Ma semaine d’observation de l’info (22 novembre 2020)

22 novembre 2020 | 1 com­men­taire

Chronique du Kali-Yuga

Dimanche 15 novembre 2020

Le ter­ri­toire des Alpes-Maritimes a connu un évé­ne­ment cli­ma­tique tra­gique avec la tem­pête Alex. L’Acadèmia Nissarda se pro­pose de venir en aide à l’Association Montagne et Patrimoine de Saint-Martin-Vésubie pour la dif­fu­sion du numé­ro excep­tion­nel de la revue :

Patrimoines du Haut Pays
Hors série n°3
Publié pour les 40 ans de cette association.
Le prix est fixé à 42 € l’u­ni­té + une par­ti­ci­pa­tion de 7 € pour les frais de port
Chèque libel­lé à l’ordre de « Association Amont »
À envoyer à l’a­dresse sui­vante avec vos coordonnées :
Acadèmia Nissarda
Villa Mauresque
30 rue André Theuriet
06100 Nice
Patrimoines Haut Pays Hors série (recto) Patrimoines Haut Pays Hors série (verso)

Lundi 16 novembre 2020

La « perle de la semaine » revient à notre ministre du Travail, Élisabeth Borne qui a décla­ré sans rire : « Il est trop tôt pour dire si les sta­tions de ski pour­ront ouvrir à Noël, mais les pro­fes­sion­nels ne doivent pas hési­ter à embau­cher des sai­son­niers, quitte à deman­der ensuite du chô­mage par­tiel. »
Les brillantes études de notre ministre poly­tech­ni­cienne, ingé­nieur des Ponts, des Eaux et des Forêts (IPEF), ain­si que du Collège des Ingénieurs (maî­trise en admi­nis­tra­tion des affaires) ne lui ont pas appor­té la connais­sance de l’en­tre­prise. Pour Élisabeth Borne, comme pour tous nos hauts-fonc­tion­naires énarques : c’est l’État qui régale !Élisabeth Borne - ministre Travail

Mardi 17 novembre 2020

La fer­me­ture des com­merces « non essen­tiels » (j’ai­me­rais beau­coup connaître la liste des cri­tères qui séparent les « essen­tiels » des « non-essen­tiels ») com­mence à cau­ser des drames chez ces petits com­mer­çants qui ne savent plus com­ment s’en sor­tir pour payer charges et loyers alors que toute auto­ri­sa­tion de tra­vailler pour faire entrer un peu d’argent leur est inter­dite. Deux mal­heu­reux exemples nous sont don­nés cette semaine :

Tout d’a­bord Alysson Jadin, jeune coif­feuse de la rue Saint-Gilles, à Liège. Cette bar­bière de 24 ans venait d’ouvrir son salon au mois d’août der­nier et fai­sait face à d’importantes dif­fi­cul­tés finan­cières à cause de la crise sanitaire.
Alysson : « Je ne peux pas me per­mettre d’abandonner. Déjà, par fier­té. (…) Je suis dans une situa­tion où ma comp­table me demande de fer­mer après trois mois d’ouverture. Je ne sais plus sub­ve­nir à mes besoins pri­maires donc man­ger, payer mes fac­tures, me chauf­fer, ça devient très com­pli­qué finan­ciè­re­ment. » Elle a fini par mettre fin à ses jours.

Alysson Jadin

Alysson Jadin


Au même moment, en France, une autre dis­pa­ri­tion tra­gique fait réagir sur les réseaux sociaux. Ghislaine Boriller, une res­tau­ra­trice de 36 ans, a mis fin à ses jours le week-end der­nier. Cette maman d’un gar­çon de 10 ans était patronne du res­tau­rant Le Kenyah, à Plougoumelen, dans le Morbihan, en Bretagne.
Il faut savoir qu’en France, une par­tie des res­tau­rants rou­tiers ont pu par­tiel­le­ment rou­vrir leurs portes mal­gré la fer­me­ture géné­ra­li­sée des cafés, res­tau­rants et autres bars. C’était une demande du syn­di­cat des rou­tiers pour per­mettre aux pro­fes­sion­nels du sec­teur de pou­voir s’alimenter et de conser­ver des condi­tions de tra­vail dignes alors qu’ils conti­nuent d’arpenter les routes, notam­ment pour four­nir des com­merces ali­men­taires. C’était jus­te­ment la demande de la jeune femme qui aurait par­ti­cu­liè­re­ment mal vécu le fait de ne pas avoir été « rete­nue » comme res­tau­rant rou­tier auto­ri­sé à ouvrir.

Ghislaine Boriller

Ghislaine Boriller

Mercredi 18 novembre 2020

Y a t‑il une coa­li­tion Facebook, Twitter et Google pour cen­su­rer les réseaux sociaux ?
C’est l’ac­cu­sa­tion por­tée par un séna­teur amé­ri­cain lors de l’au­di­tion au Congrès amé­ri­cain du fon­da­teur et PDG de Facebook Mark Zuckerberg.
« Centra » et « Tasks » seraient deux pla­te­formes internes uti­li­sées par le plus grand réseau social du monde afin de sur­veiller l’ac­ti­vi­té de ses uti­li­sa­teurs. Ceci se ferait hors du réseau social, en coor­di­na­tion avec Google et Twitter. Le but étant de cen­su­rer cer­tains conte­nus.
D’après un ancien employé de Facebook : « Centra suit les dif­fé­rents pro­fils qu’un uti­li­sa­teur visite, les des­ti­na­taires de leurs mes­sages, leurs comptes liés, les pages qu’ils visitent par­tout sur le web et qui ont des bou­tons Facebook […] Centra uti­lise éga­le­ment des don­nées com­por­te­men­tales pour sur­veiller les comptes des uti­li­sa­teurs, même si ces comptes sont enre­gis­trés sous un nom dif­fé­rent. »
Quant à « Tasks », ce serait un outil per­met­tant aux employés de Facebook de com­mu­ni­quer entre eux à pro­pos des uti­li­sa­teurs, des hash­tags et des sites web qui devraient être inter­dits de dif­fu­sion sur le site.
Mark Zuckerberg a bot­té en touche en expli­quant ne pas connaître exac­te­ment le fonc­tion­ne­ment de ces deux pla­te­formes mais a pro­mis iro­ni­que­ment d’in­for­mer le juge dès qu’il aurait des pré­ci­sions ! Ben voyons…Facebook Tweeter Google

Jeudi 19 novembre 2020

Je vous disais la semaine der­nière qu’a­vec les éco­los (ceux du par­ti, pas les vrais), on ne s’en­nuyait jamais. Voici encore une preuve de l’in­co­hé­rence de l’i­déo­lo­gie éco­lo­giste don­née par Barbara Pompili, la ministre de la Transition éco­lo­gique, qui nous aver­tit aujourd’­hui, que la France pour­rait subir des cou­pures d’élec­tri­ci­té à cause d’un manque de pro­duc­tion élec­trique cet hiver. Le Réseau de trans­port d’Électricité (RTE) a en effet pré­vu ce scé­na­rio qui pri­ve­rait d’a­li­men­ta­tion élec­trique envi­ron 200 000 foyers à la fois pen­dant 2 heures mais qui épar­gne­rait quand même les ins­tal­la­tions sen­sibles comme les hôpi­taux, scé­na­rio qui ne s’est jamais repro­duit en France depuis le « bla­ckout » de 1978 !
Le pro­blème est que la consom­ma­tion d’élec­tri­ci­té aug­mente de manière régu­lière, mais que la pro­duc­tion, elle, n’aug­mente pas. Pire, avec la fer­me­ture de Fessenheim, elle a même dimi­nué, reti­rant du réseau élec­trique la puis­sance de deux réac­teurs de 900 méga­watts cha­cun.
La doc­trine des éco­los est simple, et même sim­pliste : tout sauf le nucléaire ! Or, l’éo­lien et le pho­to­vol­taïque sont loin d’être effi­caces, et pol­luent encore plus (voir ma semaine der­nière). Quant aux cen­trales ther­miques à char­bon qu’on ranime de temps en temps pour pal­lier le défi­cit éner­gé­tique, la den­si­té des par­ti­cules et le CO2 qu’elles pro­duisent feraient sou­rire les vieux moteurs die­sel !
On va donc, au nom de l’i­déo­lo­gie éco­lo­giste, pri­ver de chauf­fage les familles les plus modestes en début de soi­rée les jours les plus froids ?
Froid - Maison avec foulard

Vendredi 20 novembre 2020

J’apprends ce matin par cer­tains médias étran­gers peu consul­tés que le nombre de nou­veaux cas de Covid-19 a bais­sé de manière spec­ta­cu­laire en France depuis le tout début du mois de novembre, c’est à dire au moment où le confi­ne­ment a été mis en place. Effectivement, l’a­gence sani­taire Santé publique France affirme aujourd’­hui que le pic épi­dé­mio­lo­gique de la seconde vague a été fran­chi, mais appelle tou­te­fois à main­te­nir les mesures bar­rières.
C’est ce qu’in­dique le gra­phique ci-dessous :

Statistiques Coronavirus Covid19 - mars novembre 2020

En rouge, dyna­mique de la concen­tra­tion en génome viral moyen sur l’en­semble de la région Ile-de-France. En bleu, évo­lu­tion moyenne du nombre de patients tes­tés posi­ti­ve­ment par qPCR dans la même région.

On peut natu­rel­le­ment s’in­ter­ro­ger sur les causes de cette mys­té­rieuse chute du nombre de cas, qui je le rap­pelle, a eu lieu avant le second confi­ne­ment. Est-ce à cause de la non-prise en compte des nou­veaux tests anti­gé­niques dans les sta­tis­tiques ? Les effets du couvre-feu mis en place dès mi-octobre à Paris se font-ils sen­tir ? Est-on en train d’at­teindre l’im­mu­ni­té col­lec­tive ? Difficile de trou­ver une bonne et unique réponse. Dans Le Parisien, l’é­pi­dé­mio­lo­giste Pascal Crepey, ensei­gnant-cher­cheur à l’École des Hautes Études en san­té publique à Rennes, penche lui, pour une baisse due à plu­sieurs fac­teurs simul­ta­nés. Selon lui, « il n’y a pas un fac­teur spé­ci­fique mais un ensemble de rai­sons expli­quant cette baisse, et on ne peut pas encore y appor­ter d’ex­pli­ca­tion défi­ni­tive ».
Mais on conserve quand même le confi­ne­ment, en par­ti­cu­lier des com­merces pour encore une dizaine de jours et de la res­tau­ra­tion jus­qu’en jan­vier ?
Et en atten­dant, le bon doc­teur Salomon conti­nue de réci­ter sa lita­nie du nombre de per­sonnes en réani­ma­tion et du nombre de décès quotidiens.

Samedi 21 novembre 2020

J’étais à Breil sur Roya jeu­di avec un groupe d’a­mis, pour don­ner un coup de main aux sinis­trés de la val­lée qui sont nom­breux et la tâche est énorme. Si les camions tournent toute la jour­née pour déblayer ce qu’il reste du lac et de ses abords, les par­ti­cu­liers ne peuvent comp­ter que sur les aides de béné­voles mon­tant spé­cia­le­ment. Un seul train part de Nice à 8h30 et redes­cend vers 17h30, le billet est gra­tuit si vous mon­tez don­ner un coup de main. Il y a un peu de monde tous les jours, l’am­biance est excel­lente et les habi­tants ravis de nous avoir avec eux.
Je pré­cise que dans la pro­prié­té où nous avons été employés jeu­di, il n’y avait pas d’eau pour faire le béton néces­saire à la recons­truc­tion des restanques…

Si vous dési­rez y aller aus­si, seul ou en groupe, faites-vous connaître auprès de Marylène au 06 60 36 45 30, c’est elle qui vous enver­ra là où il y a de la demande…
Si, du côté des par­ti­cu­liers béné­voles l’en­traide est une réa­li­té, il n’en est pas de même pour le gou­ver­ne­ment, qui une fois de plus vient de mon­trer la stu­pi­di­té de son « État de droit », qui para­lyse toute bonne action par le car­can idiot de ses textes et lois.
Le Prince Albert II de Monaco s’est vu offrir par la socié­té indienne Watergen, une machine capable de pro­duire de l’eau potable grâce à l’hu­mi­di­té conte­nue dans l’air.
N’en ayant pas réel­le­ment besoin, il a déci­dé d’of­frir cette machine à la France pour qu’elle soit uti­li­sée dans une des com­munes sinis­trées : « Je pense qu’elle aura toute son uti­li­té pour une com­mune qui n’a pas encore été iden­ti­fiée mais qui pour­ra en béné­fi­cier. »
Il faut rap­pe­ler que début octobre, le Prince a déjà fait don de quatre mil­lions d’eu­ros pour sub­ve­nir au besoin de nos val­lées. Mais l’ad­mi­nis­tra­tion fran­çaise n’a pas homo­lo­gué cette machine qui ne répond pas aux normes et qui ne peut donc être certifiée !Watergen - Air Eau

Bonne semaine à tous, et à dimanche pro­chain.…
Patrice LEMAÎTRE

1 commentaire

  1. Le col­ber­tisme bureau­cra­tique pous­sé à son paroxysme par le Gouvernement répu­bli­cain pro­duit des décès à tout va : le non réar­me­ment avant la seconde Guerre mon­diale, l’in­ter­dic­tion de l’hy­droxi­chlo­ro­quine pour le Corona, l’in­ter­dic­tion de la machine à eau potable dont vous parlez…

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