Défense, politique étrangère : où nous mène la Commission européenne ?

par | 31 mai 2023 | 1 com­men­taire

Olivier Frot est à la fois offi­cier saint-cyrien (Forces spé­ciales) et doc­teur en Droit public (30 ans d’activité de conseil). Cette double expé­rience lui per­met d’analyser de façon per­ti­nente où en est notre démo­cra­tie.
Nous relayons régu­liè­re­ment — avec son auto­ri­sa­tion — les tri­bunes qu’il publie sur France-Soir car elles nous apportent tou­jours un éclai­rage juri­dique rigou­reux sur les déci­sions prises par « Bruxelles ».
Olivier Frot a enquê­té sur les contrats conclus entre l’Europe de Bruxelles et Pfizer(1) et s’in­ter­roge sur la réa­li­té de notre démo­cra­tie(2).
Aujourd’hui il pour­suit sa quête sur la légi­ti­mi­té de l’en­ga­ge­ment de la Commission euro­péenne en matière de Défense et de poli­tique étran­gère.

Un article pré­cé­dent décri­vait la dérive prise par les ins­ti­tu­tions euro­péennes et en par­ti­cu­lier par la Commission, depuis la crise Covid-19. La récente crise sani­taire a per­mis de mettre en lumière l’absence de man­dat dans le domaine de la san­té de la pré­si­dente de la Commission, Ursula von der Leyen. Ce qui a don­né lieu à la signa­ture du plus gros contrat jamais signé par l’Union euro­péenne (UE), sans garde-fou, de façon opaque.

Aujourd’hui inté­res­sons-nous au man­dat dont Ursula von der Leyen dis­po­se­rait en matière de défense et de poli­tique étran­gère, alors qu’elle est très pré­sente dans ses actions et sa com­mu­ni­ca­tion bel­li­ciste en faveur de l’Ukraine.

À l’heure où le conflit ukrai­nien menace de s’étendre à tout moment, il semble néces­saire de reve­nir sur cette ques­tion et d’examiner les com­pé­tences réelles de l’UE et de ses ins­ti­tu­tions en matière de poli­tique étran­gère et de défense.

Une fois de plus, nous serons sur­pris par la nou­velle place prise par la Commission et sa présidente.

Que disent les Traités européens en matière de défense ?

Les règles fon­da­men­tales qui régissent l’UE sont dans deux textes, dont la der­nière ver­sion est le Traité de Lisbonne de 2008, copié/​collé de la Constitution euro­péenne reje­tée par réfé­ren­dum en 2005 :
• le Traité de l’Union euro­péenne (TUE) et
• le Traité de fonc­tion­ne­ment de l’Union euro­péenne (TFUE).
Ils défi­nissent la Politique euro­péenne de sécu­ri­té com­mune (PESC).

Le TUE évoque une « défi­ni­tion pro­gres­sive de défense com­mune qui pour­rait conduire à une défense com­mune, confor­mé­ment aux dis­po­si­tions de l’ar­ticle 42, ren­for­çant ain­si l’i­den­ti­té de l’Europe et son indé­pen­dance afin de pro­mou­voir la paix, la sécu­ri­té et le pro­grès en Europe et dans le monde ».

Cette décla­ra­tion d’intentions, qui tra­duit l’esprit du trai­té, signi­fie que la PESC est une action dyna­mique en deve­nir, pro­gres­sive. La « défense com­mune » est une simple pos­si­bi­li­té envi­sa­gée dans un ave­nir indé­ter­mi­né. L’objectif est de pro­mou­voir la paix et ambi­tionne une com­pé­tence mondiale.

Les dis­po­si­tions concrètes de la PESC sont essen­tiel­le­ment regrou­pées dans la sec­tion 2, article 42 de ce texte, mais l’on retrouve de nom­breuses autres dis­po­si­tions dans des articles pré­cé­dant celui-ci(3).

On retien­dra que les pou­voirs sont dévo­lus aux seuls exé­cu­tifs des États membres (le Conseil euro­péen des chefs d’États ou de gou­ver­ne­ments et le Conseil qui réunit les ministres). Sauf excep­tions pré­vues au trai­té, les déci­sions sont prises à l’unanimité et sont éla­bo­rées par les Conseils, pro­po­sées par le haut repré­sen­tant ou à l’initiative d’un État membre. La poli­tique ain­si déci­dée est exé­cu­tée par le haut repré­sen­tant, nom­mé à la majo­ri­té qua­li­fiée du Conseil euro­péen (72 % des États membres repré­sen­tant 65 % de la popu­la­tion totale). Actuellement, il s’agit de l’Espagnol Josep Borell.

Josep Borell - Sergueï Lavrov

Josep Borell en com­pa­gnie de Sergueï Lavrov, ministre russe des Affaires étrangères

De ces articles limi­naires on peut rele­ver que cette poli­tique relève clai­re­ment des exé­cu­tifs des États membres, l’UE et son haut repré­sen­tant n’étant que des exé­cu­tants. On relè­ve­ra que le par­le­ment est absent à ce niveau et que la Commission ni son pré­sident ne sont cités à aucun niveau de responsabilité.

L’article 42 pose le prin­cipe de la PESC en ces termes : « Elle assure à l’Union une capa­ci­té opé­ra­tion­nelle s’ap­puyant sur des moyens civils et mili­taires (…) afin d’as­su­rer le main­tien de la paix, la pré­ven­tion des conflits et le ren­for­ce­ment de la sécu­ri­té inter­na­tio­nale « .

Mais l’article pose le prin­cipe du res­pect des obli­ga­tions du Traité de l’Atlantique Nord « pour cer­tains États membres qui consi­dèrent que leur défense com­mune est réa­li­sée dans le cadre de l’Organisation du trai­té de l’Atlantique Nord (OTAN) ».

Il est patent que tant le Parlement que la Commission ne sont pas com­pé­tents en la matière. La com­pé­tence relève des deux Conseils, le haut repré­sen­tant n’a qu’un rôle secon­daire. On note­ra l’importance de l’OTAN, le texte pré­ci­sant que celle-ci ne concerne que les États membres qui se sont mis dans son orbite. Dans la pra­tique, ne sont pas membres de l’OTAN : l’Autriche, l’Irlande, Malte, Chypre et (plus pour long­temps) la Suède et la Finlande.

L’article 43 pré­voit la pos­si­bi­li­té d’avoir recours à des moyens civils et mili­taires visant à des « actions conjointes en matière de désar­me­ment, les mis­sions huma­ni­taires et d’é­va­cua­tion, les mis­sions de conseil et d’as­sis­tance en matière mili­taire, les mis­sions de pré­ven­tion des conflits et de main­tien de la paix, les mis­sions de forces de com­bat pour la ges­tion des crises, y com­pris les mis­sions de réta­blis­se­ment de la paix et les opé­ra­tions de sta­bi­li­sa­tion à la fin des conflits ».

L’article 44 pré­cise que ces mis­sions peuvent être confiées à un groupe d’États membres. Il ne men­tionne pas de four­ni­tures d’armes à un État en guerre, qui en outre ne relè­ve­rait ni de l’UE ni de l’OTAN. Les actions concernent la ges­tion des crises ou le main­tien de la paix, pas l’entretien de la guerre ni des actions clai­re­ment bellicistes.

Le TFUE pré­voit que pour la PESC, le Conseil est « assis­té par le comi­té poli­tique et de sécu­ri­té ». La com­pé­tence natio­nale en pre­mier lieu est ici de nou­veau affir­mée. Le rôle de la Commission est très acces­soire. Le Protocole n°10 sur l’article 42 du TUE, annexé au TFUE, apporte cer­taines pré­ci­sions. Dans son intro­duc­tion, celui-ci réaf­firme le res­pect des obli­ga­tions OTAN décou­lant du Traité de l’Atlantique Nord « pour cer­tains États membres ».

Il pré­cise que le Danemark « ne par­ti­cipe pas à l’é­la­bo­ra­tion et à la mise en œuvre des déci­sions et actions de l’Union qui ont des impli­ca­tions en matière de défense. » Le Protocole réaf­firme que les dis­po­si­tions rela­tives à la PESC « ne portent pas atteinte aux res­pon­sa­bi­li­tés des États membres » et ne confèrent pas de nou­veaux pou­voirs à la Commission de prendre l’i­ni­tia­tive de déci­sions ni n’ac­croissent le rôle du Parlement européen.

La pré­émi­nence de l’OTAN doit être sou­li­gnée, cette orga­ni­sa­tion étant clai­re­ment au ser­vice des États-Unis. Elle dis­pose de struc­tures per­ma­nentes sur tout le ter­ri­toire de l’Union : états-majors, bases essen­tiel­le­ment armées par des per­son­nels et équi­pe­ments US.

L’OTAN, ini­tia­le­ment alliance défen­sive créée en 1949 au début de la Guerre Froide, s’est réorien­tée à l’occasion de la chute de l’URSS et de la dis­pa­ri­tion de son pen­dant, le Pacte de Varsovie, pour englo­ber de plus en plus d’États(4). Tous ces pays sont poten­tiel­le­ment et géné­ra­le­ment, dans les faits, autant de nou­veaux clients pour l’industrie d’armement US.

Ursula von der Leyen, la Commission et la guerre en Ukraine

De l’étude des textes fon­da­teurs, sans entrer dans le détail de la pro­fu­sion de règle­ments, rap­ports et autres déci­sions, il appa­raît clai­re­ment que la res­pon­sa­bi­li­té en matière de poli­tique étran­gère et de sécu­ri­té reste de com­pé­tence natio­nale, de pré­fé­rence coor­don­née. La com­pé­tence de la Commission est plus que mar­gi­nale pour ne pas dire inexis­tante. Le pro­to­cole le rap­pelle très clairement.

Les récentes déci­sions de la pré­si­dente de la Commission rela­tive à l’Ukraine (inter­dic­tions de médias, four­ni­tures d’armes, trans­ferts de fonds) doivent être fon­dées sur des déci­sions du Conseil euro­péen ou du Conseil selon les cas, ou bien elles sont assi­mi­lables à un coup d’État.

Comme elle l’a fait en matière de san­té, ses diverses inter­ven­tions osten­ta­toires dépassent de loin ses pré­ro­ga­tives et son man­dat, alors que le haut repré­sen­tant qui devrait être seul à com­mu­ni­quer dans ce domaine, reste étran­ge­ment transparent.

Formellement, les déci­sions ont bien été prises par le Conseil et non par la Commission, contrai­re­ment aux appa­rences. Cependant on peut se poser la ques­tion de la légi­ti­mi­té des­dites déci­sions, eu égard à l’esprit et à la lettre des trai­tés, tels qu’exposés plus haut, car ali­men­tant le conflit.

On est bien en pré­sence d’un bas­cu­le­ment des ins­ti­tu­tions euro­péennes vers une forme impé­riale sans en avoir deman­dé aux Peuples, leur avis. Ensuite cela n’explique pas l’attitude de la pré­si­dente de la Commission qui se com­porte comme une véri­table diri­geante d’un empire plus ou moins fédé­ral, com­pé­tence qu’elle n’a pas.

Même prises sur la base de déci­sions des Conseils, les prises de posi­tion de la pré­si­dente de la Commission excèdent lar­ge­ment ses com­pé­tences pré­vues par le TUE et le TFUE et repré­sentent une ingé­rence directe dans les pré­ro­ga­tives des États membres. Enfin l’esprit (et même, la lettre) de la PESC qui vise expli­ci­te­ment à encou­ra­ger la paix et non la guerre, est vio­lé.

Les posi­tions actuel­le­ment prises par l’UE (en par­ti­cu­lier par la pré­si­dente de la Commission qui n’a aucune com­pé­tence en la matière, il convient d’insister sur ce point) concer­nant le conflit ukrai­nien où nulle part l’UE n’encourage des pour­par­lers de paix mais au contraire fait tout pour entre­te­nir la guerre et l’hostilité en ayant clai­re­ment choi­si un camp bel­li­gé­rant, dans le sillage de l’OTAN. Le silence des chefs d’États des vingt-sept serait sur­pre­nant si l’on ne dis­tin­guait pas l’ombre de « l’ami amé­ri­cain ».

Cela tend à prou­ver que la PESC et la sou­ve­rai­ne­té des États membres ne sont que des leurres, l’initiative et le der­nier mot reve­nant dans la pra­tique à l’OTAN, c’est-à-dire aux États-Unis, la pré­si­dente de la Commission se com­por­tant de fait comme un ministre de l’administration US et ser­vant les inté­rêts non pas de l’UE, mais des États-Unis.

Les mesures prises « par l’UE » sont des sanc­tions (qui ont démar­ré en 2014 et se sont accrues en 2022) et « un sou­tien sans faille à l’Ukraine »(5). En outre, des déci­sions rela­tives à l’aide finan­cière l’ont bien été par le Conseil, qui dans sa déci­sion du 16 sep­tembre 2022 rela­tif à une « assis­tance macro­fi­nan­cière excep­tion­nelle à l’Ukraine », vise une « pro­po­si­tion de la Commission euro­péenne », alors même que les Traités ne lui confèrent pas cette pré­ro­ga­tive qui n’est don­née qu’au haut repré­sen­tant et aux États membres indi­vi­duel­le­ment(6).

La déci­sion consacre des pou­voirs à la Commission, en dehors des Traités, dans le cadre de cette aide, ce qui per­met à madame von der Leyen de se van­ter récem­ment dans un tweet :

« Today we have dis­bur­sed ano­ther € 1.5 bil­lion to Ukraine. Our sup­port helps Ukraine main­tain essen­tial public ser­vices run­ning while defen­ding itself. We have now pro­vi­ded € 7.5 bil­lions in bud­get assis­tance since the begin­ning of the year, and more will come « (7).

Dans le même temps plu­sieurs affaires de cor­rup­tion des élites diri­geantes ukrai­niennes sont régu­liè­re­ment dénon­cées(8). Dans sa déci­sion, le Conseil man­date la Commission pour contrô­ler l’utilisation des fonds ver­sés. La Commission ne com­mu­nique jamais sur ce point.

Les déci­sions ont été prises par le Conseil, ce qui est conforme aux Traités, la Commission et sa pré­si­dente n’ont été inves­ties d’aucune com­pé­tence nou­velle, ce qui aurait néces­si­té de modi­fier les trai­tés (TUE-TFUE).

Depuis le 22 février 2022, 10 trains de sanc­tions ont été déci­dés, le der­nier en date du 25 février 2023.

Bruno-Lemaire-Effondrement-economie-russe

« Mozart de la finance » sur France Info le 1er mars 2022

Le docu­ment cité fai­sant appa­raître les diverses sanc­tions et actions menées répond aux ques­tions « quoi ? » et « com­ment ? », mais jamais à la ques­tion « pour­quoi ? » : le sou­tien à l’Ukraine n’est pas moti­vé, non plus que ne sont citées les réfé­rences des trai­tés auto­ri­sant l’exportation d’armements vers un pays en guerre qui n’appartient ni à l’UE ni à l’OTAN (car ces dis­po­si­tions n’existent pas dans les Traités). Pourquoi ce sou­tien à l’Ukraine et en même temps, le com­merce entre­te­nu avec l’Azerbaïdjan qui a enva­hi son voi­sin armé­nien, dans l’indifférence la plus totale de l’UE et avec l’appui actif d’un pays membres de l’OTAN (mais pas de l’UE), la Turquie ?

Quelles conséquences pour les Français ?

Ces déci­sions ont été prises par les exé­cu­tifs natio­naux, les par­le­ments natio­naux n’ont pas été consul­tés. Si l’on prend le cas de la France, toutes les déci­sions concer­nant la livrai­son d’armes, la mise à dis­po­si­tion de l’avion pré­si­den­tiel au pré­sident Zelensky pour se rendre au G7, l’envoi de troupes aux fron­tières de l’UE face à la Russie et à l’Ukraine, ont été prises par le seul pré­sident de la République.

Il n’y a eu aucun vote du Parlement, en dépit de l’obligation confé­rée par l’article 35 de la Constitution impo­sant un vote du Parlement pour pro­lon­ger une opé­ra­tion exté­rieure au-delà de quatre mois : cela fait plus d’un an que des sol­dats fran­çais ont été envoyés en Roumanie et dans les Pays baltes.

Les armées euro­péennes sont des armées mexi­caines, l’armée fran­çaise est la seule véri­table force mili­taire de l’UE. La plu­part des pays membres de l’OTAN ont beau­coup d’officiers pour armer les états-majors de l’OTAN qui sont assez plé­tho­riques, mais dis­posent de très peu d’unités opé­ra­tion­nelles. Les prin­ci­pales forces opé­ra­tion­nelles sont celles des États-Unis, de la Turquie et dans une moindre mesure, de la France.

On ne revien­dra pas ici sur l’état de l’armée fran­çaise qui, mal­gré la valeur indi­vi­duelle de ses membres, est une armée échan­tillon­naire qui a ser­vi pen­dant des décen­nies de variable d’ajustement au bud­get de l’État et a ser­vi les divi­dendes de la paix.

Donc si le conflit devait s’étendre, la France serait au pre­mier rang, dans un état de fai­blesse cer­tain. Toute mobi­li­sa­tion serait illu­soire car les mobi­li­sés n’ayant pas effec­tué de ser­vice mili­taire depuis sa sus­pen­sion par Jacques Chirac en 1995, n’auraient aucune for­ma­tion et plus aucune struc­ture de mobi­li­sa­tion n’existe. Donc on peut dire que la situa­tion serait pire qu’en 1940.

On peut consta­ter que les deux récentes crises majeures, sani­taire puis mili­taire, ont été l’occasion pour la Commission d’accroître consi­dé­ra­ble­ment ses pou­voirs et ce, sans modi­fi­ca­tion des Traités, pour­tant indis­pen­sable. Et bien sûr, sans sol­li­ci­ter le consen­te­ment des peuples euro­péens, avec une com­pli­ci­té active de l’ensemble des exé­cu­tifs des États membres, sans consul­ta­tion non plus de leurs Parlements res­pec­tifs. À l’instar d’une haut-fonc­tion­naire de la Commission(9) qui se van­tait publi­que­ment de ne pas tenir compte des règles des trai­tés que lui rap­pe­laient pour­tant les juristes tra­vaillant avec elle, afin de « créer l’Europe » (sic), une Europe plus ou moins fédé­rale dotée d’un exé­cu­tif auto­ri­taire et non élu est en train de s’implanter dis­crè­te­ment, mais cela com­mence à se voir.

Oliver Frot

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Oliver Frot

1 commentaire

  1. J’ai enten­du un des « patrons » du Sénat fran­çais, « le gros », se congra­tu­ler que le sénat ait « APPROUVÉ » si effron­té­ment la réforme des retraites, sans que le peuple ne soit invi­té pas plus les orga­ni­sa­tions syn­di­cales !!! à se pro­non­cer pour nous fice­ler la retraite à 64 ans !!!
    Si déci­dé­ment le Sénat est lui aus­si pour l’abandon de « LIBERTÉ, ÉGALITÉFRATERNITÉ » — AUJOURDHUI SI SÉVÈREMENT MIS EN CAUSE, y com­pris par les séna­teurs si peu repré­sen­ta­tifs du peuple d’en bas !!!!!!
    Il va nous fal­loir revoir le rôle de nos ins­ti­tu­tions : voir si nous pou­vons reve­nir a « LIBERTÉ, ÉGALITÉFRATERNITÉ », si cette décla­ra­tion a bien été appli­quée un jour ??????????????) (je ne crains pas de me répé­ter) .….
    REVOIR ? VOIRE SUPPRIMER CETTE INSTANCE QUI MET EN CAUSE SI SÉVÈREMENT LA PRISE EN COMPTE DES INTÉRÊTS COLLECTIFS, NOTAMMENT DE LA FRANCE D’EN BAS AU POINT DE LUI CHIER DESSUS !!!!!

    Robert AUSSEUR

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