
Ma semaine d’observation de l’info (11 octobre 2020)
Chronique du Kali-Yuga
Dimanche 4 octobre 2020
Ça s’est passé à Bordeaux, un adolescent de 15 ans, fort de son 1,80m, le téléphone rempli de films pornos, avait déjà eu des comportements spéciaux remarqués par les professeurs. Aucune suite n’avait été donnée, dans sa tête, il se disait, « s’il y a une femme, je la veux, je l’ai ». Il n’a jamais été soigné pour ça.
Et ce qui devait fatalement arriver arriva, le viol d’une jeune fille de 12 ans.
C’est le père de la jeune fille qui a raconté cette histoire sur RMC.
Mais le plus beau reste à venir. L’adolescent étant jugé « primo-délinquant », entendez par là, qu’il n’avait jamais commis d’autres actes semblables auparavant, a été protégé par la justice. Il ne fallait surtout pas le déscolariser, pour ne pas « le perdre ».
Conclusion, c’est la jeune fille qui a dû changer d’établissement, le violeur s’en tirant lui, avec l’obligation de lui rédiger une simple lettre d’excuses !
Lundi 5 octobre 2020
Nouvelle étape franchie dans les violences urbaines à Rillieux-la-Pape dans le Rhône. Une église catholique a été prise pour cible par des « jeunes » banlieusards, qui, après avoir incendié des véhicules sur la voie publique, en ont projeté un contre la façade de l’église. Les pompiers ont ensuite été pris pour cible alors qu’ils intervenaient sur les différents incendies déclenchés. Une douzaine de véhicules auraient été incendiés.
Le fait qu’une église ait été la cible des ces véritables attentats (Macron parlerait d’incivilités) est-il ou non une sorte de signature des délits, ou une simple coïncidence ?
À noter que le lendemain, non loin de là, un pompier était attaqué à coups de machette par un « déséquilibré »…
Mardi 6 octobre 2020
Application de la règle du « en même temps » chère à Macron.
D’un côté, on caresse les « Verts » dans le sens du poil, on ne sait jamais… De l’autre, on n’hésite pas à revenir sur un fléau du style Glyphosate qui avait pourtant été supprimé.
Je veux parler des néonicotinoïdes, classe d’insecticides agissant sur le système nerveux central des insectes, et qui sont tenus pour responsables de la disparition des abeilles en grandes quantités. L’emploi de ceux-ci avait donc été réglementé par l’article 125 de la loi du 8 août 2016, dite « loi pour la reconquête de la biodiversité », interdisant « l’utilisation de produits phytopharmaceutiques contenant une ou des substances actives de la famille des néonicotinoïdes et de semences traitées avec ces produits […] à compter du 1er septembre 2018 ».
Oui mais, depuis deux ans, les producteurs français de betteraves n’utilisent plus de produits phytosanitaires contenant des substances actives de la famille des néonicotinoïdes, contrairement à leurs concurrents européens qui ont recours aux dérogations prévues par le droit européen. La campagne 2020 a démontré que les alternatives techniques aujourd’hui disponibles se sont révélées inefficaces pour la culture de la betterave, en particulier dans les conditions climatiques du début de l’année 2020.
D’où le vote aujourd’hui accordant une dérogation aux betteraviers pour utiliser à nouveau les néonicotinoïdes.
Le projet de loi est porté par la ministre de l’environnement Barbara Pompilli, fervente écologiste, mais qui n’en est pas moins « en même temps » députée de la Somme, un département qui compte parmi les grandes zones de production de betteraves. Dur d’être verte !
À cette occasion le groupuscule écologiste Extinction-Rébellion est venu manifester devant l’Assemblée Nationale. En tenue… d’abeilles ?
Mercredi 7 octobre 2020
On ne parle que de cela aux États-Unis, mais pas en France. Il est à présent avéré que la supposée collusion de Donald Trump avec la Russie qui a inspiré pendant 3 ans les salles de rédaction était un coup monté par sa concurrente Hillary Clinton. Les pièces de ce complot sont à présent entre les mains de la justice américaine.

Le directeur du Renseignement national (DNI, Director of National Intelligence) déclassifie les notes de Brennan (directeur de la CIA) sur Hillary Clinton qui fomentent le scandale de la collusion entre Trump et la Russie.
Ces notes avaient été transmises par Brennan à la Maison Blanche qui avait alors couvert cette manigance. Elles furent ensuite farouchement maintenues au secret par la CIA. Compte tenu de toutes les compromissions, Hillary Clinton risque de faire tomber beaucoup de monde avec elle.
On comprend pourquoi certains politiciens ou journalistes américains craignent tant un deuxième mandat de Trump.
Jeudi 8 octobre 2020
Le ministre des Affaires étrangères comorien Dhoihir Dhoulkamal bénéficierait de la couverture maladie universelle française (CMU) et du revenu de solidarité active français (RSA) depuis au moins dix ans ! À l’heure où la fraude sociale fait grand bruit dans l’Hexagone, voici un exemple typique du laisser-aller de nos gouvernants. Car qui pourrait croire une seconde que des aides sociales puissent être versées à un ministre étranger sans qu’aucun haut fonctionnaire français, du ministère des affaires sociales ou des affaires étrangères ne soit au courant ?
On peut donc facilement comprendre que les déficits de nos régimes sociaux ne sont pas la priorité de nos dirigeants.
Vendredi 9 octobre 2020
L”« Association pour la promotion de la politique culturelle nationale menée dans les années 80 et 90 du XXe siècle » consiste à promouvoir les grands leaders de la politique culturelle et leurs accomplissements, mission officielle de l’organisation il faut bien le dire, pour le moins vague !
Ce qu’il y a d’intéressant dans cette association, ce sont les dirigeants :
Le président était le directeur de cabinet de Jack Lang quand il était ministre de l’Éducation nationale.
Le trésorier était son directeur de cabinet lorsque celui-ci était ministre de la Culture.
Un autre membre de l’association est toujours employé par Jack Lang.
On voit donc que l’ex-ministre chouchou des années Mitterrand est bien présent au sein de cette mystérieuse et très discrète association, qui ne possède ni site Internet, ni réseau social.
Pourquoi donc parler de cette association aujourd’hui ? Et bien parce que l’on vient d’apprendre que peu de temps avant d’être arrêté puis de « mourir » en prison, l’homme d’affaires américain Jeffrey Epstein, avait en 2018, fait don à l’association de 57 897 dollars. On sait que Jack Lang était cordialement lié au pédophile américain comme le raconte le site d’information américain The Daily Beast dans un très intéressant article.
Depuis des années, l’ex-ministre de la Culture et de l’Éducation Nationale traîne derrière lui des rumeurs sur sa supposée pédophilie (lire également notre article Epstein a financé une étrange fondation en lien avec Jack Lang).
Ira-t-on un peu plus loin cette fois ?
Samedi 10 octobre 2020
Qu’est ce « Qanon » ? Vous avez probablement déjà vu cet étrange nom au hasard de vos lectures sur Internet ou les réseaux sociaux. Pour faire simple, il s’agit d’un mouvement se plaçant en opposition frontale avec les médias traditionnels, ce qui n’est pas pour nous déplaire !
Il apparaît en octobre 2019, lorsqu’un utilisateur du forum « 4chan » se présente comme un haut responsable gouvernemental, proche de l’équipe de Donald Trump et disposant d’une habilitation de sécurité « Q », l’une des plus élevées aux Etats-Unis. Le mot « Qanon » est donc formé de cette lettre Q et de « anon » signifiant « anonymat », puisque tous les messages sont en effet anonymes…
La thèse principale de « Q » est que le monde fait face un ennemi intérieur, qu’il nomme « l’État profond » (the Deep State) et que le principal adversaire de cet « État profond » est Donald Trump. Une lutte entre le Bien et le Mal, mêlant politique, réseau international de pédophilie, affaires militaires, etc.
Les Obama, les Clinton, les Rothschild ou encore le milliardaire George Soros, seraient quelques-uns des visages de cet État profond qui comprendrait diverses organisations, en premier lieu desquelles la plupart des agences de renseignement américaines notamment la CIA.
Du côté de Trump, on trouverait un groupe au sein de l’appareil militaire américain dont les racines remonteraient jusqu’à John Kennedy, le président américain voyant lui, dans les militants, « des gens qui aiment leur pays ».
Il n’en faut pas plus pour que le mouvement « Qanon » soit qualifié de « complotiste » par les ennemis de Trump, et, au beau milieu de la campagne électorale, il ne faut pas s’étonner si Facebook a décidé de retirer tous les comptes, pages et groupes liés à « Qanon » à partir du 6 octobre… Twitter avait montré l’exemple en juillet en supprimant 150 000 comptes.
Bonne semaine à tous, et à dimanche prochain.…
Patrice LEMAÎTRE
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