Ma bonne semaine de mauvaise foi (23 février 2020)
Dimanche 16 février 2020
Chronique du Kali Yuga :
Cette semaine, un fait divers qui doit bien embarrasser les féministes de tous poils et les partisans de la disparition de tous les genres. Lors de compétition sportives universitaires aux USA, certaines athlètes ont déposé plainte pour ne pas avoir à affronter leurs collègues « transgenres » dont la transformation n’est pas encore complètement aboutie. Autrement dit, ces « candidates » sont encore trop masculines par rapport aux autres, ce qui leur confère une supériorité de fait dans les épreuves athlétiques…
L’ouverture des compétitions sportives aux transgenres, pourtant annoncée comme une nouvelle avancée progressiste pour un meilleur vivre-ensemble, ne fait donc pas l’unanimité, surtout à l’intérieur ! Il faut dire que dans une poignée d’États des USA, les athlètes peuvent s’inscrire aux compétition selon trois « genres ». Masculin, féminin, ou… autre, pour faire plaisir au lobby LGBT+xx.
On imagine aisément l’embarras des tenantes de ce règlement. Elles sont d’accord pour tout changement de sexe à l’état civil, mais si elles sont femmes, elles trouvent injuste de devoir se confronter à leurs consœurs ayant justement changé de sexe, parce que ce qu’il leur reste de masculin leur donne un petit avantage physique risquant de fausser la compétition. Le dilemme est insupportable.
Et si… on créait une troisième catégorie sportive pour les trans dans un sens ou dans l’autre ? Peut être que les femmes désirant devenir hommes rêvent de rencontrer sportivement des hommes devenant femmes ?
Et si… pour supprimer définitivement les différences et les préjugés genrés, on ne gardait qu’une seule catégorie ? Femmes, hommes et trans alignés dans les mêmes compétitions ! Ce serait, poussé à l’absurde, la finalité du raisonnement de ces « messieurs-dames », non ?
Lundi 17 février 2020
Les fonctionnaires de la PAF (Police de l’Air et des Frontières) ont de l’imagination et surtout de l’humour. Ils ont baptisé Sciarun, le nom arabe de Charon, le fameux passeur de l’au-delà dans la mythologie antique, l’opération de démantèlement de groupes de passeurs à Vintimille. 10 Algériens et Tunisiens ont été arrêtés, ainsi qu’une Albanaise et un… Français. Ils demandaient 200 € pour un passage clandestin en France. Le payement, auquel il ne fallait pas que manque un seul centime sous peine de se voir laisser sur place, était toujours anticipé. Les « clients » étaient tous des « migrants » de diverses nationalités, mais surtout des Africains, repérés par les trafiquants dans des quartiers et des bars de Vintimille fréquentés par les clandestins. Ceux-ci ressentaient pourtant comme une sorte de « crainte révérencielle envers les trafiquants ».
Un autre lieu : les Hautes-Alpes, là où les jeunes de Génération Identitaire avaient organisé une barrière frontalière symbolique afin de freiner les passages tarifés de migrants.
Et bien certains de ces passeurs, originaires d’Afrique de l’Ouest pour la plupart, ont été condamnés par la justice à des peines d’interdiction du territoire français de cinq et dix ans, ainsi qu’à des amendes de 200 à 3 000 euros selon qu’ils étaient chauffeurs, passeurs ou commanditaires.
Je rappelle quand même
→ d’une part que les jeunes de Génération Identitaire sont sous le coup d’une menace de condamnation très lourde pour avoir dénoncé ces trafics humains et montré la voie à la police.
→ et d’autre part qu’un autre passeur de la vallée de la Roya, Cédric Herrou, a lui, été décoré pour son « humanisme » envers les migrants.
Comprenne qui pourra.
Mardi 18 février 2020
Une photo que vous avez probablement vue sous différents angles sur les réseaux sociaux et dans vos journaux, sans que pour autant on en retienne l’essentiel. Macron est en déplacement à Mulhouse pour une croisade contre le communautarisme islamiste, qu’il ne faut bien sûr pas confondre avec l’islam tout court, religion de paix et d’amour comme nous le rappelons ici à longueur de colonnes. Le communautarisme, c’est le refus du porc à la cantine, c’est les piscines avec des horaires réservés aux femmes, c’est des salles de prières dans les entreprises, c’est les prêches coraniques dans les mosquées, c’est le refus des hommes de serrer la main des femmes, ou comme à la RATP, de conduire un bus après qu’une femme l’a conduit, ce sont tous les commerces halal qui fleurissent en ville et qui, eux, ont le droit de rester ouverts toute la nuit, et c’est… le voile obligatoire pour les femmes. C’est justement ce que le Président, sur la photo, est en train d’expliquer à une mulhousienne de souche…
Mercredi 19 février 2020
Si le coronavirus se répand, c’est la faute aux réseaux sociaux ! On connaissait les virus qui infestaient nos ordinateurs, mais on ne sait rien encore de celui-ci qui doit se répandre grâce à Facebook ou Twitter. En tous cas notre nouveau ministre de la santé, Olivier Veran, en est persuadé et glorifie la Chine et sa censure. Un petit appel du pied pour que l’on censure pareillement en France ?
Coronavirus : « La Chine a une capacité de réactivité. Elle a pris ses responsabilités en prenant des mesures de confinement très rapidement. Je ne suis pas sûr qu’il serait possible de réaliser ça dans un pays où les réseaux sociaux seraient ouverts » dit @olivierveran #le79Inter pic.twitter.com/dHR2ePGjOB
— France Inter (@franceinter) February 18, 2020
Jeudi 20 février 2020
À partir de janvier 2021, si vous désirez entrer au Royaume-Uni (celui post-Brexit!), il faudra être titulaire au minimum d’un baccalauréat. En effet, un nouveau système d’immigration « à points » verra le jour, beaucoup plus exigeant que ce qui existait jusqu’alors (ce n’est pas difficile).
Le gouvernement britannique compte désormais privilégier les « brillants » cerveaux au détriment des « travailleurs peu qualifiés ». Pour obtenir un visa de travail, il faudra présenter des compétences spécifiques, parler anglais et avoir déjà une proposition d’emploi avec un salaire minimum annuel de 25 600 livres (30 820 euros). Les travailleurs européens seront traités de la même manière que les non-européens, sans la moindre petite préférence.
Vendredi 21 février 2020
Lors de TOUS les attentats mortels qui ont eu lieu sur le territoire français ces dernières années, vos médias ont tout de suite parlé, sans rien savoir, de l’acte d’un « déséquilibré », jamais d’un terroriste ! Et puis, et puis, on apprenait au cours des jours qui suivaient que ce « déséquilibré » fréquentait la mosquée salafiste du quartier, qu’il visionnait des vidéos de l’État Islamique sur son ordinateur, que sa femme était voilée, qu’il était relativement coupé du monde social, j’en passe et des meilleures, soulignées par ses voisins, ses amis et sa famille.
Hier c’est un attentat anti-islam qui a eu lieu en Allemagne.
Tout de suite, vos médias ont parlé d’un terroriste, d’extrême droite bien sûr, crié aux menaces qui planent sur la démocratie. Le lien avec les résultats des élections en Allemagne est tout de suite fait : c’est la conséquence logique de la montée de l’AFD (Alternative für Deutschland), parti anti-immigrationniste qui dame le pion à Merkel d’élection en élection…
Mais il se trouve que le tireur est un malade mental, complotiste, n’ayant pas le moindre lien ni avec un parti, ni avec une organisation d’extrême droite, qu’il est lui-même musulman. Le tueur d’Hanau s’est radicalisé et a forgé sa théorie raciste tout seul. Il n’était même pas perçu par son environnement comme raciste. Il s’agissait d’une personne très isolée, sans aucune vie sentimentale (un « incel », involuntary celibate, célibataire involontaire en français). La publication de son « manifeste » et d’une vidéo lui auraient valu tout de suite d’être interné en psychiatrie (contrairement à un Anders Behrin Breivik). Il y parlait notamment de l’existence de « bases militaires souterraines » dans lesquelles certaines personnes font « l’éloge du diable », « maltraitent, torturent et tuent de petits enfants ». Tout cela a fini par un suicide et l’assassinat de sa propre mère.
Ce qu’il importe de comprendre après ce sinistre fait divers, c’est que cette société multi-culturelle, multi-religieuse et l’utopique « vivre-ensemble », que veulent nous imposer Merkel, Macron, Sarkozy et les autres, engendre un conflit civilisationnel que ces politiciens bien-pensants, responsables de ces futures guerres civiles, ne veulent toujours pas voir. Une société multi-culturelle devient forcément une société multi-raciste.
Samedi 22 février 2020
Mardi, Macron appelait à la guerre contre le communautarisme musulman, et aujourd’hui, comme pour illustrer ses propos, on apprend qu’un « homme », se définissant comme musulman traditionaliste, a pris l’habitude de frapper deux de ses filles à coups de ceinture, de bâtons ou même de câbles électriques. Pour quelle raison me direz-vous ? Et bien parce qu’elles refusent de porter le voile islamique et refusent de faire les devoirs qu’elles ramènent de l’école… coranique.
Comme si ça ne suffisait pas, le brave est accusé par son épouse « de rapports forcés quasi quotidiens », d’après une source judiciaire. C’est d’ailleurs son épouse qui est finalement venue déposer plainte au commissariat.
Pour le cas des deux fillettes brimées et châtiées corporellement, Macron va sans doute, comme il l’a promis à Mulhouse, faire le nécessaire pour éviter une récidive… Quant à l’épouse, nul doute que les féministes dénonçant les féminicides, doivent déjà être sur la brèche pour demander (au minimum) l’émasculation du coupable.
Bonne semaine à tous, et à dimanche prochain.…
Patrice LEMAÎTRE
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