Dorénavant, Estrosi élèvera-t-il le débat ?
Rappelons nous : en réunion plénière de la Région Provence Alpes Côte Azur, le 17 mars 2017, le président d’alors, Christian Estrosi, dit de Philippe Vardon qu”« il a tout appris de Goebbels ! »
Outre le fait que Philippe Vardon n’était pas né lorsque Joseph Goebbels est mort (il se suicide au soir du 1er mai 1945) et que Philippe Vardon ne parle pas Allemand, le niveau où Christian Estrosi place le débat politique lui fait honte. C’est du niveau zéro. Le point Godwin dans son usage le plus primaire.
Philippe Vardon avait attaqué Christian Estrosi en justice pour diffamation. Forts de ses appuis au sein de l’institution judiciaire, ce dernier avait été relaxé. Mais la Cour d’Appel d’Aix-en-Provence a cassé ce jugement et a reconnu le caractère injurieux des propos du président de Région.
Rappelons que Christian Estrosi avait été condamné en mars 2019 pour avoir prétendu que Vardon « faisait des saluts nazis ».
Estrosi pourtant ne fait qu’appliquer — certes à sa manière — la stratégie mise en place par François Mitterrand pour neutraliser l’opposition : promouvoir le Front National et le diaboliser en même temps. La technique « Accélérateur – Frein » que les pilotes de rallyes connaissent bien. Et ça marche depuis lors à chacune de nos échéances électorales. C’est bien ainsi qu’Estrosi fut élu président de Région alors que Marion Maréchal – Le Pen avait obtenu 40 % des voix au premier tour et lui seulement 26 %. Et c’est bien ainsi que Macron fut élu président de la République en n’obtenant que 18 % des voix au premier tour.
Qui veut noyer son chien l’accuse de la rage.
On ne change pas une recette qui marche. La diabolisation de son ennemi est vieille comme le monde. Même s’il ne paie pas lui-même ses avocats, ces jugements inciteront peut-être Christian Estrosi à réviser la façon d’affronter son adversaire à la mairie de Nice.
Estrosi traite toujours les opposants comme de la vermine. Honteux
Sur la vidéo, on voit bien qu’Estrosi est complètement shooté aux amphétamines, ou peut-être même à la cocaïne.
Hagard il vomit ses anathèmes surannés sans trop comprendre ce qu’il dit. À vide d’arguments après une petite minute, c’est son bras droit qui vient à sa rescousse et lui présente une fiche qu’Estrosi lit avec un rictus de haine.
Honteux !