L’Allemagne se rebiffe

Il y a la France, qui vit la crise du Coronavirus d’une manière léthar­gique. Des mil­lions de gens confi­nés volon­taires, qui croient sur parole qu’ils sont en dan­ger de mort s’ils sortent. Puis qui se risquent à sor­tir. Masqués, même s’ils sont seuls dans leur voi­ture, ils attendent l’au­to­ri­sa­tion qui leur per­met­tra cet été de par­tir en vacances sans risque de mou­rir. Ils sont scot­chés tous les soirs devant leur TV atten­dant le décompte des décès du jour comme jadis les numé­ros du loto.

Et puis il y a l’Allemagne. Pour nos frères d’outre Rhin, le com­bat com­mence. En dénon­çant les men­songes autour du virus, les Allemands com­battent le sys­tème poli­tique dans son ensemble. On n’en parle pas en France, mais les mani­fes­ta­tions sont de plus en plus impor­tantes. Que font chez nous Marine Le Pen ou Mélenchon, d’ha­bi­tude si prompts à dénon­cer les abus de pou­voir ? Ils font pro­fil bas, atten­dant peut être un salut un jour par les urnes, qui sait ? Alors que pour une fois, la situa­tion serait pro­pice pour faire vaciller un peu ceux qui nous gou­vernent, et qui d’a­près cer­tains médias, com­mencent à trem­bler pour leur pomme en voyant arri­ver la fin de la pan­dé­mie pré­dite par le Pr Raoult. On nous parle dans l’o­reillette d’un retour des « Gilets Jaunes », qui les a vus ?

Jürgen ElsässerNos voi­sins ne prennent pas autant de gants, à la lumière d’un Jürgen Elsässer, l’é­cri­vain natio­na­liste de l’AFD. Les mani­fes­ta­tions ont com­men­cé le same­di 9 mai : 60 000 per­sonnes à Stuttgart la semaine der­nière, 500 000 la semaine sui­vante. Les Allemands savent aus­si qu’ils ont été trom­pés par la poli­tique cri­mi­nelle de l’État, comme les Français. Un expert du minis­tère de l’Intérieur, le Pr Peter Schirmacher affirme qu’entre 5 000 et 125 000 patients seraient morts en rai­son de reports des soins et des inter­ven­tions chi­rur­gi­cales déci­dés pour faire de la place aux conta­mi­nés du COVID.

Résultat : Des mil­liers de per­sonnes ont mani­fes­té à Stuttgart, Munich, Berlin et dans d’autres villes contre les res­tric­tions visant à conte­nir la pan­dé­mie du coro­na­vi­rus.
Rien qu’à Stuttgart, plu­sieurs mil­liers de per­sonnes sont des­cen­dues dans la rue. L’organisateur avait ini­tia­le­ment enre­gis­tré 50 000 par­ti­ci­pants. Cependant, la muni­ci­pa­li­té y a mis un terme et a don­né l’ordre de limi­ter la réunion à 10 000 mani­fes­tants.
À Berlin, plu­sieurs mani­fes­ta­tions se sont dérou­lées à dif­fé­rents endroits de la ville : sur l’Alexanderplatz, à Rosa-Luxemburg-Platz, sur la Volksbühnesur (notre illus­tra­tion à la une).
Même chose à Munich, où les Bavarois mani­fes­taient contre ce qu’ils consi­dé­raient comme des régle­men­ta­tions strictes de pro­tec­tion en Bavière et en Allemagne.
À Nuremberg, le nombre de mani­fes­tants était tel que les dis­tances mini­males pres­crites n’ont pu être res­pec­tées.
À Cologne, les mani­fes­tants ont deman­dé aux pas­sants de reti­rer leur masque et d’entrer dans les magasins…

En France, on dénonce son voi­sin qui ne res­pecte pas les consignes ordon­nées par le gou­ver­ne­ment. Celui-là même que l’on mérite.

Patrice LEMAÎTRE

3 Commentaires 

  1. Il faut lan­cer les plaintes pour trom­pe­rie !
    Pfizer disent eux-mêmes qu’ils ne connais­saient pas les effets secon­daires ni l’efficacité.

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  2. De 5000 à 125000 patients morts… Diantre ! la four­chette est tirée du baobab !

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  3. Tb Tb conti­nuer en signant vos articles et don­nant vos sources
    On dif­fuse largement

    Répondre

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