Ma bonne semaine de mauvaise foi (29 septembre 2019)
Dimanche 22 septembre 2019
Marseille, mémorial de la Marseillaise.
Le Mémorial est un hommage à la révolution et donc à la Marseillaise, qui comme chacun devrait le savoir, n’est pas née à Marseille, sous la plume de Rouget de Lisle, mais en 1792 à Strasbourg, où le maire de l’époque cherchait un chant de guerre pour l’armée du Rhin. Composé en une nuit, ce « chant de guerre pour l’armée du Rhin » fut adopté par des volontaires marseillais qui montaient à Paris et le chantèrent au cours de leur voyage et en arrivant… Pour les Parisiens c’était donc la chanson des Marseillais… qui devint la Marseillaise et fut adoptée comme hymne national le 14 juillet 1795.
Quoi qu’on en pense, ce chant reste quand même un des emblèmes de la France, et on peut être surpris par l’illustration qui est proposée à l’entrée du Mémorial.
Marianne y est en effet représentée par une Africaine enceinte !
Une Africaine parmi tant d’autres, géante, bien plus grande que les Blancs qui tiennent sa traine et se prosternent devant elle, n’a aucun rapport avec la France. Aucun. Et pourtant elle est prête à enfanter pour nous envahir de petits Africains…
Je me demande quel autre pays au monde aurait accepté cette publication outrancière et manipulatrice. Mais en France, on n’en est plus à une soumission près.
Nous nous contenterons de préférer cette ancienne Marianne, qui malgré les ans, n’a paris une ride, et qui doit toujours symboliser notre avenir.
Lundi 23 septembre 2019
C’est aujourd’hui le jour de l’automne, plus exactement le jour de l’équinoxe d’automne.
Mais qu’est-ce que l’équinoxe ? Le mot nous vient du latin æquinoctium (nuit égale). Effectivement, le phénomène le plus évident de l’équinoxe est que la nuit et le jour ont la même durée à cette période de l’année soit 12 heures. Ceci est dû au fait que l’axe de rotation de la terre est incliné de 23,4° par rapport au plan de son orbite : notre planète est donc penchée par rapport au soleil. L’astre ne nous éclaire donc pas de la même façon selon les moments de l’année. En hiver, en France on ne reçoit de lumière que huit heures par jour, contre le double en été. Ceci détermine le comportement des masses d’air et donne naissance aux saisons telles que nous les connaissons dans les zones tempérées.
Les deux équinoxes sont donc les deux moments de l’année où les jours et les nuits ont la même durée. Ceci a lieu lorsque le soleil traverse l’équateur céleste et se trouve précisément au zénith (à la stricte verticale) de celui-ci, éclairant les deux hémisphères de manière égale. À ce moment de l’année, le soleil se couche à l’ouest et se lève à l’est géographiques (alors qu’il se lève par exemple au nord-est dans nos contrées en été). Et ceci n’est vrai que ces deux jours-là seulement !
La date de cette journée spéciale varie chaque année entre le 21 et le 24 septembre. Mais pourquoi l’automne 2019 tombe-t-il un « 23 » et pas un « 21 » ? En fait la « date » du passage à l’automne correspond à un moment très précis : celui où le Soleil coupe en passant au zénith le plan de l’équateur, et cela ne dure que quelques instants et non pas une journée entière.
Si chaque année, l’équinoxe d’automne a lieu à une date différente, ceci tient au fait que la Terre tourne autour du soleil en 365 jours, 5 heures et 46 minutes, et non exactement 365 jours, ce décalage s’annulant tous les quatre ans grâce aux années bissextiles…
Mardi 24 septembre 2019
Jean-Michel Apathie s’est rendu coupable d’antisémitisme de la plus basse espèce sous-entendant que les médias étaient majoritairement dirigés par des Juifs.
Commentant le retour d’Éric Zemmour sur les ondes après sa condamnation définitive de ses propos contre l’islam, le journaliste a en effet déclaré : « En France, si tu tiens un discours antisémite, tu es mis au banc de la nation (Dieudonné, Soral, Moix) et si tu tiens un discours antiarabe, tu es embauché à la télévision. Étonnant, non ? »
Autrement dit, si nous avons bien compris : en France, vous ne pouvez pas critiquer les Juifs sans être banni des médias.
Mercredi 25 septembre 2019
« Si vous voulez la démocratie, préservez votre souveraineté (…) l’avenir n’appartient pas aux mondialistes, l’avenir appartient aux patriotes ».
Cette phrase ne vient pas d’Emmanuel Macron (qui y viendra peut être avant les élections…?), mais de Donald Trump à l’assemblée générale de l’ONU.
Les Français s’aperçoivent de plus en plus que la politique mondialiste menée par les gouvernements successifs arrivent aujourd’hui à nous imposer un régime dictatorial, sans opposition que celle acceptée parce que soumise. Toute critique, toute remise en cause des décisions deviennent suspectes et par-là même condamnables. Les innombrables procès et les charges policières dans les manifestations sont là pour nous le rappeler chaque semaine.
Jeudi 26 septembre 2019
Jean-Michel Blanquer mérite bien le grand prix de l’hypocrisie.
Le ministre de l’Éducation nationale a quand même réussi le tour de force de déplorer devant Jean-Jacques Bourdin la dérive anti-laïque et islamo-gauchiste de la FCPE avec sa nouvelle affiche, et « en même temps » (macronisme) de refuser de voter un amendement sénatorial en mai dernier permettant une disposition légale unique interdisant le port de signes religieux à tout parent accompagnateur de l’enseignant dans des activités pédagogiques.
N’en déplaise à la FCPE, association « collabo », un parent accompagnateur d’une sortie scolaire est couvert par l’assurance de l’établissement. Il est un contributeur occasionnel du service public et se doit à la stricte neutralité scolaire et à plus forte raison religieuse !
Pendant la sortie d’une classe (une sortie scolaire c’est « la classe hors de l’école », elle (il) n’est plus « la maman ou le papa » de Kevin. Elle (il) devient « assistant » de l’enseignant. Et comme pour l’enseignant, il doit alors respecter la laïcité imposée par les textes, ceci vaut pour la tenue vestimentaire.
Donc : pas de voile pour les mères accompagnatrices des sorties. C’est le bon sens.
Vendredi 27 septembre 2019
On a beaucoup parlé de Greta Thunberg cette semaine. Son intervention à l’ONU, sa petite crise de nerfs et son dépôt de plainte contre la France (entre autres) ont bien fini par agacer un peu plus tous ceux qui regardent cette « enfant soldat » avec de plus en plus de distanciation.
Si j’utilise le terme d”« enfant soldat », c’est que toutes ces marches « Pour le climat » sont soigneusement organisées et orchestrées par des « officiers et des généraux » qui font marcher leurs petits soldats.
La jeune fille que l’on voit presque toujours aux côtés de la petite suédoise s’appelle Luisa Neubauer, elle a 23 ans. Elle est une des principales organisatrices de ces manifs d’écoliers sécheurs de cours. Bien entendu, elle-même ne prend l’avion que par « nécessité » – mais très régulièrement quandn même.
Quand Luisa n’est pas dans un avion, elle plaide pour le blocage des ponts ou justement des aéroports. Pour elle, ce sont des symboles du « système économique basé sur le profit », qu’il faut remettre en question. Au secours : on ressort Karl Marx !
Luisa n’est plus une écolière depuis longtemps. Elle n’a pas vraiment besoin de travailler non plus. Elle jouit presque d’un statut diplomatique : elle est « ambassadrice jeunesse » pour ONE, une organisation internationale de lobbying et de campagne. En tant que telle, on peut supposer qu’elle est aussi payée et pas qu’un peu. L’argent de l’organisation provient entre autres des caisses de l’Open Society Foundation de George Soros, comme on s’en doute bien et comme on peut le lire sur le site de ONE.
Une liaison étroite entre Soros et Greta Thunberg, selon les médias, est justement assurée par Luisa Neubauer. En soutenant des ONG comme ONE, Soros poursuit des objectifs économiques et de pouvoir bien concrets, parmi lesquels l’émergence d’un prolétariat mondial qui fasse pression sur les salaires.
Vu sous cet angle, le terme d’enfant-soldat prend soudain un tout nouveau sens. Manifestez bien, petits écoliers ! Soros n’est pas le premier, Lénine le savait déjà : il y a toujours des idiots utiles.
[source : article original en allemand : Deutschland Kurier]
Samedi 28 septembre 2019
En Espagne, dernier épisode dans le feuilleton autour de la mort de Franco.
La Cour suprême espagnole a autorisé, mardi 24 septembre, l’exhumation de Franco de son mausolée, après avoir rejeté « dans sa totalité » le recours des descendants de l’ancien chef d’État espagnol, qui s’opposaient au transfert de la dépouille, objet depuis plus d’un an d’un bras de fer avec le gouvernement socialiste.
Le premier ministre espagnol, Pedro Sanchez, désire en finir avec le mausolée monumental qui trône dans le Valle de los Caidos, au nord-ouest de Madrid.
C’est là que se trouve la tombe de Franco, régulièrement fleurie, visitée par les touristes mais aussi par les nostalgiques du franquisme, ainsi qu’une croix monumentale surplombant une imposante basilique dont les cryptes sont remplies des ossuaires de près de 30 000 victimes de la guerre civile (1936−1939).
Cette manie de retourner la terre de l’Histoire ne peut rien apporter de bon. Quels que soient les actes commis par les uns ou les autres dans le passé, il n’est pas bon de raviver les vieilles querelles, cela n’a qu’un effet diviseur sur les peuples, qui ont au contraire besoin d’union. Seuls les grands hommes d’État sont en mesure de le comprendre.
Bonne semaine à tous, et à dimanche prochain…
Patrice LEMAÎTRE