
Macron et son « séparatisme » : le discours de la honte
Le président allait prendre la parole. On attendait cela depuis des mois, depuis que les médias l’annonçaient comme un événement majeur dans la politique macronienne. Enfin, le Chef de l’État allait parler de ce qui fâche : le gangrénage du pays par l’islam radical pudiquement renommé la « question du séparatisme »… Alors que c’est bien de communautarisme qu’il s’agit.
On n’a pas été déçu. La spécialité de Macron reste le bavardage creux et surtout l’effet sémantique qui sous-tendent sa politique du « en même temps ». Il faut dire que, depuis qu’il préparait ce discours, il avait eu tout le temps de choisir les mots pour lui donner, à la fois, un parfum d’extrême droite et une saveur prononcée d’islamo-gauchisme. Ce qui n’a pas empêché La France Insoumise (LFI), par la voix de Manon Aubry, députée européenne de cette formation, de réagir négativement : « Macron n’a pas parlé de séparatisme et de cohésion républicaine : il n’a parlé que d’islam, de manière obsessionnelle. Stigmatiser les musulmans, voici son unique solution pour tenter de masquer sa gestion calamiteuse de la crise sanitaire et sociale. » À l’extrême gauche, on ne se refait pas.
Qu’à dit Macron pour plaire à tout le monde et ne fâcher personne (sauf LFI) ?
Pour séduire à droite, il a parlé d’« islamisme séparatiste » et appelé à la reconquête des territoires perdus de la République. Comment ? On n’en sait rien. Il a prêché pour une politique sécuritaire, la fermeture des mosquées salafistes et des écoles coraniques clandestines, le renvoi des imams intégristes, une scolarité obligatoire dès l’âge de trois ans à l’école de la République… Bref, un programme digne du Rassemblement National avant sa « dédiabolisation ».
Pour caresser la gauche dans le sens du poil, il en a appelé à un « islam des Lumières », il a proposé que l’arabe soit enseigné plus largement à l’école, que l’islam devienne une discipline universitaire et a annoncé poursuivre sur la voie de la démarche expiatoire concernant la guerre d’Algérie : « Nous sommes un pays qui a un passé colonial et qui a des traumatismes qu’il n’a pas réglés » a‑t-il une nouvelle fois répété. Une obsession chez lui depuis qu’il a qualifié la colonisation de « crime contre l’humanité ». En juillet dernier, il avait d’ailleurs confié à l’historien très controversé, Benjamin Stora(1), une mission sur « la mémoire de la colonisation et de la guerre d’Algérie ».
Que peut-on attendre de ce pensum fort peu volontariste ?
Pas grand chose en vérité si ce n’est une aggravation de la situation. Car les cajoleries à droite sont des « policitations » qui n’engageront que les naïfs prêts à y croire et ses gages à gauche s’apparentent à la mobilisation de pompiers pyromanes. Michel Onfray use d’une excellente métaphore sur ce point, je cite : « Il propose ni plus ni moins d’éteindre l’incendie avec le lance-flammes qui a contribué à l’allumer. »
En effet, fermer ça et là des nids salafistes relève de la méthode Coué : tous renaîtront de leurs cendres, un peu plus loin, dans les jours qui suivront. Macron raisonne comme Staline qui s’imaginait anéantir la foi orthodoxe en démolissant les églises, en brûlant les icônes et en déportant les Popes. Ce qui résultera de cet utopique combat contre le salafisme, c’est l’exacerbation du sentiment d’islamophobie aussitôt – et exagérément – exploité par les islamo-gauchistes qui crieront à la stigmatisation et à la persécution. Manon Aubry n’a pas attendu pour donner le ton et on peut déjà imaginer les éructations de Mélenchon, Edwy Plenel, Danièle Obono, Clémentine Autain et tous les autres…

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Quant à « l’islam des Lumières », parlons-en !
Qui peut croire que la « soumission » (le sens du mot islam) et les Lumières soient compatibles ? Par définition, les Lumières constituent « un courant philosophique qui se propose de dépasser l’obscurantisme et de promouvoir les connaissances » (Wikipédia). Tout le contraire de l’islam ! La formule macronienne est donc un éblouissant spécimen d’oxymore. Aussi creux que sa pensée et aussi pervers que sa politique du « en même temps ».
Parmi les outils de son couteau suisse, on trouve également l’enseignement de l’arabe à l’école. Pourquoi cela ? L’islam est une religion, une « philosophie » si l’on veut, surtout un code social mais certainement pas une ethnie et encore moins une langue, même si le Coran est rédigé en arabe. L’Indonésie est le plus grand pays de confession musulmane et on n’y parle pas l’arabe ; pas plus qu’en I nde et au Pakistan à forte proportion de mahométans. Là encore, Macron fait un amalgame pernicieux. Quant à l’idée de faire de l’islam une « discipline universitaire », c’est du grand n’importe quoi. Croit-il vraiment que l’enseignement de l’islamologie sera un moyen de dissuasion pour les terroristes ? Ceux-ci ne fréquentent pas les universités, qu’on sache, mais les lieux de propagande salafiste.
Tout le reste fut à l’avenant. On nous avait annoncé cette prise de parole du Président sur le « séparatisme » comme un événement-clef du quinquennat. On allait voir ce que l’on allait voir ! En fait, on a vu la montagne accoucher d’une souris. Encore une fois, Macron s’est payé de mots. Les salafistes et les terroristes en puissance doivent bien se marrer. Quel chef de guerre, ce Macron ! Il paraît qu’Erdogan est terrorisé, que les leaders du Hezbollah font dans leur froc et que les Frères musulmans tremblent de tout leur long !
Avec ce discours, le Président m’a tout simplement fait honte… On a souvent déploré ses bassesses mais cette fois Macron confirme qu’il est bien le déshonneur de la France.
Charles André
(1) On reproche à Benjamin Stora une vision partiale de la colonisation et de la guerre d’Algérie car il s’intéresse davantage aux mémoires – essentiellement algériennes avec lesquelles il est en sympathie – qu’aux faits historiques. Ses travaux épousent la relecture faite par les mouvements indépendantistes de la présence française en Algérie et il la considèrent comme injuste de bout en bout. Son discours anti-colonialiste est entièrement à charge contre la France et passe sous silence toute l’œuvre accomplie (progrès structurel, économique, social, sanitaire, éducatif, culturel…) au cours de la présence française.
Pour Wery :
Très belle envolée qui nous fait un topo précis, concis et tellement trop vrai !
On est au moins 2 et c’est le début de « plusieurs » qui est le commencement de « beaucoup ».
Merci à la « réinformation » et à Nice Provence Info d’exister.
C’est la déroute pour Macron. Les marionnettistes de l’État profond démocrate US sont en panique, les arrestations se multiplient, Hillary Clinton et Barack Obama ainsi que des taupes de la CIA sont accusés de haute trahison. Hillary Clinton est confondue à travers ses e‑mails à propos de pédophilie, voire de pédocriminalité. Tout est dans les mains de la justice américaine. Biden est complètement paumé ; certains des mainstreams commencent à changer leurs approches.
Trump annonce que le vaccin n’est ni obligatoire, ni nécessaire. Il va distribuer le REGENERON fabriqué par l’armée qui l’a remis sur pieds en 48h00, gratuitement à tous les citoyens qui en ont besoin. Il stoppe les règles de la crise pour favoriser l’économie et la reprise du travail. Ce ne sont que quelques vraies informations collectées avec l’aide de Qanon censuré depuis hier par Facebook qui depuis 3 mois n’a pas émis une seule fakenew. Les Français doivent refuser le vaccin et les tests.
Sur 34 universités américaines, il a été récolté 49.000 tests positifs qui ont donné 2 hospitalisations et zéro mort.
Retirez les enfants de l’école parce qu’il vont essayer d’atteindre les gens par ce canal.
Eteignez vos TV et allumez votre esprit critique. Celui qui dormait en démocratie ne s’est pas encore rendu compte qu’on est passé en pleine dictature.