dans le sens de ce renou­veau natio­nal et s’est entiè­re­ment don­né à un Ordre mon­dial deve­nu mori­bond après la vic­toire de Trump aux États-Unis.
Nous nous trou­vons donc à sou­te­nir une Union euro­péenne pré­sen­tant toutes les carac­té­ris­tiques d’un État tota­li­taire en com­plet déca­lage avec les aspi­ra­tions des peuples qui le com­posent.
Sur le plan poli­tique, l’adhésion du RN à l’Ordre mon­dial par l’intermédiaire de sa cour­roie de trans­mis­sion dite « euro­péenne » l’a conduit à nier toutes ses valeurs et, donc, à bafouer l’espérance des Français.
Les valeurs che­va­le­resques ne consistent pas seule­ment à défendre la veuve et l’orphelin ; elles exigent aus­si de ne pas occul­ter « le mas­sacre des inno­cents » dont se rend cou­pable le par­ti de Marine Le Pen en s’alignant sur les direc­tives de l’Ordre mon­dial en déshé­rence ; deux exemples :
• Le RN, à pré­sent contrô­lé par le Pouvoir en place, ne cesse de se com­pro­mettre avec l’Ordre mon­dial en admet­tant le mas­sacre en cours de la mino­ri­té pales­ti­nienne (50 000 morts, femmes et enfants, à ce jour) sous pré­texte qu’Israël se « défend ». Cette fausse oppo­si­tion élue, qui ne s’intéresse qu’à pré­ser­ver ses pré­bendes, ne doit pas espé­rer qu’Israël vien­dra aider ses élec­teurs lorsque le dji­had sera déclen­ché en France, Israël ne s’intéresse qu’à Israël. Et les inté­rêts de la France ne sont pas ceux d’Israël.
• Autre prise de posi­tion aber­rante qui va à l’encontre des valeurs fran­çaises : l’acharnement avec lequel ce par­ti veut prou­ver qu’il se situe dans « le camp du bien » en mani­fes­tant son mépris pour le peuple russe ; c’est ain­si que son Président, le jeune et ambi­tieux Bardella n’a pas hési­té à se com­pro­mettre en mili­tant pour la sai­sie (en clair : le vol) des avoirs russes en Europe.

Jordan Bardella - Volodymyr Zelinsky - Bruxelles - 19 octobre 2024

Rappelons que, en 2022, tar­di­ve­ment et après maintes ter­gi­ver­sa­tions, la Russie est inter­ve­nue en Ukraine afin de pro­té­ger ses res­sor­tis­sants rus­so­phones du Donbass qui se fai­saient mas­sa­crer par les ota­no-ukrai­niens depuis 2014 (14 000 morts sans que cela ne dérange l’Europe de Bruxelles pen­dant 8 longues années).

Il ne faut pas tout mélan­ger,
• poli­tique inté­rieure (ce n’est pas parce qu’on condamne le mas­sacre des Palestiniens qu’on est pro-LFI),
• poli­tique exté­rieure (ce n’est pas parce qu’on condamne le mas­sacre des rus­so­phones qu’on est pro-russe).
La France ne doit avoir de pré­oc­cu­pa­tion que de ses propres inté­rêts d’abord, comme tous les pays du monde et, en atten­dant des jours meilleurs, elle est tenue de pré­ser­ver ses valeurs si dure­ment et si noble­ment acquises.

Pierre-Émile Blairon & Georges Gourdin


Note com­plé­men­taire : notre illus­tra­tion à la une repré­sente l’in­signe du Régiment de Marche de la Légion Étrangère, deve­nu plus tard le 3e REI (3e Régiment Étranger d’Infanterie)

« Tous les Russes de l’avenir se ren­dront compte que se mon­trer un vrai Russe, c’est cher­cher un vrai ter­rain de conci­lia­tion pour toutes les contra­dic­tions euro­péennes ; et l’âme russe y pour­voi­ra, l’âme russe uni­ver­sel­le­ment uni­fiante qui peut englo­ber dans un même amour tous les peuples, nos frères » (Dostoïevski, Discours sur Pouchkine (1880).
Une défi­ni­tion on ne peut plus d’actualité qui montre com­bien la Russie était ori­gi­nel­le­ment proche de l’Europe.

Q
China First - Quatrième couverture

Le pro­gramme d’é­change de jeunes Inde-Chine était une approche nou­velle géné­ra­tion visant à ren­for­cer les rela­tions bila­té­rales et la confiance mutuelle entre l’Inde et la Chine. Lancé en novembre 2006, il a per­mis l’é­change réci­proque d’une pre­mière cohorte de 100 jeunes délé­gués des deux pays ; cette ini­tia­tive s’est pour­sui­vie les années sui­vantes. L’objectif à long terme de cet échange était de pro­mou­voir les contacts inter­per­son­nels entre les deux pays afin de sti­mu­ler les échanges d’i­dées et le par­tage de connais­sances sur les aspects socio-éco­no­miques, cultu­rels et de déve­lop­pe­ment. Cet ouvrage se concentre sur la sixième cohorte de ce pro­gramme d’é­change, qui s’est tenue du 19 au 29 sep­tembre 2011. Cette visite, consi­dé­rée comme l’é­vé­ne­ment le plus mar­quant de l’his­toire des rela­tions diplo­ma­tiques indo­chi­noises, a éga­le­ment été orga­ni­sée à la veille du 60e anni­ver­saire de l’é­ta­blis­se­ment des rela­tions diplo­ma­tiques entre la République de l’Inde et la République popu­laire de Chine.

Cette visite a été une révé­la­tion pour les délé­gués indiens, qui ont pu décou­vrir un éven­tail riche et varié d’ac­ti­vi­tés de déve­lop­pe­ment chi­noises, sou­vent uniques et inno­vantes. Parmi celles-ci figu­raient le tou­risme spor­tif, le tou­risme indus­triel, l’é­thique du tra­vail chi­noise, leur patrio­tisme, leur enga­ge­ment envi­ron­ne­men­tal, et bien d’autres encore. L’auteur, un agent expé­ri­men­té du déve­lop­pe­ment de la jeu­nesse qui a accom­pa­gné la délé­ga­tion de 200 per­sonnes en Chine en 2011, pré­sente son expé­rience. Il est convain­cu que nous pour­rions apprendre beau­coup de la Chine si nous pou­vions mettre en œuvre nombre de ses pro­grammes inno­vants. Cela contri­bue­rait à pro­pul­ser notre éco­no­mie sur une tra­jec­toire de crois­sance rapide.

Le Dr Salam D. Singh est uni­ver­si­taire et agent de déve­lop­pe­ment de pro­fes­sion. Il est actuel­le­ment coor­di­na­teur jeu­nesse de dis­trict au Nehru Yuva Kendra Sangathan, minis­tère de la Jeunesse et des Sports du gou­ver­ne­ment indien, et est actuel­le­ment en poste à Shillong, dans l’État du Meghalaya. Il met en œuvre de nom­breux pro­grammes de construc­tion natio­nale du gou­ver­ne­ment cen­tral, mobi­li­sant les jeunes au niveau local.

Par le pas­sé, l’au­teur a publié des ouvrages et des articles sur les Volontaires des Nations Unies, le volon­ta­riat et le déve­lop­pe­ment de la jeu­nesse. Il a éga­le­ment pré­sen­té de nom­breuses com­mu­ni­ca­tions lors de sémi­naires natio­naux et inter­na­tio­naux, en Inde et à l’é­tran­ger, axés sur la jeu­nesse. En 1991, il s’est ins­crit au Programme des Volontaires des Nations Unies à Genève pour un ser­vice com­mu­nau­taire en Indonésie et a obte­nu son doc­to­rat sur les acti­vi­tés du pro­gramme VNU. Il est asso­cié à l’Association inter­na­tio­nale pour l’ef­fort béné­vole (IAVE), États-Unis, depuis 2001. En 2011, il a été l’un des chefs de groupe de la délé­ga­tion his­to­rique de la jeu­nesse indienne, forte de 500 membres, qui a visi­té dif­fé­rentes villes, dont Shanghai, Pékin et Nanjing, en Chine, dans le cadre du pro­gramme d’é­change de jeunes Inde-Chine, qui fait l’ob­jet de ce livre. En 2012, il a été nom­mé membre du groupe de tra­vail natio­nal char­gé d’exa­mi­ner les pro­grammes pour la jeu­nesse du pays par le minis­tère indien de la Jeunesse et des Sports.

Son pro­chain livre, à paraître pro­chai­ne­ment, s’in­ti­tule « Le Bon Dictateur : Le Mauvais Dictateur ».

Q

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