Ma semaine d’observation de l’info (18 octobre 2020)
Chronique du Kali-Yuga
Dimanche 11 octobre 2020
Libération honteuse d’une otage française retenue au Mali.
Celle que l’on disait malade et bien fatiguée est apparue en pleine forme.
Elle a raconté des petites choses à Macron à sa descente d’avion, mais il semble que ce dernier n’ait pas trop apprécié puisqu’il a quitté l’aéroport militaire sans dire un mot, la mine grave que ne pouvait cacher son masque !
Elle a quand même déclaré qu’elle avait changé de religion pour embrasser la mahométane, qu’elle avait également changé de prénom, qu’il fallait désormais l’appeler Mariam, et qu’elle était séquestrée par des « opposants armés », alors que tout le monde croyait qu’il s’agissait bêtement de djihadistes.
« Pour le Mali, je vais prier, implorer les bénédictions et la miséricorde d’Allah, parce que je suis musulmane. »
Le coût de la petite opération : on parle de neuf millions d’Euros et de la libération de deux cents djihadistes (ou opposants armés?).
Tout ça pour lui entendre dire qu’elle retournera au Mali dès que possible…
Les familles de nos soldats tués là-bas apprécieront.
Lundi 12 octobre 2020
Hommage au lieutenant colonel Arnaud Beltrame à Paris avec la pose d’une plaque dans un jardin qui portera son nom. Dès que posée, la plaque a centralisé les critiques à cause de la dernière phrase : « Victime de son héroïsme »
Nous qui croyions pourtant qu’il avait été victime du terrorisme musulman.
Tout le monde peut se tromper.
Mardi 13 octobre 2020
Du nouveau pour Julian Assange ?
On se rappelle que l’enquête criminelle visant le fondateur de Wikileaks a débuté en 2010 sous l’administration Obama qui l’accusait d’avoir divulgué des documents secrets.
Ceux-là portaient notamment sur des abus commis lors des conflits extérieurs provoqués et alimentés par le Pentagone et la CIA (deux pièces maîtresses du Deep State).
Il s’avère que ces divulgations sont très compromettantes pour la ministre des Affaires Étrangères de l’époque, Hilary Clinton. D’où l’empressement de mener une enquête et condamner Julian Assange qui dut alors trouver un refuge politique au sein de l’ambassade d’Équateur à Londres en 2012.
Il y est resté jusqu’au 11 avril 2019, date de son arrestation par Scotland Yard au nom des États-Unis.
Beaucoup s’étaient interrogés sur l’inaction du président Trump depuis son élection alors même qu’il avait félicité Wikileaks en 2016 pour son travail d’information auprès du public. En fait, il ne s’agit pas d’inaction mais de protection. Libérer Assange reviendrait à signer son arrêt de mort en raison des risques qu’il fait courir à certains membres de l’ancienne administration américaine. Il s’avère qu’aucune personne appelée à témoigner dans un procès visant le clan Clinton/Obama n’a pu y parvenir. Toutes sont décédées avant.
Bref, si Donald Trump est réélu, ce sera probablement le bout du tunnel pour Assange qui devrait bénéficier d’une grâce présidentielle. Pour l’heure, la principale préoccupation est de le maintenir en vie et ce n’est pas simple. D’autant qu’il sera probablement appelé à témoigner dans les affaires des emails privés d’Hilary Clinton et qui ont été déclassifiés il y a quelques jours…
Mercredi 14 octobre 2020
Chaque jour qui passe cette année me rappelle combien j’ai bien fait de quitter l’enseignement quelques années avant cette année terrible pour mes collègues restés sur le terrain.
Dernier tour joué par le ministère, fournir cinq masques en tissu de la marque Dim à chaque enseignant au moment de la rentrée scolaire. Or, ces masques sont traités à la zéolithe d’argent, un biocide considéré comme toxique pour la santé humaine et l’environnement. Rien que ça !
Rappelez-vous, le 8 septembre dernier, Emmanuel Macron prenait le micro devant les étudiants d’un lycée professionnel à Clermont-Ferrand (Puy-de-Dôme) dans le cadre de « L’égalité des chances ». Derrière son masque, il déroulait son texte quand, soudain : « Pardon je m’étrangle », toussa-t-il. Il tenta de reprendre son discours, mais sa voix tangua et la quinte de toux revint : « Donnez-moi un masque peut-être plus léger. Je vais mettre un masque plus léger parce que j’ai dû absorber un truc du masque. »
Le masque qui a failli étouffer le Président était justement un de ceux qui ont été distribués au corps enseignant par l’Éducation nationale à la rentrée scolaire. Il est pourtant bien spécifié sur l’emballage que ces masques ne sont « ni un dispositif médical au sens du règlement (UE) 2017⁄745 (masques chirurgicaux), ni un équipement de protection individuelle au sens du règlement (UE) 2016⁄425 (masques filtrants de type FFP2) ».
Passons sur le fait que ces masques ne doivent pas être portés plus de quatre heures, qu’il en faut donc au minimum six par semaine, et que les enseignants en ont reçu… cinq par personne pour l’année !
Ce qui fait tiquer, c’est la présence dans la structure du masque, de zéolithe d’argent et de cuivre. Si comme moi, vous n’êtes pas un spécialiste en chimie, voici ce que sont ces produits : « Les zéolithes sont des structures minérales d’origine naturelle ou artificielle, synthétisées par l’homme, permettant de capter et piéger des molécules dans leur structure. Parmi les exemples les plus connus, les litières pour chat en contiennent. Dans le cas présent, les zéolithes sont traitées avec un sel d’argent, afin de leur conférer une propriété biocide et ainsi augmenter la durée d’utilisation des masques. »
Jeudi 15 octobre 2020
Macron a parlé, je sais tout sur le virus :
Il n’attaque pas à 20h59, mais à 21h.
Il stoppe ses attaques le matin à 5h59, c’est l’heure où l’on peut reprendre le métro et le boulot, où il n’y a plus aucun risque.
Dans les restaurants, le virus attaque à 21 heures, mais dans les bars, le virus attaque toute la journée.
Dans les théâtres ou les cinémas, le virus attaque un siège sur deux.
Dans les stades, le virus occupe toujours la 1001e place.
Enfin, le Président de notre République, m’a donné quelques bons conseils auxquels je n’aurais jamais pensé tout seul. Depuis, j’aère mon appartement.
Merci Président.
Vendredi 16 octobre 2020
L’assassin de la jeune Victorine a enfin été arrêté. La presse nous a tout d’abord donné son nom : Ludovic Bertin. Ouf, se sont écrié les âmes bien pensantes. Pour une fois, il s’agit d’un Français, bien de souche, personne ne pourra faire l’amalgame…
Manque de pot, l’infâme meurtrier se faisait appeler « Neg Benz ». Tout un programme pour les pisse-froid qui voulaient supprimer le mot « nègre » du dictionnaire. Celui-ci le revendiquait, comme une sorte de fierté de ses origines éthniques. Je pense à toutes ces femmes sûrement sincères, qui collent des affichettes A4 chargées chacune d’une lettre, et qui, assemblées forment des slogans féministes toujours anti-hommes, comme si les meurtres de femmes devenaient une fatalité dans un monde masculin. J’ai démontré ici, que les « féminicides » n’étaient en rien le fait « d’hommes », mais le fait d’une certaine catégorie de population, toujours la même, qui considère la femme comme un objet que l’on peut convoiter, utiliser ou détruire à loisir.
« Quelle dose de vérité sommes-nous prêts à supporter ? » (Friedrich Nietzsche)
Samedi 17 octobre 2020
On a appris hier, non sans réelle surprise, la mise en examen de Sarkozy pour « association de malfaiteurs ». Il ne s’agit pas de la composition des ex-ministères, mais du financement de sa campagne par les fonds libyens du Colonel Khadafi. Lequel sera rapidement remercié et éliminé par l’ex-président, de la manière que l’on sait, avant qu’il ne parle trop…
Par ailleurs et plus près de chez nous, ce sont deux affaires très embarrassantes à quelques mois des élections régionales (si celles-ci ne sont pas reportées par une macronie malade de trouille à l’évocation de futurs résultats catastrophiques), pour Christian Estrosi et Renaud Muselier, les deux présidents LR qui se sont succédé depuis 2015 au Conseil Régional.
La chambre régionale des comptes vient en effet de rendre un rapport où elle suspecte le centre de gestion de la fonction publique des Alpes-Maritimes d’avoir été utilisé pour financer des emplois fictifs, au profit de proches du maire de Nice.
De même, en inspectant la gestion de la Région Provence-Alpes-Côte d’Azur, la chambre régionale des comptes a mis au jour la situation particulière du cabinet de l’actuel président marseillais Renaud Muselier et de son prédécesseur Christian Estrosi. Les collaborateurs y percevraient des salaires notablement élevés et seraient plus nombreux que ce que la loi permet.
Bienvenue chez Les Ripouxblicains !
L’actualité de cette semaine vient une fois de plus nous rappeler de diverses manières comment le « Vivre Ensemble » nous enrichit chaque jour. Mais ça dépend qui.
Bonne semaine à tous, et à dimanche prochain…
Patrice LEMAÎTRE
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