Ma bonne semaine de mauvaise foi (30 juin 2019)

Dimanche 23 juin 2019

Et on com­mence la semaine par une bonne nou­velle pour la légi­time défense : Le légion­naire qui, en 2014, avait tué un dea­ler qui l’a­gres­sait, a été acquit­té. La cour d’assises a recon­nu que l’agresseur s’était infli­gé lui-même les bles­sures qui lui furent fatales. Le ver­dict est tom­bé ce ven­dre­di. L’ancien sol­dat, qui a quit­té l’armée il y a plus d’un an, était pour­sui­vi pour « vio­lences ayant entraî­né la mort sans inten­tion de la don­ner ».
Son avo­cat, Me Henri de Beauregard a décla­ré : « On ne se réjouit pas quand il est ques­tion de la mort d’un homme. » Mais « Il est content, parce qu’il est acquit­té bien sûr, mais aus­si parce que cela signi­fie qu’il a été cru. »

Lundi 24 juin 2019

Une décla­ra­tion énig­ma­tique de Donald Trump la semaine der­nière :
Au cours d’une récente inter­view qu’il a accor­dée à la chaîne de télé­vi­sion ABC News, il a confié aux jour­na­listes avoir une idée concer­nant les vrais com­man­di­taires de l’attentat ter­ro­riste du 11 sep­tembre 2001. Pour le loca­taire de la Maison Blanche, ces attaques qui ont fait 3.000 morts n’ont pas été orches­trées par l’Irak de Saddam Hussein.
« L’Irak n’a pas détruit le World Trade Centre. Ce n’était pas l’Irak, c’était d’autres gens. Et je crois que je sais qui étaient ces gens. Et vous le savez aus­si peut-être », a affir­mé le pré­sident des États-Unis. Il faut dire que ces atten­tats furent un pré­texte pour jus­ti­fier l’invasion de l’Irak en 2003. Ce qui avait entraî­né la mort de mil­liers d’Irakiens et avait contri­bué à la créa­tion, puis à la mon­tée en puis­sance de Daech.

11 septembre 2001

Mardi 25 juin 2019

Une vidéo de Frontex, l’Agence euro­péenne char­gée de sur­veiller nos côtes, vient prou­ver que les embar­ca­tions de migrants sont des mises en scène des pas­seurs. On voit très net­te­ment que les migrants étaient sur le bateau des pas­seurs, qui les font ensuite embar­quer sur une petite embar­ca­tion pour les lais­ser à leur des­tin. Le mythe des migrants s’embarquant tout seuls depuis les ports s’effondre !

Mercredi 26 juin 2019

Vendredi der­nier, une quin­zaine de femmes, membres du col­lec­tif Alliance citoyenne, se sont ren­dues dans une pis­cine de Grenoble en bur­ki­ni, un vête­ment pour­tant inter­dit par le règle­ment inté­rieur. Ces « Rosa Parks musul­manes », comme elles se nomment elles-mêmes, militent pour la liber­té d’être oppri­mées par la cha­ria.
Une idée spon­ta­née ? Pas tout à fait, comme l’a fait remar­quer Andréa Kotarac, l’ex-élu France Insoumise. En 2017, la métro­pole gre­no­bloise a débour­sé pas moins de 6000 € pour cette asso­cia­tion qui embrasse fiè­re­ment la stra­té­gie de com­mu­ni­ca­tion par la vic­ti­mi­sa­tion propre aux Frères musul­mans. À force de pous­ser de plus en plus loin le bou­chon, la socié­té fini­ra bien par céder, ce qui ne déplai­rait cer­tai­ne­ment pas à Éric Piolle, le maire vert insou­mis de Grenoble.
En atten­dant deux réac­tions ont sui­vi ce « hap­pe­ning ». Le pre­mier est venu d’un nou­veau groupe Facebook bap­ti­sé « Les jours heu­reux », qui invite les Grenoblois à aller se bai­gner dimanche 30 juin com­plè­te­ment nus face aux bur­ki­nis. Si le règle­ment ne s’ap­plique pas pour les tenues inter­dites, il ne doit pas s’ap­pli­quer là non plus ! Leur slo­gan : « Contre l’is­lam radi­cal, tous à poil pour faire bou­ger Piolle ! »
Quant à la seconde, il s’a­git d’une péti­tion deman­dant l’in­ter­dic­tion du bur­ki­ni, que vous pou­vez signer et par­ta­ger ici.

Jeudi 27 juin 2019

Il ne vous a pas échap­pé que la France souffre de cani­cule, on en a un peu par­lé dans les jour­naux. J’espère que vous sui­vez à la lettre les recom­man­da­tions des ser­vices sociaux et médi­caux et, en par­ti­cu­lier, que vous n’hé­si­tez pas à vous mettre au frais dans une pièce cli­ma­ti­sée. Et bien chez nos voi­sins et amis suisses, vous ne pour­riez pas.
Les cli­ma­ti­sa­tions sont en effet qua­si­ment inter­dites à Genève, sauf si les besoins en sont expres­sé­ment démon­trés, comme dans le cas d’une mai­son de retraite, et que les rejets de cha­leur sont valo­ri­sés. Mesure par­ti­cu­liè­re­ment ver­tueuse car les clims sont une catas­trophe par le réchauf­fe­ment qu’elles induisent, en par­ti­cu­lier en ville, direc­te­ment ou indi­rec­te­ment. Vous ima­gi­nez le dilemme du gou­ver­ne­ment : rafrai­chis­sez-vous tout en réchauf­fant la pla­nète. Même quand on a trop chaud et qu’on souffre, on devient coupable !

Climatiseurs

Les cli­ma­ti­seurs : un fléau écologique

Vendredi 28 juin 2019

Le Parc du Mercantour fête ses 40 ans. À cet effet, le jeu­di 23 juillet et le ven­dre­di 23 août au ciné­ma de l’Aiguille à 18 h 30 (Val d’Allos-La Foux), sera dif­fu­sé un magni­fique film de Luc Jacquet : « La Montagne aux his­toires ».
Mais qui est donc cet homme soli­taire qui en plein vent fran­chit ce haut col de mon­tagne en tirant lui-même un étrange atte­lage à la lueur de l’aube ?
Il marche sur les che­mins du Mercantour et voyage dans la nature sau­vage. On dit de lui qu’il erre de vil­lage en vil­lage à la ren­contre des gens, avec qui il échange quelques mots et par­fois leur tire le por­trait à l’in­té­rieur de sa car­riole qu’il aurait construite lui-même.
Ce qui l’a­nime et d’où il vient ? Nul ne le sait mais il marche, encore et encore. Il marche et il ren­contre… Des pay­sages, des ani­maux, des hommes, des femmes… Entre les hommes et la nature, il est un lien. Il ne laisse der­rière lui aucune trace, à l’ex­cep­tion des vastes por­traits des gens qu’il a ren­con­trés, dan­sant au gré du vent dans la mon­tagne.
Au tra­vers de cette épo­pée oni­rique d’un pho­to­graphe mys­té­rieux sur le ter­ri­toire du Mercantour, le film est un sup­port des­ti­né à faire rêver les gens sur les mer­veilles et les patri­moines du Mercantour. Il donne à voir et à res­sen­tir la splen­deur des pay­sages et les patri­moines excep­tion­nels du Parc, au tra­vers de l’œil de ce voya­geur et des récits des habi­tants qu’il ren­contre, au gré de ses errances. Le per­son­nage du film incarne un lien homme/​nature apai­sé, au cœur des enjeux du Parc natio­nal. Il aborde aus­si pro­fon­dé­ment la notion de trans­mis­sion qui est cru­ciale de nos jours où l’é­phé­mère frime et prime.

Samedi 29 juin 2019

Allez, une petite der­nière sur la mani­pu­la­tion cli­ma­tique, puis­qu’il paraît que la semaine pro­chaine il fera moins chaud…
En Allemagne en 2009, les tem­pé­ra­tures étaient très hautes, mais rien n’af­fo­lait les gens, à cette époque, la cou­leur domi­nante de la carte météo de la TV locale, tire sur le vert/​jaune :

Météo Allemagne 2009

En 2019, tout le monde parle de cani­cule, de catas­trophe, de recors bat­tus… la carte de la même météo montre des tem­pé­ra­tures… infé­rieures, mais la carte est colo­rée… en rouge. Devinez pourquoi…

Bonne semaine à tous, et à dimanche prochain…

Patrice LEMAÎTRE