Ma bonne semaine de mauvaise foi (7 juillet 2019)
Dimanche 30 juin 2019
Vous vous souvenez de Georges Ibrahim Abdallah, ancien chef des Fractions armées révolutionnaires libanaises (FARL), arrêté à Lyon en 1984 puis condamné à perpétuité pour complicité dans l’assassinat en 1982 à Paris, de deux diplomates, l’Américain Charles Robert Ray et l’Israélien Yacov Barsimantov.
LeMondeJuif.info nous apprend qu’une marche en soutien à ce monsieur avait été organisée le 22 juin dernier à Paris par quelques dizaines d’extrémistes anti-israéliens. Une fois de plus on peut déplorer que le sol français soit le théâtre de manifestations étrangères sans désapprobation de ceux qui nous gouvernent. Le rassemblement avait en effet été préalablement autorisé par la préfecture de police.
Ce qui surprend tout de même un peu, c’est que des drapeaux du groupe terroriste Front populaire de libération de la Palestine (FPLP), sur la liste noire des groupes terroristes de l’UE, ont été aperçus dans le défilé et surtout que des « À mort Israël » ont été scandés à plusieurs reprises tout au long du cortège, cela sans aucune réaction des forces de l’ordre, ni aucun mot dans les journaux écrits ou télévisés… Quand on pense à ce qui se passe au moindre incident devant une synagogue, ou cimetière juif, on est en droit de se demander s’il n’y a pas deux poids et deux mesures dans la réactivité sensorielle relative au peuple élu.
Lundi 1er juillet 2019
Dans la série « démantèlement des services publics, notamment régionaux », la menace pèse à nouveau sur la ligne ferroviaire Nice-Cunéo-Turin. Cette ligne détruite pendant la dernière guerre, avait été reconstruite dans les années 70. Elle a une importance économique autant que touristique avec le Train des Merveilles pendant l’été et permet d’alléger (un peu) le passage des camions dans la vallée de la Roya.
Cette ligne de chemin de fer, très utile, transfrontalière, à l’indéniable intérêt patrimonial et touristique, est menacée de fermeture.
Nadine Broch, présidente de ACME-Pays des Paillons, membre du Conseil de Développement du Pays des Paillons, lance un cri d’alarme que nous partageons bien volontiers :
Il faut sauver la ligne Nice-Cuneo-Turin (tous les détails ici).
Des travaux de consolidation doivent impérativement être effectués : en particulier, un budget de 15 M€ ont été votés par le Conseil régional Provence Alpes Côte d’Azur en 2015, mais ne sont toujours pas versés.
Pour sa survie, il est impératif qu’une grande mobilisation vienne soutenir les efforts des Amis du Rail et du Comité franco-italien.
Merci de signer et faire signer autour de vous la pétition en ligne. Tous concernés, même ailleurs que dans le département.
Vous pouvez également écrire à :
• ACME-Pays des Paillons, B.P. n°5, 06391 Contes Cedex
• Association Les Amis du Rail Azuréen, 156 Boulevard Napoléon III, 06200 Nice
Merci infiniment de votre soutien.
Mardi 2 juillet 2019
L’aquataxe, vous connaissez ?
Comme son nom l’indique, l’aquataxe est une taxe sur l’eau, qui sera prélevée au niveau local pour entretenir les rivières, les lacs, les digues et les canaux, et qui va permettre de réaliser des travaux pour lutter contre les « futures » inondations.
Depuis le 1er janvier, ce sont les collectivités locales qui gèrent toutes ces problématiques à travers tout un tas de syndicats des eaux, l’État s’étant retiré. Il est vrai que les municipalités sont plus aptes à gérer les problèmes dûs à la consommation d’eau, étant par essence sur le terrain. Pour une fois que le jacobinisme lâche un peu de lest, ne boudons pas notre plaisir.
Cette taxe vous coûtera 40 euros par habitant et par an. Les familles nombreuses apprécieront. D’autant plus que ces 40 € viennent s’ajouter à une ribambelle de taxes comme la TVA sur l’eau qui est passée de 5,5 à 7 % il y a quelques temps, et à la redevance sur l’eau potable, son traitement et sa distribution.
Si on veut chercher la petite bête, on finira par croire que rapidement, l’eau pourrait coûter plus cher que le pastis…
Une autre idée de nos « verts » au gouvernement, c’est de faire payer un tarif progressif en fonction de la consommation. Plus on consomme, plus c’est cher !
On va finir par regretter la taxe d’habitation !
Mercredi 3 juillet 2019
À l’issue du « Grand Débat », Emmanuel Macron avait déclaré que d’ici la fin de son quinquennat, le gouvernement ne fermerait plus d’école… du moins, sans l’accord du maire. Cette petite précision peut faire sourire, mais elle a toute son importance.
Résultat : selon le ministère de l’Éducation Nationale, à la rentrée prochaine, quelques 400 établissements manqueront quand même à l’appel. Ces écoles, en majorité rurales, fermeront définitivement leurs portes ce vendredi soir à l’aube des grandes vacances, après concertation en présence des maires et/ou communautés de communes.
400 écoles, ce n’est pas rien, même si en fait 150 « seulement » disparaîtront effectivement et 250 seront elles, fusionnées dans une seule école « RPC » (Regroupement pédagogique concentré).
L’intérêt des enfants dans ce projet ? Aucune importance, il ne s’agit que de gros sous. Alors qu’une fois de plus, le fossé entre zones urbaines et zones rurales se creuse, les écoliers des champs subiront des temps de trajets beaucoup plus longs, avant d’être réunis par centaines dans ces méga-structures. Qui osera dire que cela facilitera les apprentissages ?
Les petites classes uniques que, comme moi, certains d’entre vous ont connues vont donc disparaître, et les écoles « pagnolesques », n’existeront plus que dans la littérature désuète. Triste constat.
Jeudi 4 juillet 2019
Burkini, suite.…..
Alors que l’affaire de Grenoble n’en finit plus de faire des remous d’eau chlorée, quelques petits faits divers viennent pimenter le dossier.
On m’informe du cas d’un baigneur qui, sous prétexte que des femmes s’étaient baignées en burkini, a voulu se baigner en short, logique, si on s’habille comme on veut au mépris des règles. Oui, mais là, ce n’est pas pareil et l’incident a éclaté. Les maîtres-nageurs qui n’avaient pas trop bougé avec les musulmanes ont tenté d’arrêter le contrevenant par la force, ce qui a déclenché une bousculade. Mais lui n’est pas passé à la TV.… Ce qui permet à tout le monde de comprendre deux choses
• que certains, toujours les mêmes, peuvent enfreindre les règles dans une relative impunité, pour provoquer tout le monde et
• que la règle s’applique en fonction de sa communauté d’appartenance.
Autre affaire, sur le même thème, sur Facebook, un groupe dénommé « Free the nipple » vient de voir le jour à Annecy et risque fort d’alimenter les discussions locales tout l’été. En effet, celui-ci, créé par Céline Saint-Julien, revendique le droit pour les femmes de nager torse nu à la piscine. Pour se faire entendre, cette dame à qui le personnel de la piscine avait demandé de sortir de l’eau il y a deux semaines, avait organisé un rendez-vous de protestation samedi 29 juin à 16 heures. Rendez-vous au cours duquel six femmes ont nagé seins nus dans la piscine sans que les maître-nageurs ne leur disent quoi que ce soit…
Et dernière petite histoire, qui date il est vrai, de deux ans à la Ciotat dans une résidence privée. La mère, qui porte le voile, se baigne le premier jour en burkini avec ses enfants sans encombre. Le lendemain, elle se rend de nouveau à la piscine avec une amie. Au bout d’une heure, le gardien de la résidence évacue tout le monde de l’eau, sans donner d’explication particulière.
« Le propriétaire aurait reçu un appel du syndicat de copropriété lui disant qu’une femme voilée était entrée dans la piscine avec ses vêtements et qu’on était venu me voir pour sortir et que j’avais refusé », témoigne la mère de famille auprès du CCIF. « Je suis restée bouche bée car personne ne m’avait interpellé ou dit quoi que ce soit », assure-t-elle. Par la suite, le propriétaire aurait appelé le couple pour demander à ce que la femme ne se baigne plus dans la piscine, avant de réclamer le remboursement des frais de la vidange, de nettoyage, ainsi qu’un dédommagement pour les deux jours de fermeture de la piscine…
Je vous laisse juge de la conclusion de ces différentes affaires…
Vendredi 5 juillet 2019
Parole au peuple : comment on se fiche de nous avec le RIP (référendum d’initiative populaire) !
La procédure de RIP a été introduite dans la Constitution en 2008 par Nicolas Sarkozy, grand seigneur envers le petit peuple comme chacun sait. Les initiateurs du RIP doivent recueillir en neuf mois, par voie électronique, l’approbation d’au moins 10 % du corps électoral, soit plus de 4,7 millions de personnes, ce qui n’est pas rien.
Forts de cette opportunité, quelques 250 députés et sénateurs (de LFI à LR, avec le soutien du RN) avaient enclenché début avril une procédure de RIP sur la privatisation du groupe Aéroports de Paris ADP.
Le Conseil constitutionnel, chargé de communiquer un bilan mensuel des signatures recueillies par la pétition mise en ligne par le ministère de l’Intérieur, a annoncé ce lundi 1er juillet 480.300 soutiens, soit à peine 10 % du total nécessaire. Autant dire que le quorum n’a aucune chance d’être atteint, ce qui était bien le but de l’ex-président. N’oublions pas non plus que c’est ce même Sarkozy qui avait annulé la décision du peuple lors du référendum dit de Maastricht grâce à l’entourloupe politicienne du traité de Lisbonne.
On ne va tout de même pas laisser le peuple décider ! Ce qui importe c’est qu’il en ait l’impression.
Samedi 6 juillet 2019
Au sujet du retour des djihadistes « français » sur notre territoire, le conseiller régional RN Philippe Vardon a demandé aux conseillers régionaux de Provence-Alpes-Côte d’Azur d’affirmer leur respect de la souveraineté judiciaire de l’Irak et leur refus du retour des djihadistes sur notre sol parce que la France ne doit plus rien aux djihadistes qui l’ont quittée pour aller commettre les pires atrocités en Irak et en Syrie. La totalité des élus de l’exécutif Estrosi-Muselier a voté contre cette proposition. Il faudra s’en souvenir…
Bonne semaine à tous, et à dimanche prochain…
Patrice LEMAÎTRE
Le R I P ? … Vaste arnaque !
J’ai tenté de m’inscrire pour voter à l’occasion de ce « référendum » pour ou contre la privatisation d’ADP.
Il fallait décliner son identité : normal
Indiquer sa commune de résidence : normal
Le « code » de la commune « du vote »(sans précision sur la nature de ce code)… comme tout le monde, je pense,j’ai indiqué le code postal… REFUSÉ ! …J’ai appris, par la suite, qu’il fallait donner le code INSEE!!! Évident, n’est-ce pas ?
Mais là où ça se corse, c’est quand il faut renseigner les rubriques : pays et département de naissance. Hélas pour moi, étant née en France MAIS dans le département de Constantine, l’un des 3 départements de notre ex-belle Province d’Algérie, l’affaire était entendue : le département de Constantine ?…Inconnu au bataillon, même pas un DOM ou un TOM !!!
J’en déduis donc qu’AUCUN FRANÇAIS PIED-NOIR né en Algérie avant 1962 n’a pu s’inscrire… Ce qui fait du monde, encore beaucoup de monde, n’en déplaise à Macron !
Pour bien comprendre le burkini dans les piscines françaises :
https://www.youtube.com/watch?v=Pf5zAjjIsx4