Ma bonne semaine de mauvaise foi (19 janvier 2020)
Dimanche 12 janvier 2019
Chronique du Kali Yuga : la 19e édition de Métro sans pantalon (No Pants Subway Ride) s’est déroulée dans plusieurs grandes villes, dont New York, Londres et Berlin. Le concept est de prendre le métro en sous-vêtements et de se comporter comme si de rien n’était. Cette action est née en 2002 à New York, à l’initiative du groupe d’improvisation Improv Everywhere. Paris n’a pas encore été atteint par la contagion, mais nul doute que cela ne saurait tarder. Mondialisation oblige…
Lundi 13 janvier 2019
Élections municipales de mars 2020 : les étiquettes politiques ne seront plus attribuées dans les communes de moins de 9000 habitants. Ainsi en a décidé le ministre de l’Intérieur, Christophe Castaner, dans une circulaire. Celle-ci fut aussitôt dénoncée comme une « manipulation grossière » visant à « dissimuler l’absence totale d’ancrage total de LREM et leur défaite prochaine aux municipales ». Cette décision a suscité une vague d’indignation au sein de la droite comme de la gauche.
Ainsi plus de « PS », de « LR », de « RN » ni de « LREM » dans environ 96% des communes françaises.
Adressée aux préfets et hauts commissaires, cette circulaire permettra donc aux candidats LREM (entre autres), de se présenter en catimini, sans étiquette compromettante, comme certains ténors vont le faire dans les grandes villes. Tout cela n’a qu’un seul but : gommer la défaite annoncée de LREM au soir des résultats !
Mardi 14 janvier 2019
La Suisse est régie par un système de démocratie semi-directe qui permet au peuple de faire passer des textes par des consultations populaires, appelées initiatives. S’ils sont approuvés, ils sont ensuite inscrits dans la Constitution. La France ferait bien de se doter d’un tel modèle qui donne réellement la parole au peuple et qui évite toute tentative dictatoriale de la part des dirigeants (suivez mon regard !).
En 1992, les Suisses avaient voté « NON » à l’entrée de leur pays dans l’espace économique européen, qui résulte d’un accord signé par les États membres de la Communauté européenne, l’ancêtre de l’UE, et les pays membres de l’Association européenne de libre-échange (AELE).
Depuis lors, Berne et Bruxelles ont signé de multiples accords bilatéraux. Mais leurs relations se sont tendues après un vote populaire en février 2014 au cours duquel les Suisses se sont prononcés en faveur de l’introduction de quotas annuels de migrants. Racisme ! diront maints européistes patentés.
Puis en 2016, le Parlement suisse a donné une préférence nationale à l’embauche et établi des formalités supplémentaires pour les employeurs basés en Suisse voulant faire venir des employés européens. Horreur !
Une nouvelle initiative a été lancée par des personnes issues de la première force politique du pays, l’Union Démocratique du Centre (UDC, droite populaire), visant à mettre fin à l’Accord sur la libre circulation des personnes avec l’Union européenne, rejetée par le gouvernement.
La votation aura lieu le 17 mai.
Mercredi 15 janvier 2019
Je vous présentais la semaine dernière une série d’affiches qu’Anne Hidalgo, croyant bénéficier de la toute puissance, désirait censurer. Et bien ses amis « antifas » ont voulu continuer le job, de la plus extrême manière qui soit, ce qui est tout à fait dans leur génétique.
« Quel sens à la vie ? ». Tel était le thème d’une soirée organisée par Alliance Vita, lundi 13 janvier à la maison des associations de Rennes.
Une réunion qui n’a pas pu avoir lieu, parce qu’attaquée par une soixantaine de militants antifas et LGBT (dont une large majorité de jeunes femmes vociférantes et rouges de haine), qui ont détruit une partie du matériel des quelques personnes qui préparaient l’événement, tout en usant de bombes lacrymogènes sur ceux qui cherchaient à se protéger. Tout cela bien sûr, au nom de la tolérance, et en dénonçant la soi-disant volonté d’Alliance Vita de s’en prendre à tout ce qui est homo. Attaque clairement revendiquée qui a suscité l’intervention de la police mais sans que celle-ci n’interpelle qui que ce soit, alors même que certains des individus étaient armés. Ce qui confirme bien le statut d’impunité que les antifas et autres LGBT.… se sont octroyé année après année auprès des gouvernements successifs.
Ils sont ainsi plusieurs parmi les sympathisants d’Alliance Vita à avoir eu des jours d’ITT. Pire encore, le loueur de salle, la ville de Rennes, a obligé les organisateurs à annuler la soirée alors qu’une centaine de personnes étaient inscrites.
D’autres réunions prévues lundi 20 et lundi 27 janvier, au même endroit, à Rennes, sont menacées d’attaque par les mêmes militants antifas. Que fera alors la police pour assurer la liberté d’expression ? À suivre.
Jeudi 16 janvier 2019
Est-ce une conséquence du réchauffement climatique ?
Ségolène Royal, l’ex-ministre de l’Environnement, ex-candidate à l’élection présidentielle, l’ex du Président Hollande, ne devrait bientôt plus être ambassadrice des Pôles, mission bénévole qu’elle exerçait depuis le 1er septembre 2017.
En effet, le Ministère de l’Europe et des Affaires étrangères et le ministère de la Transition écologique affirment qu’il « est envisagé de mettre fin à [ses] fonctions au regard de [ses] récentes prises de paroles publiques, qui mettent en cause la politique du gouvernement ». L’ex-candidate à l’élection présidentielle de 2007 avait accusé Emmanuel Macron d’être responsable de la crise actuelle, à cause de « la brutalité de cette réforme des retraites ». On lui a donc demandé gentiment de « la fermer », son rôle d’ambassadrice du Pôle ne l’autorisant — semble t‑il — qu’à s’adresser aux pingouins.
Une minute de silence a d’ailleurs été observée au Pôle Sud après le licenciement de Ségolène Royal, photo ci-dessous :
Vendredi 17 janvier 2019
Jean-Michel Bertrand n’en est pas à son premier film sur le sujet du loup. En 2017, il avait déjà abordé ce fameux prédateur dans l’excellent film « La Vallée des Loups ». Un film qui avait compté près de 200 000 entrées, un score très honorable pour ce type de production. En ce mois de janvier, je viens d’aller voir « Marche avec les loups », dans lequel Jean-Michel Bertrand raconte le parcours d’un Canis Lupus depuis les Hautes Alpes jusqu’au Jura, où il s’installera, cohabitant avec les lynx présents pourtant sur le même territoire.
Un film qui suscite évidemment la polémique entre « pro- » et « anti- » loups, sujet récurrent depuis la réapparition du canidé dans notre pays.
À l’approche de l’avant-première à Gap, la Fédération Départementale des Syndicats d’Exploitants Agricoles des Hautes-Alpes a appelé à une manifestation « contre » le film. Mobilisation finalement annulée, mais la FDSEA 05 maintient sa position. La secrétaire générale de l’organisation affirme : « Nous passer un film pro-loup disant que c’est nous qui ne savons pas faire (…), on ne peut pas l’entendre ». Vont-ils nous refaire une conférence de presse « à la Corse », masqués, armés et cagoulés ?
Le réalisateur exaspéré, explique que ces gens n’ont pas vu le film mais ont un « a priori colossal ». Il déclare avoir reçu trois menaces de mort.
Face à cette opposition radicale, il faut aller voir le film si l’on est un amoureux de la nature vraie. Le point de vue des éleveurs n’empêche pas de comprendre que le réalisateur présente là un véritable plaidoyer pour la nature, et en particulier ici, les paysages de montagne, dont la beauté est magnifiée par des images grandioses. Le message est avant tout écologique : la nature est un tout, belle dans ses habitants comme dans son habitat, et elle l’est souvent grâce à ses agriculteurs, ses paysans, attachés à leur terre, et qui sont les premiers à vouloir la conserver intacte. Le loup en est un de ses éléments, avec ses qualités et ses défauts, mais doit-on éradiquer tout ce qui gêne, plutôt que s’y adapter ? C’est la question que pose le film, et que vous devrez vous poser après l’avoir vu.
Samedi 18 janvier 2019
Le film du réalisateur Ladj Ly, énième remake des « Misérables », sorti dans les salles de cinéma le 20 novembre 2019 est donc sélectionné pour la manifestation américaine des « Oscars ». Consécration pour un film qui a fait l’objet de tant de critiques positives dans les médias (on n’est jamais mieux servi que…). Même le Président de la République aurait demandé après l’avoir vu de trouver rapidement une solution pour les jeunes de banlieue, oubliant les milliards d’euros injectés à chaque législature pour ces départements « défavorisés », et oubliant également que son premier Ministre avait annoncé quelques jours plus tôt un « plan d’urgence » pour la Seine-Saint-Denis. La communication ne semble pas la première des qualités au sein de la macronie.
Je n’ai pas vu le film, et je n’irai pas le voir, me contentant d’avis circonstanciés qui décrivent un film bien loin de la réalité des banlieues, caricatural et dangereux, souvent invraisemblable. Comme souvent, le flic est hargneux et raciste, mais le « jeune » est candide et passif, un peu à la manière dont les voisins décrivent le terroriste qui vient d’égorger quelques personnes sur un trottoir parisien.
On n’y voit pas de voitures de pompiers incendiées.
On n’y voit pas de médecins agressés.
Mais on y voit de gentils imams qui, forts de leur bonté et de leur pouvoir conféré par la religion, sont les meilleurs intermédiaires pour garder le quartier « en paix ».
Toutes sortes de critiques balayées par les médias de connivence.
Victor, reviens, ils sont devenus fous !
Bonne semaine à tous, et à dimanche prochain.…
Patrice LEMAÎTRE