Confinement à deux vitesses
Les forces de l’ordre on reçu des consignes pour renforcer les contrôles dans le cadre du confinement de la population liée à l’épidémie au coronavirus. La pression a été mise sur les policiers pour verbaliser les gens qui ne respectent pas le confinement. En règle générale, les braves gens s’appliquent à respecter les consignes mais, parfois, l’air frais procure tellement de bonheur que certains s’attardent un peu plus que n’autorise le précieux « Ausweiss ».
Mon voisin de palier vient d’en faire les frais. Contrôlé à 200 mètre de chez lui, il avait dépassé le délai imparti (pour les sorties dites « sportives ») de… 5 minutes ! Grave erreur. La sanction est tombée : 135 euros ! Je tiens à souligner que notre résidence est en limite de commune, en pleine campagne. Là où il a été pris en flagrant délit, à supposer qu’il fût positif, le contrevenant ne risquait de contaminer personne à part les sangliers et les pies ! Et ce ne sont pas les cinq minutes excédant le temps réglementaire qui auraient fait courir plus de risque à ces pauvres bêtes.
Dans le même temps, dans les 600 « cités interdites » de la République, on va et on vient comme on veut, sans se préoccuper de la fameuse dérogation, bien sûr, on déambule, on se rassemble, on s’attroupe et on trompe son ennui en tendant des embuscades aux policiers… Lesquels ne sont pas vraiment là pour le contrôle des dérogations de sortie. L’extrême contraire de la situation décrite plus haut.
Pas plus tard qu’hier, dans la nuit du 7 au 8 avril, des policiers sont tombés dans un guet-apens alors qu’ils intervenaient dans la cité des Indes à Sartrouville (Yvelines) où on leur avait signalé des feux de mobiliers urbains. Une quarantaine d’individus les attendaient, cagoulés, munis de barres de fer et de cocktails Molotov. Ce sont eux évidemment qui avaient allumé les feux pour attirer la police dans leur quartier. Utilisant des conteneurs à ordures et des amas de pierres ils avaient érigé des barricades. Lorsque les renforts de la brigade anticriminalité (BAC) d’Argenteuil ont débarqué, ils ont été pris pour cible : tirs de mortier de feux d’artifice, jets de cocktails Molotov et divers projectiles. Il fallut faire usage de grenades incapacitantes pour repousser les assaillants, nous dit Le Parisien.
Selon les médias qui ont rapporté ces événements, les voyous voulaient se venger de l’arrestation d’un individu originaire du quartier. Celui-ci aurait été poursuivi par les policiers suite à un refus d’obtempérer alors qu’il roulait à scooter sans casque. Le conducteur se serait alors réfugié dans la cité des Indes à Sartrouville, se trouvant ainsi protégé par les bandes de « jeunes ». Ces derniers ont estimé que les policiers de la BAC avait commis une « bavure » lorsque ses agents s’en sont pris à un « jeune » qui tentait de récupérer le scooter laissé à l’abandon dans un buisson près de la cité.
Dans ces territoires perdus de la République, ces faits divers se déroulent au quotidien. Ces populations, majoritairement exogènes, ont clairement basculé dans la dissidence et la criminalité, notamment dans le trafic de stupéfiants, et bravent régulièrement les lois de l’État et les forces de l’ordre. Rien d’étonnant, dès lors, à ce qu’elles ne respectent pas le confinement.
On a donc, d’un côté, une Institution qui met des moyens disproportionnés pour traquer les personnes qui ne respectent pas le confinement (drones, hélicoptères) avec des forces de l’ordre qui se montrent impitoyables et, de l’autre côté, on a ces zones de non-droit qui ont fait sécession et qui ne respectent plus aucune règle. Là, ce sont les délinquants qui contrôlent et sanctionnent les flics !
Ce traitement à deux vitesses est symptomatique de ce qu’est devenu notre pays. Un territoire où l’autorité de l’État s’exerce encore qui se réduit chaque jour un peu plus, au gré d’une immigration incontrôlée, et une islamisation qui avance toujours plus loin ses pions. Et comme si cela ne suffisait pas, il paraît que des Français dénoncent déjà leurs voisins qui ne respectent pas le confinement. Ce qui n’a rien d’étonnant quand on voit que des infirmières sont invitées, par lettres anonymes, à déménager.
Envahisseurs plus dénonciations : c’est reparti comme en 40 !
Charles ANDRÉ
Je ne vois pas en quoi le fait de dénoncer son voisin qui ne respecte pas le confinement serait infamant ?
Si votre voisin, c’est Ahmed qui habite la même cité que vous et qui fait du rodéo pendant des heures en bas de votre immeuble, le dénoncer à la Police serait non pas infamant mais un acte d’héroïsme patriotique… vu les représailles qui s’ensuivraient !
Mais je doute fort que l’auteur de l’article, Mr Charles ANDRE, ait songé à ce cas de figure en parlant de dénonciation. Au contraire, les gens qui n’habitent pas en centre ville mais dans des quartiers périphériques dotés de parcs et d’espaces verts ont bien raison de tenter de s’aérer un peu.
Ce confinement décrété par un gouvernement d’imbéciles incompétents n’a aucune raison d’être s’il n’est pas accompagné d’une campagne massive de TESTS et d’une distribution générale de matériels sanitaires préventifs (masques, gels hydroalcooliques…) et SURTOUT DE LA FERMETURE TOTALE DES FRONTIERES NATIONALES avec contrôle sanitaire rigoureux des arrivants… C’est ce qu’a fait l’Allemagne, où du coup, le confinement n’a pas été jugé utile.