Franc-maçonnerie et Islam

29 octobre 2020 | 2 Commentaires 

Nos colonnes sont ouvertes à nos lec­trices et lec­teurs. Après nous avoir pro­po­sé La Covid19 et la fin de l’Histoire (publié le 11 sep­tembre 2020), Mazetto nous pro­pose aujourd’­hui une étude très appro­fon­die et rigou­reu­se­ment docu­men­tée sur un sujet tabou : les liens mécon­nus entre la franc-maçon­ne­rie et l’Islam.

Franc-maçon­ne­rie et Islam
par Mazetto, le 24 octobre 2020

« La franc-maçon­ne­rie est une ins­ti­tu­tion juive dont l’histoire, les grades, les devoirs, les mots d’ordre et la phi­lo­so­phie sont juifs du com­men­ce­ment à la fin ». 1
Cette cita­tion, que l’on trouve dans l’in­tro­duc­tion du livre de Samuel Oppenheim 2 « Les Juifs et la Franc-Maçonnerie aux États-Unis avant 1810 », est du rab­bin réfor­mé Isaac Mayer Wise, lui-même franc-maçon, et pour qui « la beau­té et la noblesse de la franc-maçon­ne­rie résident dans son carac­tère uni­ver­sel et son aspi­ra­tion à rendre l’hu­ma­ni­té fra­ter­nelle… » 3
Pourtant, dès que l’on pénètre à l’in­té­rieur d’un temple maçon­nique, on s’a­per­çoit que cet uni­ver­sa­lisme est déjà sous tutelle israé­lite, puisque « l’a­gen­ce­ment contem­po­rain des temples maçon­niques en France et dans le monde suit peu ou prou la même allé­go­rie : celle du temple de Salomon, tel que le relate le pre­mier livre des Rois de la Bible (chap.5–6‑7). » 4

Pour ce qui est de la fra­ter­ni­té, la France est bien pla­cée pour en appré­cier tous les bien­faits, après avoir beau­coup don­né et aban­don­né à cet uni­ver­sa­lisme juif depuis 1789.

Dès lors que cet uni­ver­sa­lisme est, par défi­ni­tion, des­ti­né à toute l’hu­ma­ni­té, et sachant que, depuis Weishaupt, la franc-maçon­ne­rie est le grand timo­nier de nos démo­cra­ties, il me paraît inté­res­sant de voir ce qu’il est adve­nu de cette ins­ti­tu­tion en dehors du contexte de l’Europe chré­tienne et plus par­ti­cu­liè­re­ment en terre d’Islam, puisque les médias n’ont pas pour voca­tion de nous infor­mer et de nous faire ne fût-ce qu’en­tre­voir ce qui serait sus­cep­tible de nous écar­ter du che­min rec­ti­ligne de la Bien-Pensance.

La Nahda 5 et le réformisme islamique

Johann_Adam_WeishauptLa Révolution fran­çaise, puis la pour­suite du pro­gramme de Weishaupt (illus­tra­tion ci-contre), en pre­mier lieu par les guerres napo­léo­niennes, furent les causes directes de la pro­pa­ga­tion de la franc-maçon­ne­rie au Moyen-Orient. L’influence maçon­nique en Égypte s’exer­ce­ra d’a­bord par le Grand Orient de France, par l’entremise d’officiers de l’armée fran­çaise (Kléber), jus­qu’à la fin de la cam­pagne de Napoléon en 1801. Historiquement, c’est à par­tir de cette époque que com­mence la Nahda, la renais­sance isla­mique. C’est aus­si à ce moment que la franc-maçon­ne­rie anglaise com­men­ça à exer­cer son influence pour façon­ner la poli­tique de la région en fonc­tion du plan mon­dia­liste, avec en ligne de mire, le démem­bre­ment de l’empire otto­man et le détour­ne­ment de l’Islam au ser­vice de ses objec­tifs stra­té­giques. La pre­mière ambi­tion sera cou­ron­née de suc­cès en 1917 par la décla­ra­tion Balfour, qui ouvrit la voie à la réa­li­sa­tion d’un objec­tif ardem­ment convoi­té depuis des siècles : la créa­tion d’un état juif en Palestine.

Jamal Al-Din Al-Afghani 6

Jamal-Al-Din-Al-Afghani-franc-macon-chiite-agent-anglaisAl-Afghani a été la figure émi­nente du réfor­misme isla­mique et est consi­dé­ré comme le fon­da­teur du pan­is­la­misme. Il a mené une longue car­rière au ser­vice de la franc-maçon­ne­rie 7 au Moyen-Orient, au cours de laquelle il effec­tue­ra plu­sieurs voyages à Londres et à Paris. Sa bio­graphe, Nikki R. Keddie, nous confirme sa qua­li­té de Grand Maître de loge en Égypte et ses affi­lia­tions à des loges, fran­çaises, anglaises et ita­liennes. 8

L’influence d’Al-Afghani se trans­met­tra essen­tiel­le­ment par son dis­ciple Muhammad Abduh 9 et celui qu’il influen­ce­ra à tra­vers lui, Rashid Rida 10, qui furent aus­si, tous deux, franc-maçons. Rashid Rida est consi­dé­ré comme le père du sala­fisme moderne, bien que « l’on ne trouve rien d’essentiel dans ses écrits, qui n’ait été déjà dit par Al-Afghani ou Muhammad Abduh » . 11 Après la mort de ceux-ci, c’est lui qui pren­dra la tête du mou­ve­ment sala­fiste et il for­me­ra une alliance avec le mou­ve­ment wah­ha­bite, ins­tru­ment de la stra­té­gie anglaise, à la fois contre l’Islam et contre l’empire otto­man. 12 Un docu­ment des ser­vices de ren­sei­gne­ment ira­kiens, tra­duit par les ser­vices de ren­sei­gne­ment mili­taires amé­ri­cains durant la guerre d’Irak, dénonce le com­plot bri­tan­nique contre l’Islam et atteste que Mohammed ben Abdel Wahhab, fon­da­teur du Wahhabisme, était un Juif issu d’une famille de dön­meh 13 ori­gi­naire de Turquie. 14

Une autre facette de la stra­té­gie anglaise consis­ta à créer une alliance entre les chefs des prin­ci­pales confré­ries sou­fies de Turquie avec les franc-maçons de rite écos­sais de la ligne d’Al-Afghani. Cette alliance abou­ti­ra à la nais­sance du Comité Union et Progrès , qui devien­dra plus tard les Jeunes Turcs , qui, eux, scel­le­ront défi­ni­ti­ve­ment le des­tin de l’empire otto­man. Al-Afghani et Abduh ne se sont pas limi­tés à la seule acti­vi­té intel­lec­tuelle. Lorsque Al-Afghani a été expul­sé d’Égypte, lui et Abduh « ont été accu­sés d’a­voir orga­ni­sé une socié­té secrète com­po­sée de « jeunes mal­frats », appa­rem­ment une réfé­rence aux membres incon­trô­lables de la loge maçon­nique diri­gée par Al-Afghani, qui pré­fi­gu­raient déjà l’or­ga­ni­sa­tion para­mi­li­taire qu’é­ta­bli­ront les Frères musul­mans dans les années 1930. » 15

La Société des Frères Musulmans
Le mou­ve­ment Oxford, fon­dé dans les années 1820 par l’o­li­gar­chie anglaise, fut créé comme un outil de la poli­tique impé­riale pour par­rai­ner la for­ma­tion de cultes et de pseu­do-reli­gions des­ti­nés à contrô­ler les popu­la­tions de l’empire bri­tan­nique, dont l’in­té­rêt était qu’elles soient main­te­nues dans le sous-déve­lop­pe­ment et l’arriération. Ce pro­jet était sous la direc­tion des uni­ver­si­tés d’Oxford et de Cambridge et des cercles mys­tiques de la franc-maçon­ne­rie de rite écossais.

Abu Hamid Muhammad Al GhazaliLes orien­ta­listes d’Oxford et de Cambridge s’intéressèrent à la période de déca­dence au sein de la culture isla­mique, qui com­men­ça avec l’a­cha­risme 16 et Al-Ghazali (illus­tra­tion ci-contre), son prin­ci­pal repré­sen­tant, dont ils ont soi­gneu­se­ment étu­dié et cata­lo­gué les écrits. Leur tra­vail fut ensuite repris et exploi­té conjoin­te­ment par les ser­vices secrets anglais et la franc-maçon­ne­rie pour être uti­li­sé comme source prin­ci­pale de sub­ver­sion des ins­ti­tu­tions cultu­relles du monde islamique.

Les cultes de l’Islam, qui étaient sous leur contrôle, com­pre­naient les socié­tés secrètes sou­fies et des groupes issus direc­te­ment de la franc-maçon­ne­rie, comme le culte Bahai fon­dé vers 1844. C’est de ce milieu que sor­tit Al-Afghani, celui qui allait être à l’origine du pan­is­la­misme.

Hassan Al-Banna, prin­ci­pal dis­ciple de Rashid Rida, fon­da la socié­té en 1928. Le titre du livre (qui fut aus­si la thèse de doc­to­rat) de son petit-fils, Tariq Ramadan, suf­fit à lui seul pour nous confir­mer la filia­tion sala­fiste des Frères Musulmans : « Aux sources du renou­veau musul­man : D’Al-Afghânî à Hassan al-Bannâ, un siècle de réfor­misme isla­mique « . 17

La socié­té des Frères Musulmans fut finan­cée à ses débuts par la com­pa­gnie anglaise du Canal de Suez et elle res­te­ra en per­ma­nence un ins­tru­ment de la poli­tique anglaise. Après l’as­sas­si­nat d’Al-Banna par la police secrète égyp­tienne en 1949, son gendre Said Ramadan, père de Tariq et de Hani Ramadan, devint l’un des prin­ci­paux diri­geants des Frères musul­mans dans les années 1950. Expulsé d’Égypte après l’at­ten­tat contre Nasser en 1954, il fini­ra par s’é­ta­blir en Suisse en 1958. Son fils Hani, né en 1959, devien­dra plus tard l’i­mam qui, en 1995, suc­cé­de­ra à la direc­tion du Centre Islamique de Genève , créé par son père en 1961. On remarque que la Suisse, en plus d’a­bri­ter sur son sol la BRI (Banque des Règlements Internationaux), l’OMS (Organisation mon­diale de la Santé) et GAVI (Alliance du Vaccin), est aus­si un havre de sécu­ri­té pour l’is­la­misme radi­cal à la conquête de l’Europe. Il pour­rait sem­bler que son rôle soit de cou­vrir, sous le voile pudique de sa légen­daire neu­tra­li­té, les ins­tru­ments radi­caux de la mafia mondialiste.

Al Banna était un ini­tié de confré­rie sou­fie, quant à l’idéologue de la ligne « jiha­diste » des Frères Musulmans, Sayyid Qutb, il a recon­nu lui-même appar­te­nir à la franc-maçon­ne­rie. 18 Selon Thierry Meyssan, on peut consi­dé­rer que les Frères Musulmans « c’est au fond l’équivalent de la franc-maçon­ne­rie euro­péenne dans le monde musul­man » . 19

Le réformisme islamique au service du projet mondialiste

Al-Afghani, Abduh et Rida sont mal­gré toutes leurs dif­fé­rences, géné­ra­le­ment consi­dé­rés comme des moder­nistes isla­miques, qui vou­laient rendre l’Islam com­pa­tible avec la pen­sée et la science occi­den­tales modernes. Le retour à une écri­ture réin­ter­pré­tée est carac­té­ris­tique des réformes reli­gieuses dans de nom­breuses tra­di­tions, en par­ti­cu­lier depuis les pro­tes­tants (et Al-Afghani se com­pa­rais­sait à Luther). 20

Lors d’un de ses pas­sages à Londres, la Pall Mall Gazette du 19 dé­cembre 1891 publia un entre­tien avec Al-Afghani où, à la ques­tion « Comment un esprit libé­ral peut-il être intro­duit dans l’Islam ? », celui-ci répon­dit : « Le véri­table esprit du Coran est en par­faite adé­qua­tion avec les liber­tés modernes. Le désordre et le fana­tisme pro­viennent d’a­jouts et de com­men­taires igno­rants. Aujourd’hui, le pro­grès du temps a mon­tré les effets néfastes des erreurs pas­sées. Par consé­quent, un musul­man ins­truit, connais­sant bien les prin­cipes libé­raux de l’Europe, peut faci­le­ment les trans­mettre à son peuple avec l’au­to­ri­té du Coran, sans les dif­fi­cul­tés qui entou­raient Luther » 21

On sent ici que les loges ont fait du « bon bou­lot » et que l’esprit de Weishaupt souffle déjà sur la Nahda.

Au 19e siècle, Al-Azhar était consi­dé­rée comme un « phare de la science reli­gieuse sun­nite en Égypte ». 22 On ne sera donc pas éton­né de voir cette pres­ti­gieuse ins­ti­tu­tion deve­nir la cible du mou­ve­ment réformiste.

Un par­te­na­riat s’établit entre Muhammad Abduh et Lord Cromer, le consul géné­ral anglais qui fut le diri­geant vir­tuel de l’Égypte de 1883 à 1907. Né Evelyn Baring, il était un des­cen­dant de la très puis­sante Baring de la City de Londres, et il avait ser­vi dans les années 1870 comme le pre­mier com­mis­saire bri­tan­nique du bureau de la dette publique égyp­tienne et puis contrô­leur géné­ral. Avec le sou­tien de Cromer, Abduh fut nom­mé à la tête d’un comi­té char­gé de réor­ga­ni­ser Al-Azhar, puis devint le rédac­teur en chef du Journal offi­ciel égyp­tien. Il fut nom­mé au Conseil légis­la­tif égyp­tien, dont il devint le chef de file, dont l’o­pi­nion sur chaque ques­tion était enten­due avec res­pect. Il était aus­si pré­sident de ses plus impor­tantes com­mis­sions. Enfin, en 1899, deux ans après la mort d’Al-Afghani, Abduh fut nom­mé Grand Mufti d’Égypte. En tant que muf­ti, il était l’in­ter­prète suprême du droit cano­nique de l’Islam (la cha­ria) pour l’en­semble du pays, et ses fat­was, ou avis juri­diques, concer­nant toutes les ques­tions qui lui étaient sou­mises, fai­saient auto­ri­té et étaient défi­ni­tives. 23

Voilà donc com­ment la franc-maçon­ne­rie s’installa au cœur de l’Islam.

La contri­bu­tion majeure du réfor­misme isla­mique à la cause mon­dia­liste fut d’as­sou­plir l’in­ter­dic­tion stricte de l’usure dans le Coran. Si le monde musul­man est aujourd’­hui, tout comme le monde chré­tien, sous le joug de l’argent-dette, c’est bien grâce aux « réfor­mistes » qu’il le doit. Ainsi, lorsque Al-Afghani se com­pa­rait lui-même à Luther, cela nous rap­pelle que c’est le réfor­misme pro­tes­tant qui contri­bua au retour de l’u­sure en terre chré­tienne. Dans l’Islam, l’in­ter­dic­tion de l’u­sure est d’au­tant plus abso­lue, que d’a­près Imran Hosein, elle consti­tue l’ob­jet de l’ul­time révé­la­tion faite au pro­phète Mohammed. 24 

Usuriers

Les usu­riers, tableau de Quentin Metsys (1520)

En outre, on peut aus­si rele­ver que Rashid Rida, dans la revue Al Manar, qu’il diri­geait, jus­ti­fia son sou­tien au dar­wi­nisme, en per­met­tant une inter­pré­ta­tion plus souple du Coran sur le sujet de la créa­tion. Sachant que le scien­tisme dar­wi­nien est suf­fi­sam­ment impor­tant pour qu’il soit men­tion­né dans le deuxième Protocole, nous ne pou­vons que remar­quer que le réfor­misme isla­mique semble tou­jours être strict sur les Protocoles et souple sur la parole d’Allah.

La composante « anglaise » du mondialisme

Oliver CromwellLorsque nous évo­quons une stra­té­gie ou des inté­rêts anglais dans le démem­bre­ment de l’empire otto­man ou dans tout autre objec­tif mon­dia­liste, il faut avoir à l’es­prit que l’Angleterre est pas­sée sous domi­na­tion juive dès le 17 e siècle, lorsque Cromwell (illus­tra­tion ci-contre), finan­cé par la riche com­mu­nau­té juive d’Amsterdam, arri­va au pou­voir et contri­bua ensuite à la réad­mis­sion des Juifs en Angleterre, qui en avaient été ban­nis en 1290. La banque d’Angleterre, fon­dée en 1694 par des inté­rêts pri­vés, est à l’o­ri­gine de la City de Londres 25 , qui est aujourd’­hui le centre mon­dial de la finance et la vraie source du pou­voir au Royaume Uni et dans le monde.

Selon L.G. Pine, qui fut rédac­teur en chef du pres­ti­gieux Burke’s Peerage 26 , les Juifs « se sont tel­le­ment rap­pro­chés de la haute socié­té bri­tan­nique qu’il est très impro­bable que les deux classes puissent subir une perte qui ne serait pas mutuelle. Les Juifs et les Lords sont si étroi­te­ment liés qu’un coup por­té contre les Juifs de ce pays ne serait pas pos­sible sans aus­si por­ter atteinte à l’a­ris­to­cra­tie » . 27

Il n’est donc pas éton­nant que la cir­con­ci­sion soit deve­nue une « tra­di­tion » dans la famille royale bri­tan­nique. 28

Julius Evola, dans un de ses essais, où il qua­li­fie l’empire bri­tan­nique de « l’empire des mar­chands », à quoi j’au­rais envie d’a­jou­ter « du temple », nous apprend que « dans la seconde moi­tié du XVI e siècle, John Dee, astro­logue, alchi­miste et agent de la reine Elizabeth I ère , ini­tia les membres de l’a­ris­to­cra­tie anglaise aux secrets de la kab­bale et inven­ta la doc­trine de “l’is­raé­lisme bri­tan­nique” pour jus­ti­fier l’Empire bri­tan­nique » . Il ajoute que « l’Empire bri­tan­nique fut une créa­tion inédite du judaïsme, qu’un Juif, Benjamin Disraeli, offrit à la cou­ronne royale anglaise… Cet empire n’est plus ; les mar­chands, quant à eux, sont tou­jours là. » 29

Voilà donc, en bref, l’ar­rière-plan des « inté­rêts » anglais dans un pro­jet mon­dia­liste de nature mes­sia­nique et essen­tiel­le­ment talmudique.

Les Jeunes Turcs

Giuseppe MazziniOn dit que c’est Weishaupt lui-même qui dési­gna Giuseppe Mazzini (illus­tra­tion ci-contre) comme son suc­ces­seur. 30 Ce révo­lu­tion­naire ita­lien avait été ini­tié à 22 ans auprès des « Carbonari », dont un docu­ment offi­ciel secret sti­pu­lait que leur objec­tif final était « celui de Voltaire et de la révo­lu­tion fran­çaise – l’an­ni­hi­la­tion com­plète du catho­li­cisme, et, pour finir, de toute la chré­tien­té ». 31

Mazzini créa, pour cha­cun de ses mou­ve­ments révo­lu­tion­naires, sa propre forme de franc-maçon­ne­rie, tous défi­nis par le pré­fixe « Jeune », comme Jeune Italie, Jeune Europe, Jeune Bosnie, etc. Les jeunes révo­lu­tion­naires qui avaient été recru­tés par Mazzini étaient for­més dans les loges du Grand Orient et y appre­naient l’art de la sub­ver­sion, qu’ils appli­quaient alors, sans scru­pule, au ser­vice de la franc-maçonnerie.

Gavrilo Princip, qui assas­si­na l’archiduc François-Ferdinand en 1914 était membre de Jeune Bosnie . 32 Mazzini est aus­si celui qui créa la Mafia en 1860. 33 MAFIA serait l’a­cro­nyme de « Mazzini Autorizza Furti Incendi Avvelenamenti (ou Attentati) ». (Mazzini auto­rise les vols, les incen­dies, les empoi­son­ne­ments – ou les attentats).

C’est donc dans cette lignée révo­lu­tion­naire que les Jeunes Turcs furent fon­dés en 1862 par Emmanuel Carasso, un Juif ita­lien, membre du B’nai B’rith 34 d’Italie. Emmanuel Carasso Karaso

Carasso créa la socié­té secrète des Jeunes Turcs, com­po­sée essen­tiel­le­ment de dön­meh , 35 dans les années 1890 à Salonique, qui fai­sait alors par­tie de la Turquie. Carasso y était éga­le­ment le grand maître d’une loge maçon­nique ita­lienne, appe­lée « Macédoine res­sus­ci­tée ». Cette loge était le siège des Jeunes Turcs , et tous les hauts diri­geants des Jeunes Turcs en étaient membres. Pour l’a­nec­dote, c’est son neveu, Isaac Carusso, qui, en 1919, fon­da le Groupe Danone. 36

Les loges maçon­niques ita­liennes dans l’Empire otto­man avaient été créées par un dis­ciple de Giuseppe Mazzini nom­mé Emmanuel Veneziano, qui était éga­le­ment un diri­geant de l’Alliance Israélite Universelle .

Les Jeunes Turcs , offi­ciel­le­ment connus sous le nom de Comité Union et Progrès ( CUP ) pren­dront le pou­voir par la révo­lu­tion de 1908. Les accords Sykes-Picot furent signés en 1916 et sui­vis en 1917 de la décla­ra­tion Balfour. Après le déman­tè­le­ment de l’empire otto­man, le cali­fat fut abo­li le 3 mars 1924.

Aujourd’hui, la répu­blique turque est diri­gée par un franc-maçon, Recep Tayyip Erdoğan, affi­lié à la super-loge Hathor Pentalpha , tout comme l’était le calife Abu Bakr al-Baghdadi, son col­lègue et « frère musul­man », avec qui il col­la­bo­ra étroi­te­ment durant l’é­pi­sode de l’État Islamique en Syrie.

Notons aus­si que Osama Bin Laden, qui était lui aus­si issu des Frères Musulmans, était affi­lié à la Loge « Three Eyes », fon­dée par Rockefeller, Kissinger et Brzezinski. 37

Le panislamisme et les Frères Musulmans

Souvenons-nous du « Printemps arabe », que nous aurions pu appe­ler « Printemps des peuples arabes » pour sa simi­la­ri­té avec un autre « prin­temps » maçon­nique, que fut le Printemps des peuples de 1848 38 . Un docu­ment des ren­sei­gne­ments mili­taires amé­ri­cains, qui fut déclas­si­fié en 2015, nous révé­la que « l’in­sur­rec­tion en Syrie était conduite prin­ci­pa­le­ment par Al Qaeda, les Salafistes et les Frères musul­mans et que la pos­si­bi­li­té existe d’établir de façon offi­cielle ou pas une prin­ci­pau­té sala­fiste dans l’est de la Syrie. » 39

Ces trois acteurs étant tous les héri­tiers de l’idéologie d’Al-Afghani, nous avons donc assis­té en Syrie au spec­tacle du pan­is­la­misme en action.

L’idéologie des Frères Musulmans admet l’a­mour de la patrie, mais modé­ré­ment. Il ne faut pas qu’il soit abso­lu et doit res­ter subor­don­né à l’amour de la grande et seule vraie patrie : l’oum­ma glo­ba­li­sée. Le pan­is­la­misme est donc aus­si une sorte d’antinationalisme et d’antiracisme, qui nie­rait le ter­ri­toire, l’histoire ou la race, et dont l’objectif à long terme est la dis­so­lu­tion des nations isla­miques dans la grande mai­son com­mune du cali­fat, une varia­tion isla­mique sur un thème com­mu­niste. Les Frères musul­mans sont, en effet, une inter­na­tio­nale islamiste.

Si l’on consi­dère notre « oum­ma » euro­péenne, la Paneurope de Richard Coudenhove-Kalergi, qui publia son mani­feste Paneuropa en 1923, 40 la méthode est, certes, moins radi­cale, mais le prin­cipe sous-jacent reste le même : on dis­sout les nations pour les inté­grer dans une enti­té supra­na­tio­nale (l’a­dage maçon­nique solve et coa­gu­la ), ce que le calife de la com­mis­sion euro­péenne et le calife musul­man s’ef­forcent de mettre en œuvre, cha­cun avec sa métho­do­lo­gie adaptée.

Les républiques islamiques

Tout comme la répu­blique fran­çaise ou la répu­blique ita­lienne, qui, elle, fut créée avant tout contre la puis­sance tem­po­relle de l’Église, la répu­blique turque, ira­nienne ou, plus près de nous, tuni­sienne ont toutes un déno­mi­na­teur com­mun : elles pos­sèdent toutes le même « État Profond », qui gère leur banque cen­trale dite « indé­pen­dante ». L’interdiction for­melle de l’u­sure était de mise en terre d’Islam, mais en terre du nou­vel Islam maçon­nique réfor­mé, les répu­bliques isla­miques sont deve­nues modernes et ont été mises, elles aus­si, sous le joug de la « riba » 41 , n’en déplaise à Allah.

Le cas de la répu­blique isla­mique d’Iran
C’est Mirza Melkum Khan 42 , édu­qué en France, puis ambas­sa­deur de la Perse à Londres et à Rome, qui fon­da la pre­mière loge maçon­nique dans son pays. Il fut influen­cé par les idées libé­rales post-révo­lu­tion­naires fran­çaises et c’est grâce à son sou­tien que Al-Afghani, lors de ses années en Perse, devint ministre de Nassereddine Shah, le sou­ve­rain qu’il contri­bue­ra à faire assas­si­ner en 1896.

En 1946, Navvab Safavi, proche des idées de Sayyid Qutb, crée le mou­ve­ment des Fedayin de l’Islam 43 , qui devien­dra sous l’au­to­ri­té de l’Ayatollah Kashani, la branche des Frères Musulmans en Iran. Tout comme Sayyid Qutb, Safavi, prô­ne­ra les méthodes vio­lentes et aura recours aux assas­si­nats poli­tiques. Les Fedayin de l’Islam sont consi­dé­rés comme les pré­cur­seurs de la révo­lu­tion de 1979. Kashani et Khomeini étaient des proches et lors du coup d’é­tat de 1953 contre le pre­mier ministre Mossadegh, qui avait aupa­ra­vant natio­na­li­sé le pétrole, ils prirent tous deux par­ti contre lui et pour le retour du Shah.

Le résul­tat de la révo­lu­tion de 1979, qui abou­tit à la créa­tion de la répu­blique isla­mique est clai­re­ment visible dans l’en­ceinte du nou­veau par­le­ment ira­nien 44 , dont l’ar­chi­tec­ture porte la signa­ture authen­tique de l’État Profond. Parlement iranien

Ceux qui auraient encore des doutes pour­ront comp­ter le nombre de fenêtres sur la voûte exté­rieure, en forme de pyra­mide. 45

Quelques per­son­na­li­tés ira­niennes connues pour appar­te­nir à la franc-maçon­ne­rie sont : Ali Akbar Hāshemi Rafsanjāni, Mohammad Momen, Gholam-Hossein Mohseni-Eje’i, Heydar Moslehi, Mahmoud Alavi, Valiollah Seif. 46

  • Rafsanjāni fut le pré­sident de la répu­blique qui envoya des gar­diens de la révo­lu­tion com­battre en Yougoslavie aux côtés des sala­fistes saou­diens en sou­tien à Alija Izetbegović, pré­sident de la Bosnie et auteur d’une Déclaration Islamique 47 , tout à fait dans la ligne des Frères Musulmans. En conjonc­tion avec les forces de l’OTAN, il contri­bua ain­si à intro­duire le « jihad » en Europe. 48
  • Mohammad Momen est un membre très influent du Conseil des Gardiens de la République isla­mique d’Iran.
  • Gholam-Hossein Mohseni-Eje’i fut le ministre des ren­sei­gne­ments ira­nien de 2005 à 2009 et est actuel­le­ment le pre­mier adjoint du pré­sident de la Cour suprême d’Iran.
  • Heydar Moslehi a été ministre des Renseignements de 2009 à 2013.
  • Mahmoud Alavi est membre de l’Assemblée des experts et ministre des Renseignements de Rouhani.
  • Valiollah Seif, quant à lui, a été le gou­ver­neur de la banque cen­trale de 2013 à 2018.

L’Iran et l’État Profond depuis Esther jusqu’à nos jours

La lutte contre l’État Profond en Perse remonte aux temps bibliques, puisque c’est dans le livre d’Esther 49 qu’est rela­tée la pre­mière appa­ri­tion his­to­rique du phé­no­mène. Le ministre du roi Assuérus, Haman, peut-être l’in­ven­teur de l’an­ti­sé­mi­tisme radi­cal, qui avait pen­sé à mettre en œuvre une « solu­tion finale », avait comp­té sans la belle Esther, qui retour­na la situa­tion contre lui. Son inter­ven­tion fut à l’o­ri­gine de l’ins­tau­ra­tion de la fête de Pourim , que sa com­mu­nau­té célébre chaque année dans l’al­lé­gresse. 50

Aujourd’hui nous ne pou­vons qu’ad­mi­rer la remar­quable per­sis­tance du même État Profond, qui, 2500 ans plus tard est tou­jours là, dans ce pays où il naquit et où, sans doute, il se sent bien chez lui.

Outre le contrôle de la créa­tion moné­taire, l’État Profond, en Iran, comme dans tous les pays musul­mans, a aus­si une forte dimen­sion idéo­lo­gique « Frères Musulmans ». Comme les Frères Musulmans dérivent du pan­is­la­misme de Al-Afghani, son anti­na­tio­na­lisme et anti­ra­cisme de base lui confèrent aus­si un cer­tain « œcu­mé­nisme », ce qui per­mit à Sayyid Qutb, sun­nite, et Navvab Safavi, chi’ite, de créer une alliance et de col­la­bo­rer au niveau de l’in­ter­na­tio­nale isla­miste. De la même façon, l’Iran chi’ite sou­tient et finance éga­le­ment le Hezbollah chi’ite, et le Hamas sun­nite, car ce der­nier est issu des Frères Musulmans.

Téhéran est le siège d’une « ONG », qui s’ap­pelle l’Assemblée mon­diale Ahl al-Bayt 51 , qui est un outil de l’in­ter­na­tio­nale isla­miste Frères Musulmans aux mains de l’État Profond. On peut dire que la socié­té des Frères Musulmans est à l’is­la­misme ce que le Komintern était au communisme.

Voici un exemple de son action inter­na­tio­nale : le par­ti « Islam » prône l’application de la cha­ria en Belgique avec le sou­tien de l’ONG ira­nienne. 52

Les Frères Musulmans : un atout de choc dans le conflit des civilisations

Le « choc des civi­li­sa­tions » , qu’une cer­taine com­mu­nau­té appelle de ses vœux, ne sera pas un acci­dent cultu­rel, car c’est une néces­si­té escha­to­lo­gique, donc un pro­jet qu’elle doit mettre en œuvre et qui est en cours de réalisation.

Des rab­bins, d’entre les sages de la com­mu­nau­té, notam­ment le Malbim (Meïr Leibush ben Jehiel Michel Weiser) et Abarbanel 53 ont pré­dit, déjà depuis le 15 e siècle, dans leurs com­men­taires des pro­phètes, la guerre de Gog et Magog, qui doit avoir lieu avant la venue du maschiah. Edom et Ismaël sont les pro­ta­go­nistes sym­bo­liques de cette guerre, qui oppo­se­ra, sur le ter­rain, la chré­tien­té et l’Islam. La des­truc­tion d’Edom, la chré­tien­té, est la condi­tion sine qua non de la venue du mes­sie et, comme le dit le rab­bin David Touitou : « C’est une excel­lente nou­velle que l’is­lam enva­hisse l’Europe ! » . Le rab­bin ajoute vers la fin de la vidéo : « …il n’y aura pas d’ho­lo­causte pour vous…ce sera sur place, l’é­gor­ge­mentl’Islam, c’est le balai d’Israel ». 54 Et comme nous l’a­vons vu plus haut, ce balai est entre les mains expertes de la franc-maçonnerie.

Le concept du « choc des civi­li­sa­tions » a d’a­bord été énon­cé par Bernard Lewis, un spé­cia­liste de l’Islam et proche des néo-conser­va­teurs, puis popu­la­ri­sé par le livre de Samuel Huntington.

Ce concept est très utile aux mon­dia­listes, car il leur pro­cure une jus­ti­fi­ca­tion cultu­relle à ce qui consti­tue une néces­si­té escha­to­lo­gique au suc­cès de leur plan et cela per­met de reje­ter la faute sur les deux acteurs, qu’ils tentent main­te­nant d’ac­cu­ler dans la confron­ta­tion prophétisée.

Les loges, en effet, s’ac­tivent à favo­ri­ser l’ex­pan­sion ter­ri­to­riale des Frères Musulmans en terre d’Islam (Tunisie, Libye), et, en même temps, elles faci­litent leur expan­sion idéo­lo­gique et démo­gra­phique en terre chré­tienne, pour désta­bi­li­ser d’avantage la chré­tien­té en voie d’ef­fri­te­ment et créer les condi­tions favo­rables à la réa­li­sa­tion de « leur projet ».

Le Choc des Civilisations expliqué aux Français

Alexandre Del Valle - Le ProjetAlexandre Del Valle est l’au­teur, avec Emmanuel Razavi, du livre « Le Projet – La Stratégie de conquête et d’in­fil­tra­tion des Frères Musulmans en France et dans le Monde », publié en décembre 2019. Le livre décrit la stra­té­gie des Frères Musulmans pour la France et pour le monde, sur la base de docu­ments authen­tiques trou­vés par la police suisse lors de l’ar­res­ta­tion, pour acti­vi­té cri­mi­nelle, de cer­tains de ses membres.
Le livre est bien docu­men­té et sem­ble­ra cré­dible à beau­coup, car il trace à traits gras le por­trait du cou­pable idéal : le tota­li­ta­risme isla­mique. 55
Dans ce livre, Del Valle men­tionne trois fois la franc-maçon­ne­rie : deux fois en réfé­rence au com­plo­tisme et une fois par une cita­tion de Youssef Chiheb, un spé­cia­liste de l’islamisme, qui, lui-même, cite les Frères Musulmans, se qua­li­fiant eux-mêmes de « Franc-maçons musul­mans ». Il ne s’avancera pas plus loin.
Lorsque Del Valle évoque « Saiyyd Qutb, le Frère qui ins­pire la galaxie jiha­diste « , il insiste sur son anti-sémi­tisme abso­lu : « Une autre idée cen­trale de sa pen­sée, qui a éga­le­ment beau­coup influen­cé les Frères et par la suite l’ensemble de la mou­vance isla­miste mon­diale, est la “lutte totale contre les Juifs”».

Lorsqu’on com­pare cette phrase avec la réa­li­té des faits, elle prête à sou­rire. En effet, Israël a faci­li­té la créa­tion du Hamas, une branche des Frères Musulmans, et on se sou­vient du nombre impres­sion­nant de vic­times juives d’un État Islamique armé jus­qu’aux dents pos­té aux fron­tières d’Israël, où on a vu des dji­ha­distes de Daesh bavar­der tran­quille­ment avec des gardes-fron­tière israé­liens. On se sou­vient aus­si de Netanyahu visi­tant les dji­ha­distes syriens soi­gnés dans des hôpi­taux israéliens.

Une fois que l’ennemi est dési­gné, il faut ensuite recen­trer le pro­blème dans le quo­ti­dien des Français. Éric Zemmour s’en charge. Pendant que sa com­mu­nau­té fomente la guerre de civi­li­sa­tions, lui dénonce la conquête de l’Europe par l’Islam. Il a une cote favo­rable auprès du public pour son franc-par­ler, sa culture, et son natio­na­lisme étof­fé de plu­sieurs livres à suc­cès. Dans son livre « Un quin­quen­nat pour rien – Chroniques de la guerre de civi­li­sa­tions », publié en 2016, il nous disait que « Les atten­tats contre Charlie, l’Hyper Cacher de Vincennes, et la tue­rie du Bataclan annoncent le début d’une guerre civile fran­çaise, voire euro­péenne, et le grand défi lan­cé par l’Islam à la civi­li­sa­tion euro­péenne sur sa propre terre d’é­lec­tion ».

Voilà, le mot est lan­cé : la guerre civile est à nos portes, l’Islam veut conqué­rir l’Europe.

Et pour sim­pli­fier le pro­blème, afin que tout le monde com­prenne bien, ou pour sim­ple­ment reve­nir aux valeurs sym­bo­liques du Malbim : c’est bien Ismaël qui nous attaque et non pas seule­ment les Frères Musulmans ou l’is­la­misme radi­cal. En effet, il le pré­cise bien dans son livre : « Il n’y a pas de dif­fé­rence entre islam et isla­misme », donc l’en­ne­mi des Français c’est le musul­man, peu importe de quel bord il soit.

Mais Zemmour nous dit aus­si que « La recon­quète des ter­ri­toires isla­mi­sés se fera par l’Opération « Ronces » 56 mise au point avec des spé­cia­listes de l’ar­mée israé­lienne. » 57

Le fait qu’Israël ait déjà écrit le scé­na­rio de notre guerre civile pose ques­tion : lors de sa com­po­si­tion, l’au­teur du scé­na­rio n’a-t-il pas eu d’a­van­tage à l’es­prit la jubi­la­tion du rab­bin Touitou, plu­tôt que le salut des Français ?

En conclusion

La franc-maçon­ne­rie tient l’Islam de l’intérieur, tout comme elle tient l’Église de l’intérieur et tout comme elle tient les répu­bliques de l’intérieur. L’enjeu a tou­jours été glo­bal et la dia­spo­ra a été un atout pour consti­tuer des réseaux inter­na­tio­naux puis­sants. La franc-maçon­ne­rie est glo­ba­li­sée depuis long­temps et toutes ses actions à tra­vers le monde suivent un plan minu­tieu­se­ment éla­bo­ré par les sages qui la dirigent. Depuis qu’elle créa la répu­blique amé­ri­caine en 1776, elle a, de guerre en révo­lu­tion et de révo­lu­tion en guerre, si magis­tra­le­ment dérou­lé son plan machia­vé­lique, que, si, aujourd’­hui, elle peut se per­mettre de dévoi­ler son plan de conquête final et lan­cer, via l’o­pé­ra­tion Covid-19, son OPA hos­tile sur l’hu­ma­ni­té, c’est qu’elle a l’assurance abso­lue d’avoir entre les mains toutes les cartes maî­tresses et, comme nous l’a­vons vu, l’Islam, dans sa stra­té­gie, est l’une d’entre elles.

Lorsque Zemmour nous dit qu” « il n’y a pas de dif­fé­rence entre islam et isla­misme », il n’a pas tort : l’is­lam, tout comme le catho­li­cisme d’au­jourd’­hui, n’est plus qu’une per­ver­sion maçon­nique de ce qu’il fut. Il ne faut plus attendre un Vatican II de l’is­lam, il a déjà eu lieu. Mais si l’on veut conser­ver une cer­taine rigueur de pen­sée et réta­blir le vrai sens des mots, disons clai­re­ment que l’is­la­misme, ce n’est pas l’is­lam, mais la judéi­sa­tion de l’islam.

Mazetto

Notes :

1 Samuel Oppenheim : The Jews and Masonry in the United States before 1810 : https://archive.org/details/cu31924030283216/page/n9/mode/2up
2 Avocat et his­to­rien juif amé­ri­cain, secré­taire d’en­re­gis­tre­ment de l’American Jewish Historical Society de 1914 à 1927.
3 Samuel Oppenheim : The Jews and Masonry in the United States before 1810 : https://archive.org/details/cu31924030283216/page/n11/mode/2up
8 Sayyid Jamal ad-Din « Al-Afghani » : A poli­ti­cal bio­gra­phy, 1972 . ( https://b‑ok.cc/book/2739506/3bac1e)
11 Ali Rahnema, Pioneers of Islamic Revival. (https://b‑ok.cc/dl/3588722/f7c003)
13 Descendants de cryp­to-Juifs, qui sui­virent l’a­po­sta­sie de leur faux mes­sie Sabbatai Zevi en 1666, lor­qu’il fut contraint par le sul­tan Mehmet IV de se conver­tir à l’Islam, sous peine de mort. (https://fr.wikipedia.org/wiki/D%C3%B6nme)
15 Dreyfuss, Devil’s Game (https://b‑ok.cc/dl/3598465/638a02)
20 Ali Rahnema, ibid.
21 Nikki R. Keddie, Sayyid Jamal ad-Din « Al-Afghani » : A poli­ti­cal bio­gra­phy, 1972.
23 Dreyfuss, Devil’s Game (https://b‑ok.cc/dl/3598465/638a02)
25 Archibald Ramsay, The name­less war (https://archive.org/details/TheNamelessWar_105)
31 Ibid.
33 John Daniel, ibid.
35 Voir note 13
37 G. Magaldi, Franc-Maçonnerie, Société à res­pon­sa­bi­li­té illi­mi­tée.
46 G. Magaldi, Franc-Maçonnerie, Société à res­pon­sa­bi­li­té illi­mi­tée.
48 Jürgen Elsässer, Comment le Djihad est arri­vé en Europe

2 Commentaires 

  1. Merci pour les liens.
    Le livre de Peter Goodgame est par­ti­cu­liè­re­ment inté­res­sant dans sa deuxième par­tie inti­tu­lée « Les Frères Musulmans : l’arme secrète des Mondialistes ». Il contient plu­sieurs cha­pitres consa­crés à Osama Bin Laden. La ver­sion ori­gi­nale (en anglais) est inté­gra­le­ment dis­po­nible ici : http://www.redmoonrising.com/Ikhwan/Clash.htm

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  2. Voir, au sujet de l’hypothèse de l’origine musul­mane de la franc-maçon­­ne­­rie, J. M. Aractingi et C. Lochon, Secrets ini­tia­tiques en Islam et rituels maçon­niques, (2008) et i C. Lochon, L’initiation dans les confré­ries musul­manes et la franc maçon­ne­rie, ain­si que :
    en anglais, Freemasonry and Islam in : Handbook of Freemasonry.
    Enfin, une excel­lente étude sur les rela­tions inces­tueuses entre l’is­lam et la Ripoublique : « Les mon­dia­listes et les isla­mistes » de Peter Goodgame.

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