Ma bonne semaine de mauvaise foi (16 février 2020)
Dimanche 9 février 2020
Chronique du Kali Yuga
Pour illustrer cette semaine la décomposition de tous les domaines de notre société qui s’éloigne de plus en plus de la tradition primordiale des peuples européens, une image vaut mieux qu’un long discours. C’est un montage photo qui a été publié sur les réseaux sociaux, et qui montre bien où nous en sommes en cette fin de cycle.
En 5 ans, Jean-Louis s’est vu dérober 7 000 litres de carburant. Quatre vols rien que pour le début de l’année 2020. Cela représente une quarantaine de plaintes déposées… Alors ce 31 janvier, lorsqu’il entend son alarme sonner, il se rend sur sa ferme avec son frère, un des voleurs fonce sur eux. Pris de panique, l’agriculteur tire le touche au ventre. Il est en prison.
La nuit du 3 au 4 avril 2017, Kobili Traoré, 27 ans, d’origine malienne, s’est introduit brutalement à 4 h 35 chez des voisins au troisième étage de son immeuble, en prenant bien soin de refermer la porte d’entrée à clé. Il s’est acharné sur sa victime, à coups de poing répétés, la massacrant en hurlant : « Allah Akbar » à plusieurs reprises, traitant sa victime, qu’il savait en conscience être de confession juive, de « Satan » en arabe. Le calvaire de Sarah Halimi a duré plus de 40 minutes avant que Traoré décide de la défenestrer. La justice vient de décider que Kobili Traoré jugé irresponsable, ne serait pas jugé. Il est donc en liberté.
Lundi 10 février 2020
Les faits se sont produits ce dimanche après-midi. Trois drapeaux ont été brièvement hissés sur le toit de l’église Saint-Jean-Baptiste, à Albi : ceux de l’Algérie, du Maroc et de la Tunisie. À l’arrivée de la police, prévenue par un riverain, les jeunes qui avaient installé ces drapeaux étaient déjà partis. Peu de dégradations sur le toit, mais l’acte est symbolique et n’est pas le premier.
Le curé de la paroisse a parlé d’un acte de défiance et a déposé plainte. Il a également exprimé son soutien envers toutes les personnes qui ont pu être atteintes par la scène, et en particulier les habitants du quartier.
Quand on pense au brouhaha et au scandale que déclenche le dépôt d’une tranche de jambon devant une mosquée…
Mardi 11 février 2020
Denain, commune de 20 000 habitants dans le département du Nord, prépare, comme toutes les communes, son élection municipale. Le candidat du Rassemblement National, Sébastien Chenu, semblerait en position d’emporter la ville, d’après des estimations non officielles. Aussi, la maire, Anne-Lise Dufour-Tonini entretient-elle des rapports plus que cordiaux avec les Frères Musulmans. Sentant sa base électorale s’effriter, elle a fini par céder aux sirènes du communautarisme, nouant une alliance informelle avec des religieux, qui lui apporteront, pense t‑elle, les voix de la communauté musulmane. Mais dans la ville, si le poids des Frères Musulmans ne fait plus de doute depuis quelques années déjà, la famille Iquioussen est loin de faire l’unanimité ! Le père est une star de la prédication en ligne. Ses vidéos ont un grand succès, et s’il n’y prêche pas la haine, il incite tout de même ses fidèles à s’investir en politique dans le but d’instaurer, à terme, la charia en France.
Cette alliance perturbe notoirement les tenants de ce qui reste de la gauche PS-PC, et LREM : « Si Madame Dufour-Tonini pense que les Iquioussen vont lui amener les voix de la communauté musulmane, elle se trompe », assène Sabine Hebbar. Candidate LREM-Modem aux législatives de 2017, elle avait attiré 39,2 % des suffrages dans la circonscription de Denain, perdant face à Sébastien Chenu.
Résultats dans un mois ?
Mercredi 12 février 2020
Le programme du Carnaval 2020 a été rendu public. Beaucoup de vrais Niçois regrettent qu’un seul corso carnavalesque soit prévu en journée, les organisateurs privilégiant la nuit pour placer cinq corsos à 21h ! Autrement dit, les Niçois de souche, habitant la cité estrosienne seront largement lésés, puisqu’ils ne pourront plus, les jours de congé, assister à ces défilés si populaires sous d’autres règnes. Le Carnaval de Nice devient ainsi officiellement, après de longues années de transition, un grand spectacle privé et payant, réservé à des touristes débarquant par cars entiers, après avoir acheté un billet souvent couplé avec la fête des citrons de Menton.
Jeudi 13 février 2020
J’écrivais dans ma semaine du 29 septembre :
« Chirac, c’était le pote de tout le monde. Il buvait sa Corona en croquant une pomme. Il caressait le cul des vaches (comment ça, pas que des vaches ?), il goûtait aux fromages, aux saucissons, aux jambons de nos terroirs. Il tutoyait facilement, avait quelques bons mots, regrettant le manque de donneurs pour les greffes de couilles, le bruit et l’odeur des familles qu’il avait contribué à ramener en France avec le regroupement familial. Il a même créé à Paris un musée pour y mettre sa tête… Mais au fait, il n’a pas été Président de la République ? Et là, on le plébiscite pour quelle action ? Ah oui, le refus de la guerre en Irak. En 12 ans, vous reconnaitrez que ça ne fait quand même pas beaucoup. »
Et c’est certainement pour ce « pas beaucoup » que la municipalité niçoise, dirigée par Christian Estrosi, a choisi de lui ériger une statue, décidant ainsi de renommer la rue de la Cité du Parc, située entre le Quai des Etats-Unis et le Cours Saleya : Cours Jacques Chirac.
Comme a déclaré un Niçois : « Pour la rue Jacques Médecin, Christian Estrosi a donc donné quelques mètres d’une rue discrète. Pour le “Cours Jacques Chirac”, il choisit la rue parallèle au cours Saleya, et il y installe même une statue imposante. Je crois que j’aurais fait exactement l’inverse. »
Moi aussi !PS : à peine dévoilée, la statue a déjà été amputée de deux doigts de la main…
Vendredi 14 février 2020
Notre président de la République, était aujourd’hui en visite à Chamonix, plus précisément à la Mer de Glace, où il a, je pense, dû expliquer aux Chamoniards comment brasser l’air pour rafraîchir le glacier qui a perdu énormément de sa superbe depuis le début du siècle. La vallée de l’Arve est écologiquement sinistrée, en particulier à cause des milliers (millions ?) de camions qui y transitent pour emprunter le tunnel du Mont Blanc. Mais là aussi, on préfère incriminer les familles qui se chauffent au bois dans leur chalet !
Ce qui a fait un peu frémir dans la vallée, c’est que M. Macron, drapé dans sa superbe, a refusé de recevoir les élus de la Région autonome Vallée d’Aoste, située juste de l’autre côté du tunnel. Fière méconnaissance des liens historiques et linguistiques qui unissent depuis plus d’un millénaire les deux versants du Mont Blanc. N’oublions pas qu’après la dernière guerre, le Général de Gaulle réclamait le rattachement du Val d’Aoste à la France, volonté anéantie par le pouvoir américain de l’époque… Le 16 juillet 1965, inaugurant le tunnel sous le Mont-Blanc avec son homologue italien Giuseppe Saragat, le président de la République française Charles de Gaulle, dans son discours à Courmayeur, salue « cette belle vallée [d’Aoste] que le sang, la langue, le sentiment apparentent de si près à la France » (via la Savoie). Le Général connaissait l’Histoire, lui… Mais M. Macron doit ignorer tout cela…
Samedi 15 février 2020
La Commission Nationale de l’Informatique et des Libertés (CNIL), qu’on surnomme « gendarme français de la protection des données », a annoncé mardi dernier avoir mis en demeure les groupes d’énergie EDF et Engie. La commission leur donne trois mois pour mettre en conformité la manière dont ces deux groupes gèrent la collecte des informations personnelles des consommateurs par les compteurs communicants Linky. Ce que réclament depuis longtemps à ces deux sociétés plusieurs associations luttant contre l’installation forcée de ces compteurs à votre domicile.
Ce qu’on leur reproche, c’est « le non-respect de certaines des exigences relatives au recueil du consentement à la collecte des données de consommation issues des compteurs communicants Linky, ainsi que pour une durée de conservation excessive des données de consommation », autrement dit, le fait que l’heure où vous prenez votre douche, où vous mettez votre lave-linge en marche, ou que vous vous lancez dans une séquence repassage soit repérable et pourquoi pas diffusable…
Dimanche 16 février 2020
L’affaire Griveaux est une nouvelle image de la décomposition de notre société. Voici donc un secrétaire d’État qui ambitionne de diriger la « Ville Lumière » et qui se fait piéger comme un adolescent en position indélicate, sous sa véritable identité sans même prendre la précaution d’utiliser un pseudo
Cette affaire n’est pas finie car elle est emblématique de notre temps : prépondérance du sexe, omniprésence et permanence du mensonge et de la tromperie, arrogance de nos dirigeants, intrusion d’internet dans la vie privée, manipulation par ceux qui sont aux manettes, jeu trouble du délateur Piotr Pavlenski que la France a accueilli comme réfugié politique pour agacer Poutine, intrusion inopinée dans cette affaire de la taupe de Jacques Attali, Juan Branco.
Bref, une nouvelle affaire à suivre…
Bonne semaine à tous, et à dimanche prochain.…
Patrice LEMAÎTRE
Merci de vos lumières