Ma semaine d’observation de l’info (5 juillet 2020)
Dimanche 28 juin 2020
Chronique du Kali Yuga
Comme tout le monde, nous sommes sensibles à Nice Provence Info au bien être animal, d’accord pour leur éviter toute souffrance, physique ou psychologique.
Cependant, nous pensons, peut être de manière arriérée et démodée, qu’une alimentation à base de produits animaux n’est pas un crime et que nous n’avons pas pour cela non plus, de raison d’être maudits.
PETA (People for the Ethical Treatment of Animals) France est une association à but non lucratif dédiée à établir et protéger les droits de tous les animaux. Une de plus me direz-vous. C’est vrai qu’elles se reproduisent à vitesse grand V depuis quelques années. Encore une association née outre-Atlantique qui entend nous dicter notre façon d’être chez nous. Et les méthodes de communication se ressemblent !
C’est ainsi que quatre militantes de cette association portant des masques en imprimé « vache », les mots « lait = cruauté » peints sur leurs propres mamelles, ont brandi des pancartes avec les slogans « Pas ta mère ? Pas ton lait ! » et « Sevrez-vous ! ».
La justification psychologique de leur action tient à ce que « le lait implique la cruelle exploitation du lien mère-enfant. Le lait n’est pas une boisson innocente, blanche comme neige ! Mais au contraire extrêmement violente psychologiquement et physiquement pour les vaches qui sont des animaux qui ont un fort instinct maternel » tout ceci à la manière des non regrettées Femen.
Bon, ceci dit… et maintenant ? Que faire du lait ? On ne trait plus les vaches ? On les laisse gémir de douleur ? Avez-vous lu la description de ces pauvres bêtes privées de leur propriétaire, ne pouvant être traites et meuglant à la mort, dans les romans de Ramuz ?
Encore une fois, depuis la nuit des temps l’homme se nourrit de produits animaux. Ça peut ne pas plaire, mais c’est comme ça. On a le droit de ne pas vouloir manger ou utiliser de ces produits, chacun sa liberté. Maintenant, si on vient me dire que notre seule alimentation doit être végétale, je rétorquerai que tout bon jardinier vous dira que les végétaux peuvent aussi souffrir, à cause du gel, à cause du manque d’eau, à cause d’autres végétaux, à cause des engrais qu’on leur donne pour les faire pousser. La cause est la même, et si on l’épouse, que nous restera t‑il à manger ? Des aliments industriels, chimiques ?
Navré, mais je préfère manger une bonne escalope à la crème, surtout si je sais que le veau a été élevé dans les règles de l’art et non pas dans une ferme industrielle.
Lundi 29 juin 2020
Élections municipales, deuxième tour, masqués et distancés socialement, c’est le cas de le dire !
Des élections dans un contexte unique, jamais vu. Un deuxième tour qui se déroule 15 semaines après le premier. Il s’en passe des choses en 15 semaines, des alliances qui se créent, des alliances qui se détricotent, des candidats qui dérapent… bref un délai beaucoup trop long pour un scrutin logique. Je pense personnellement qu’il aurait fallu faire revoter les deux tours avec l’intervalle normal, mais ce que je pense…
Au final, comme d’habitude, ils ont tous gagné… à part En Marche, resté à l’arrêt.
Les médias s’accordent à donner les écologistes grands gagnants de cette élection, c’est un peu vrai dans la mesure où, c’est plus que visible, ils ont fait main basse sur de grosses villes, tenues jusque là par la gauche ou par la droite. Joli holdup réalisé dans un contexte d’abstention historique : presque 60%. Ce qui signifie par exemple que Christian Estrosi que l’on a dit vainqueur haut la main — ainsi que l’a titré Estrosi-Matin — ne gagne au final qu’avec 16,4% des inscrits. Le maire de Cagnes-sur-Mer bat tous les records d’abstention avec à peine 30% de voix exprimées. Lorsqu’ils se promènent dans les rues de leurs villes, ces maires peuvent se dire qu’un électeur sur dix lui accorde son soutien. Ce qui est bien peu pour se prévaloir d’une réelle légitimité politique.
Il faudra quand même un jour se pencher sur ce défaut de démocratie, et réformer ce type de scrutin de moins en moins représentatif.
Mardi 30 juin 2020
Retour sur ces 60% d’abstention (70% à Cagnes-sur-Mer) qui permettent aux Verts de triompher sur le plan national (en particulier dans les médias). Si on cherche des explications à ce désamour continu des Français envers les élections (tous scrutins confondus), il faut peut être regarder du côté des menus proposés.
Les partis traditionnels, qui nous dirigent depuis la fin de la dernière guerre ont largement fait leur temps. Même s’ils se sont adaptés plus ou moins avec les années, ils ont eu le pouvoir en main, ils régulièrement trahi leurs électeurs. D’où l’usure du PS, PC, LR, UDI qui aujourd’hui, n’engrangent des voix que sur des « têtes connues » comme Martine Aubry, réélue de justesse.
Ceux qui n’ont jamais exercé le Pouvoir bénéficient donc de ce rejet. Ce sont essentiellement :
→ « les Verts », bénéficiant d’un matraquage écologique de la part de tous les médias, qui retiennent surtout un électorat jeune et facilement influençable,
→ et le Rassemblement National, premier parti de France aux récentes élections européennes, qui, malgré tous les gages de « bonne conduite » accordés par sa présidente à ses détracteurs plus qu’à ses militants, aurait pu beaucoup mieux faire.
Le parti de Jean-Luc Mélenchon a, quant à lui, évité le combat en préférant diluer ses candidats parmi les autres listes.
Rien de bien attirant donc pour le Peuple de France.
Alors qui retrouve-t-on dans ces fameux 60% ? Ce sont tous les mécontents d’un système usé jusqu’à la corde, tous ceux qui ne se reconnaissent plus dans ce corps d’élite constitué, tous ceux qui ne sont jamais consultés, en gros tous ces Français de souche. Tous ceux qui ont compris que sans un grand véritable coup de balai, démocratique ou non, les choses ne changeront jamais et que l’écart entre les classes se creusera de plus en plus. On y retrouve en masse tous ceux qui manifestent depuis des années et qui ne sont jamais écoutés, infirmières, soignants, pompiers, forces de l’ordre et bien sûr les Gilets Jaunes. Tous ces laissés pour compte à qui il ne manque qu’une seule chose : un rassembleur charismatique.
Mercredi 1er juillet 2020
Cela n’a rien à voir avec la vague verte de dimanche, mais avec le gouvernement de François Hollande entre 2012 et 2017, déjà soumis à un diktat verdoyant. La centrale nucléaire de Fessenheim est définitivement fermée. Du côté vert, c’est une grande victoire, de l’autre côté un retour en arrière sans précédent.
Les tenants du progressisme écologique estiment que l’énergie en France ne doit venir que de sources renouvelables (soleil, vent…). Le nucléaire est dangereux, les déchets sont un boulet attaché à nos sociétés pour des siècles.
Leurs opposants estiment que les énergies dites renouvelables ne sont pas suffisantes et que, d’autre part, elles sont loin d’être écologiques. Il faut 3 000 tonnes de béton dans la terre pour fixer une éolienne, sans parler du désastre visuel dans le paysage. Et quand il n’y a pas de vent, ce n’est pas Nicolas Hulot qui ira souffler. Le solaire peut servir d’appoint pour certaines installations. Mais là encore, pour obtenir une puissance suffisante, il faut recouvrir des hectares de terres de panneaux solaires, c’est toujours ça que les paysans n’auront plus.
Bon, en résumé, une semaine sans soleil et sans vent.… que fait-on ?
Fessenheim fermée, comment le Grand-Est sera-t-il alimenté en électricité ? C’est simple, par des centrales allemandes fonctionnant… au charbon, une des sources d’énergie les plus polluantes qui soient.
Les Verts (et les multinationales) voudraient remplacer les voitures thermiques françaises par des voitures électriques. Soit. Cela signifiera-t-il de plus en plus de centrales à charbon ? Greta ne sera pas contente. Quoique…
On veut supprimer le CO2 produit par les voitures, et pour cela on va augmenter le CO2 produit par les centrales ? L’écologie politique des « Verts » est tout entière contenue dans ce paradoxe…
Jeudi 2 juillet 2020
L’Oréal (vous le valez bien !) a décidé de supprimer certains termes de description de ses produits cosmétiques sur ses emballages. Les mots blanc/blanchissant (white/whitening), clair (fair/fairness, light/lightening) seront donc bannis par la marque sous la pression des lobbys « anti-racistes » (entendez anti-blancs).
Il faut dire que chez l’Oréal, on a vraiment un gros problème avec les autochtones. Son PDG, Jean-Paul Agon, déclarait en 2007 : « Aujourd’hui, quand nous rencontrons un candidat qui a un prénom d’origine étrangère, il a plus de chance d’être recruté que celui qui porte un prénom français de souche » [source].
Il faut vite prévenir le directeur régional des ventes de la maison. Il porte déjà un prénom « français de souche », Philippe (c’est pas pétainiste ça ?), mais en plus, son patronyme familial c’est… Blanc !!! Pauvre homme !
Le ridicule ne tuant plus malheureusement, il y a fort à parier que d’autres exemples que l’Oréal suivront, et vite.
Déjà, un militant du groupe écolo Extension-Rébellion a proposé que le Mont-Blanc, « symbole d’oppression qui domine l’Europe » soit rebaptisé…
Qu’en pense le très Politiquement Correct maire de Cagnes-sur-Mer, Louis Nègre ?
Faut-il en rire ou en pleurer ?
Vendredi 3 juillet 2020
Si le départ d’Édouard Philippe ne faisait plus de doute pour personne, le nom de son remplaçant (ou de sa remplaçante selon certains), faisait lui, l’objet de beaucoup de spéculations.
Au final, c’est un haut fonctionnaire, un énarque qui a été choisi par l’hôte de l’Élysée : Jean Castex (notre illustration à la une).
C’est le monsieur qui nous a enfermés trois mois de peur du vilain virus.
On attend donc la composition complète du gouvernement. Macron ayant promis « de nouveaux talents » et « de nouvelles méthodes de gouvernement », on aimerait bien savoir quel(le) comique remplacera Sybeth, quel(le) autre petite frappe remplacera Castagneur. À moins qu’un simple jeu de chaises musicales ne fasse tourner les serviettes à la manière de Patrick Sébastien, puisqu’il est bien connu que dans cette république, un ministre de l’Agriculture puisse devenir du jour au lendemain ministre de la Défense !
Samedi 4 juillet 2020
Connaissez-vous Hyperborée ?
Cette revue créée au printemps 2006 s’était donné pour mission de recenser les éléments intangibles et permanents qui, d’un cycle à l’autre, permettent à nos peuples européens de se régénérer et de recommencer leur fabuleuse histoire.
On y trouve des articles sur le symbolisme, la spiritualité, les origines de l’Europe, les peuples, les religions, les écritures, les langues anciennes, les terroirs, la tradition, l’environnement, les cycles du temps, la géographie sacrée, les phénomènes inexpliqués, les mythes, contes et légendes, la quête du Graal… bref tout ce qui pourrait donner des boutons à BHL ou Attali.
À noter que certains contributeurs à la revue prêtent aussi leur plume à Nice Provence Info, ce qui en fait un gage de qualité !
La revue était largement épuisée, mais une réédition est en cours : tous les numéros de la revue Hyperborée seront retirés à l’identique (ancienne et nouvelle série) en souscription au même prix (frais d’envoi réduits : 3 euros ancienne série, 5 euros pour la nouvelle) ; voir tous les n° sur le site hyperboree.fr.
Si vous êtes intéressé (e) : pierre.blairon@wanadoo.fr
Bonne semaine à tous, et à dimanche prochain.…
Patrice LEMAÎTRE
Lu dans votre article :
» …Qu’en pense le très politiquement correct maire de Cagnes-sur-Mer, Louis Nègre ? »
Après avoir eu comme maire de Cagnes Louis Negro de 1944 à 1959, puis Louis Nègre de 1995 à 2026 le prochain devra être encore plus politiquement correct. Quelque chose comme Louis Noir ?