Ma semaine d’observation de l’info (9 août 2020)

Chronique du Kali-Yuga

Dimanche 2 août 2020

En 1975, dans une atmo­sphère pas­sion­née, Simone Veil fai­sait voter sa loi auto­ri­sant l’a­vor­te­ment. Formidable avan­cée pour les uns, encou­ra­ge­ment à l’ho­mi­cide pour les autres, comme d’ha­bi­tude, la véri­té se situait entre les deux, et comme d’ha­bi­tude une porte entr’ou­verte allait se trans­for­mer en une immense baie vitrée per­met­tant aujourd’­hui 230 000 avor­te­ments par an.
Il y a effec­ti­ve­ment un monde entre un avor­te­ment en cas de viol ou d’in­ceste et un avor­te­ment concluant une gros­sesse déclen­chée chez des spor­tives pour une accé­lé­ra­tion du phé­no­mène hor­mo­nal en vue de per­for­mances accrues tel que cela se dérou­lait de manière pro­gram­mée dans l’ex-URSS.
Le refus total de l’a­vor­te­ment abou­tis­sait très sou­vent à des drames per­son­nels fami­liaux chez de très jeunes filles mises devant un choix plus que dif­fi­cile à assu­mer.
Mais la loi sur la bio-éthique votée la semaine der­nière par l’Assemblée vient de per­mettre aux extrêmes fémi­nistes de pous­ser encore un peu plus loin leur logique mor­bide. L’avortement sera désor­mais pos­sible jus­qu’au 9e mois, en cas de « détresse psy­cho-sociale » !
Qui défi­ni­ra cette détresse psy­cho-sociale ? N’y a t‑il pas plus sub­jec­tif que ce genre de constat ? Qui pour­ra confir­mer un tel diag­nos­tic ? Qui pour­ra affir­mer que la femme n’est pas en état de simu­la­tion, l’é­tat de gros­sesse engen­drant faci­le­ment cette sen­sa­tion ?
L’action des fémi­nistes tend à aban­don­ner tout ce qui fait la femme. Bientôt dans cette lignée, nous aurons des uté­rus arti­fi­ciels. Alors on pour­ra se pas­ser des femmes. Elles auront tout gagné.Loi avortement

Lundi 3 août 2020

« Nous sommes la deuxième vague », c’é­tait l’un des slo­gans scan­dés par les mani­fes­tants sous un soleil de plomb à Berlin dimanche 1er août. La mobi­li­sa­tion, bap­ti­sée « La fin de la pan­dé­mie – Jour de la liber­té », esti­mée par la police et les médias à quelque 20 000 per­sonnes voire moins, a comp­té en fait d’a­près les docu­ments pho­tos ou les vidéos au moins 500 000 mani­fes­tants, sur la grande ave­nue Unter der Linden, pas­sant sous la porte de Brandebourg pour s’é­ti­rer tout le long de Tiergarten (illus­tra­tion ci-des­sous : vous vous ferez votre propre idée).
Cette mani­fes­ta­tion visait à faire recon­naître la liber­té de tout un cha­cun. « Les masques sont des muse­lières » comme on pou­vait le lire sur plu­sieurs affiches.
« Notre demande est de reve­nir à la démo­cra­tie » décla­rait un des mani­fes­tants.
Les Allemands dénon­çaient ain­si la stra­té­gie de la peur éla­bo­rée par leur gou­ver­ne­ment pour mieux les asser­vir.
Une autre mani­fes­tante expli­quait sans détour : « Les gens qui ne s’in­forment pas d’eux-mêmes, à l’in­verse de nous, res­tent igno­rants et croient ce que le gou­ver­ne­ment leur dit. Ils entrent dans la peur que le gou­ver­ne­ment nous met dans la tête. Et la peur affai­blit le sys­tème immu­ni­taire ».
À noter que durant la mani­fes­ta­tion un nombre très faible de per­sonnes por­tait un masque, quant à la dis­tan­cia­tion sociale… on n’en parle même pas !Manifestation Berlin - Contre le masque et la peur - Juillet 2020

Mardi 4 août 2020

Bientôt la fin du liquide ?
Vos médias ont tous par­lé cette semaine de la dis­pa­ri­tion de 2100 dis­tri­bu­teurs de billets en France en un peu plus d’un an. J’ai même enten­du sur une chaîne TV, que le Covid en était en par­tie res­pon­sable, les gens n’o­sant plus tapo­ter sur les cla­viers de peur d’être conta­mi­nés… Ben voyons.
La sup­pres­sion du cash est dans les car­tons des banques depuis long­temps, mais la déci­sion n’est pas facile à impo­ser en France, pays du bas de laine. Alors, il faut y aller, comme tou­jours, par la bande, en agis­sant mas­qué, ça tombe bien par les temps qui courent.
Explication : vous pos­sé­dez une carte ban­caire. Il y a envi­ron 70% de chance que ce soit une carte Visa. Et bien la socié­té envi­sage de faire inter­dire les paie­ments en liquide à leurs clients, c’est à dire des mil­liers de petites entre­prises, d’ar­ti­sans de com­mer­çants, de res­tau­rants, chez qui vous vous ser­vez tous les jours. La socié­té Visa leur offri­ra jus­qu’à 10 000$ de rabais dans leurs coti­sa­tions pour qu’ils s’é­quipent avec leur nou­velle tech­no­lo­gie de paie­ments si ceux-ci acceptent de refu­ser défi­ni­ti­ve­ment les paie­ments en espèces. Et ce n’est qu’un début.
Cela se passe aux USA … mais comme pour le reste, cela arri­ve­ra bien­tôt chez nous…Carte Visa

Mercredi 5 août 2020

Suite à la grande mani­fes­ta­tion qui s’est dérou­lée à Berlin le wee­kend der­nier, les mou­ve­ments anti-masques com­mencent à voir le jour en France. Pour eux l’o­bli­ga­tion d’être mas­qué est inef­fi­cace, et reste un moyen pour les auto­ri­tés de fli­quer les citoyens. Ces oppo­sants au masque ne sont pas encore très nom­breux, mais le mou­ve­ment s’or­ga­nise, en par­ti­cu­lier sur les réseaux sociaux. Certains appellent à une déso­béis­sance totale, d’autres au boy­cott des lieux où il faut abso­lu­ment être mas­qué pour entrer. Les pre­miers défient les auto­ri­tés en publiant des sel­fies démas­qués dans des maga­sins ou sur les mar­chés des grandes villes.
Pour les autres, beau­coup de gens disent qu’ils ne vont plus dans cer­tains maga­sins, ou alors tentent d’y aller. Si on leur dit « Portez un masque !», alors ils n’entrent pas.Pas de masqueLes élus reçoivent éga­le­ment de plus en plus de cour­rier d’é­lec­teurs se plai­gnant de cette atteinte à leurs liber­tés.
Parmi les rai­sons de ce refus, une petite par­tie esti­mant que le masque est dan­ge­reux pour la san­té, d’où la publi­ca­tion sur le net de fausses « dis­penses de port du masque », mais la plu­part croient à une manœuvre du gou­ver­ne­ment afin de main­te­nir un état de panique dans la popu­la­tion jus­ti­fiant une future vac­ci­na­tion de masse. Un appel à mani­fes­ter à Paris same­di semble se pro­fi­ler, mais pour l’heure… pas de précision.

Jeudi 6 août 2020

Pas un mot dans Nice-Matin : dimanche 2 août à Tende (06), des éle­veurs ont empê­ché la pro­jec­tion du film « Marche avec les loups » de Jean-Michel Bertrand magni­fique film ani­ma­lier, qui n’est pour­tant pas du tout un film polé­mique et anti-éle­veurs. La soi­rée était orga­ni­sée par le Parc National du Mercantour, mais a mal­heu­reu­se­ment dû être annu­lée au bout de quelques minutes. Une qua­ran­taine d’é­le­veurs et de chas­seurs extrê­me­ment agres­sifs sont venus per­tur­ber le dérou­le­ment de la séance, encou­ra­gés par la maire de Tende Madame Elise FERRARI qui a pris la parole pour les défendre.
Les 200 spec­ta­teurs, dont beau­coup d’en­fants, ont été insul­tés et ont dû quit­ter la salle. Les agents du parc natio­nal qui ont vou­lu s’in­ter­po­ser n’ont rien pu faire. Le pro­duc­teur du film a écrit au pré­fet pour lui deman­der pour­quoi les forces de l’ordre, pré­sentes, ne sont pas inter­ve­nues.
Les ten­sions entre éle­veurs et défen­seurs du loup semblent loin de se calmer…Film Marche-avec-les-loups - Plainte

Vendredi 7 août 2020

Et l’on reparle des immi­grés clan­des­tins (migrants en Novlangue).
La pré­fec­ture d’Impéria (Italie) a déci­dé de fer­mer le Campo Roja qui accueillait les immi­grés clan­des­tinss à Vintimille depuis 2016.
La tren­taine de sans-papiers qui y vivaient encore ont été envoyés vers plu­sieurs centres d’ac­cueil de Ligurie. Sur place, il ne reste plus que des tas de vête­ments.
À Vintimille, ils sont par­fois 100, 200 sans-abris dans l’at­tente de pas­ser la fron­tière. Ils campent sur les plages, le long du fleuve, près de la gare et dans des bâti­ments aban­don­nés, cer­tains par­viennent à Nice.
Le camp avait été pla­cé en « qua­ran­taine » le 18 avril der­nier, après la décou­verte d’un cas de coro­na­vi­rus chez l’un des pen­sion­naires.
Matteo Salvini, chef de la Ligue, et rare homme poli­tique euro­péen à vrai­ment s’op­po­ser à l’in­va­sion, y était en visite mar­di pour une ren­contre avec le maire de Vintimille.Camp immigrés clandestins Vintimille

Samedi 8 août 2020

Si l’hô­tel­le­rie de luxe a du mal à redé­mar­rer à Cannes à cause du virus, la cité fran­çaise du ciné­ma fait quand même le plein de tou­ristes, un peu plus voyants, un peu plus bruyants, puisque même le maire, M. Lisnard s’en est ému… Il faut pour­tant bien que ces jeunes s’ex­priment. Qu’en pense la police municipale ?Police municipale Cannes

Bonne semaine à tous, et à dimanche pro­chain.…
Patrice LEMAÎTRE

2 Commentaires 

  1. Bonsoir,
    Le maire de Tende est tou­jours Monsieur VASSALO, grâce à Dieu. Et grâce à Dieu nos éle­veurs et ber­gers se sont enfin mobi­li­sés eux aus­si contre la pré­sence du loup extrê­me­ment néfaste dans nos mon­tagnes.
    Nous mili­tons dans pour une val­lée sans loup, sans migrants, sans camés, sans camions dans notre val­lée royale et si pos­sible sans isla­mo-gau­chistes.
    Nicolas ZAHAR

    Répondre
    • Effectivement le maire de Tende est tou­jours M. Vassalo, je recon­nais ma méprise.
      Pour le reste, avez-vous vu le film ? Ou bien le jugez vous sans l’a­voir vu ? La réponse est d’im­por­tance, car ce film n’est a aucun moment polé­mique, mais édu­ca­tif.
      Comment pou­vez vous excu­ser une bande de brutes insul­tant des gens venus voir un film, et ter­ro­ri­sant des enfants ? Ils ne se sont pas mobi­li­sés contre la pré­sence du loup, mais contre des familles de tou­ristes venus s’ins­truire sur un élé­ment natu­rel. C’est beau­coup plus facile. Quand donc ces gens appren­­dront-ils que le dia­logue, que prône le réa­li­sa­teur, abou­tit plus faci­le­ment que la vio­lence ?
      Ils ne font cer­tai­ne­ment pas avan­cer la cause des éleveurs…

      Répondre

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