J’ai peur des chauves-souris !
On a une chance sur un million de rencontrer une chauve-souris enragée
Faut quand même savoir qu’il y a un Chinois qui est arrivé à cette conclusion : « On a une chance sur un million de rencontrer une chauve-souris virussée sur le marché de Wuhan ».
Admettons. En attendant, pas de bol c’est arrivé, la rencontre a eu lieu. Mais qu’est-ce donc ce coronavirus ?
Le virus est à la biologie ce que la mécanique quantique est à l’univers. Ni un être vivant ni minéral, comme la matière n’est ni ici ni là, bref inclassable. Aujourd’hui les scientifiques n’ont pas tranché. Responsable du petit rhume à la grippe saisonnière, en passant par divers fléaux comme rougeole, rage, variole, SIDA, Ebola et corona…
Le miasme infiniment petit est supposé exister depuis nos chimistes « Pasteur » mais ne sera découvert que dans les années trente avec le microscope électronique. Et pour cause, le squatter de cellule ne fait guère plus d’1/100.000 de millimètre. Ce chiffre ne parlant pas, il suffit de penser qu’il y a des milliards de virus dans un litre d’eau de mer. Imaginez ce que vous avaler en buvant la tasse. Il y en a tout autant dans un pangolin, une huître…
Nous avons dans notre corps dix fois plus de virus que de cellules (l’unité du vivant). Quand vous éternuez, vous projetez à quelques 200 km/h quelques millions de virus dans la pièce, comme un aérosol.
Sur les milliards de virus différents, mutants, présents dans la nature, les utiles, les inutiles, les inoffensifs, en 2018 on recense 129 espèces de virus impliqués dans des maladies humaines. Mais combien d’autres à découvrir avec la même sidération mondiale pour ce corona ? Une chose est sûre, un autre arrivera demain, plus dévastateur sans doute. Il faut s’y préparer et pas comme les amateurs français qui nous ont gouvernés jusqu’à ce jour et ont pillé nos services de santé.
• Il y a peu de temps, les « No borders » nous imposaient leur monde sans frontières. Aujourd’hui, tous les pays retrouvent les vertus de ces frontières : la Chine, Les États-unis, l’Allemagne etc. Tous, non la France fait encore de la résistance au nom de son universalisme tragiquement pathétique aujourd’hui.
- Il y a peu de temps, l’Open Society du grabataire Soros imposait avec sa fortune colossale, à toutes nos élites, son monde ouvert à tous les vents, à tous les miasmes. Aujourd’hui, à son âge 89 ans, s’il est contaminé, il aura à peu près 80% de chances d’y passer. (Pas de commentaires, restons dignes).
- Il y a peu de temps, on vantait les mérites du « vivre-ensemble ». Aujourd’hui, il faut s’écarter à plus d’un mètre de ses propres enfants, de ses parents pour respecter les conséquences des politiques désastreuses. Le terme élégant est choisi : Distanciation sociale. Interdiction d’être à deux dans la même auto, interdiction d’aller bronzer sur la plage, on peut difficilement tomber plus bas.
Michel Lebon
Il n’a pas été question de comparaison avec les bactéries dans mon article, je n’ai parlé que de virus.
Pour rester dans les chiffres (peu compréhensibles par les réfractaires aux mathématiques), il y a dans le corps :
– 10 puissance 13 cellules (comprendre un nombre suivi de treize zéros)
– 10 puissance 14 bactéries
– 10 puissance 15 virus
Plus simplement, nous hébergeons dix fois plus de virus que de bactéries.
Ensuite, infectés ou pas, nous envoyons bien dans l’air des millions de virus en éternuant, en toussant et tout simplement en respirant.
Attention : vous faites l’amalgame entre bactérie et virus. La bactérie est un micro-organisme autonome avec un métabolisme propre. Pas le virus qui a besoin de rentrer dans une cellule pour vivre et se multiplier. Ça fait une énorme différence.
S’il est juste de dire que nous vivons avec 10 fois plus de bactéries en nous que de cellules constituantes, il est faux de prétendre que nous expectorons des millions de virus lors d’un éternuement. Sauf, évidemment, si nous sommes infectés. Mais, à ce stade, la maladie serait déjà horriblement avancée