Les heures les plus sombres de notre [Histoire] avenir
En quelques semaines, toutes nos certitudes ont vacillé
Les images désuètes de files d’attente devant les magasins étaient en noir et blanc, elles sont aujourd’hui réactualisées en couleur. Qui pouvait penser ça, il y a un mois ?
Mardi 31 avril 2020, secteur du Leclerc de La Colle-sur-Loup : immense embouteillage, des centaines d’automobilistes sont pare-chocs contre pare-chocs pour accéder aux pistes du « drive » et récupérer leur carton de courses commandées sur internet.
Dans notre société du toujours plus, préoccupée par ses sexualités étranges, par le réchauffement climatique de l’enfant gâtée Greta, du jouir sans entraves, de la banane sous blister, du CommeJ’aime pour l’embonpoint, du déséquilibre Akbar et son couteau de cuisine, bref de toutes les ridiculeries de la modernité, voilà que nous sommes tous revenus aux fondamentaux...
… au noir et blanc des heures les plus sombres de notre Histoire.
Survivre, tout simplement. Ce qui veut dire : « faire ses courses ». Combien de fois ai-je entendu cette société blasée : « Pffff ! fô encore que j’aille faire les courses, c’est ch… ». J’ai toujours pensé au contraire que c’était une aubaine.
De même que selon Beigbeder « L’amour dure 3 ans », les grandes épidémies devenues grâce à la mondialisation heureuse du XXe siècle des pandémies, durent aussi 2 ans, 3 ans…
• La grippe espagnole : premier malade mars 1918 aux USA, dernier cas juillet 1921 en Nouvelle Calédonie.
• La grippe de Hong Kong : première pandémie de la modernité des voyages aériens : début février 1968, fin printemps 1970.
Une chose est sûre, au bout de trois mois, nous n’en sommes qu’au début de la crise. L’actualité à venir pour les mois et probablement les années à venir sera entièrement liée à l’évolution de cette pandémie, ses hauts ses bas, ses répliques, ses mutations. Elle va circuler avec des pics d’intensité d’un pays ou d’un continent à l’autre.
Après déconfinement progressif par tranches de populations choisies, il faudra ici ou là reconfiner.
• Déjà on annonce de multiples déclinaisons du Covid-19
• De toutes façons, pendant des mois et des mois, il faudra se balader masqués avec Peur sur la ville. Nos rapports sociaux vont être durablement bouleversés, la distanciation sociale va devenir la règle.
Quoi qu’il arrive, l’Homme sait survivre
C’est même l’espèce animale qui a la plus forte capacité de survie. Dans les décombres de Dresde carbonisée en 1945 par les Anglo-Américains, l’électricité fonctionnait le lendemain. Dans Beyrouth écrasé de bombes par les Israéliens en 2006, il y avait toujours des marchands de légumes au bas des ruines. Comme des fourmis, les hommes s’organisent, la vie est toujours la plus forte. Ici aussi, dans l’ex bling-bling de la Riviera, après deux semaines de confinement, le commerce de survie s’organise avec un certain bonheur.
Plus besoin de poireauter sur les parkings des grandes surfaces. Voilà plusieurs exemples heureux parmi beaucoup d’autres initiatives locales bienvenues.
Le Farci en Bouche à St Laurent-du-Var vous propose ses délicieux petits plats en dégustation chez vous :
Assiette de 16 farcis extras maison = 16 € (livraison +2 €)
Autres plats ? Pâtes au pistou 6 € – Ratatouille 6 € – Assiette nissarte ou Assiette du Comté 18 €
Renseignements et commandes : 06 29 92 92 42
Chers lecteurs, renseignez-vous. Autour de vous, il s’organise partout cette économie dynamique de remplacement. Faites travailler vos voisins, les amis de vos voisins. Faites de cette épidémie une opportunité enfin d’échapper à ce monde débile qui devenait fou.
Et si vous devez encore, un peu, aller au supermarché, lisez les étiquettes. Arrêtez d’acheter des haricots verts du Kenya, de l’ail d’Argentine et des fraises en janvier. Maintenant vous savez pourquoi.
Michel Lebon