Le monde : un malade en phase terminale
J’écris ces lignes le 19 décembre 2020 ; le monde est dans la plus complète absence de repères quant à son avenir immédiat ; les populations de la planète s’apparentent à des zombies qui n’ont plus aucune espèce de jugement critique, exécutant machinalement toutes les directives que leurs dirigeants leur transmettent, certains mêmes réclamant de plus grandes contraintes qui les mèneront inévitablement à la mort ou à un statut d’esclave ou de robot qu’il n’est pas bien difficile à imaginer quand on a gardé un minimum de lucidité. Le monde entier est sous l’emprise d’une peur irraisonnée et injustifiée savamment instillée dans les cerveaux défaillants de 99% de l’humanité.
La planète Terre est devenue un immense asile d’aliénés à ciel ouvert où ne sont effectivement enfermés dans les hôpitaux psychiatriques que les rares personnes qui ont conservé une bonne santé mentale.
Prémonitions
Julius Evola, lorsqu’il énonçait les phrases qui vont suivre imaginait-il qu’elles seraient vérifiées en état paroxystique en 2020 ?
« À l’opposé de ce que pensent psychiatres, psychanalystes et “assistants sociaux”, dans une société et une civilisation comme celles d’aujourd’hui et, spécialement, comme celles d’Amérique, il faut voir en général l’homme sain dans le rebelle, dans l’asocial, dans celui qui ne s’adapte pas. Dans un monde anormal, les valeurs se renversent : celui qui apparaît anormal par rapport au milieu existant, il est probable que c’est justement lui le « normal », qu’en lui subsiste encore un reste d’énergie vitale intègre ; et nous ne suivons en rien ceux qui voudraient « rééduquer » des éléments de ce genre, considérés comme des malades, et les “récupérer” pour la “société”».
Le très érudit Michel Deseille, dans l’une de ses excellentes vidéos datée du 3 janvier 2020, avait dressé le thème astral du monde pour l’année 2020 ; il avait appelé cette année à venir « l’année terrible » ; on se souvient de « l’annus horribilis » évoquée par la reine d’Angleterre pour 1992. Deseille avait insisté sur les bouleversements qui allaient agiter l’Amérique, et qui allaient se répercuter sur la planète, en précisant à la fin de son intervention que, selon les préceptes de la Tradition primordiale, les hommes ne pourraient pas arrêter les manifestations ultimes du cycle qui allait voir s’effondrer toutes les valeurs qui avaient maintenu pendant des siècles la structure même du monde. Il faut reconnaître que ses prédictions étaient exactes.
J’avais recensé dans mon dernier livre, Chroniques d’une fin de cycle : Les enfers parodisiaques, paru en décembre 2019, il y a donc tout juste un an, les signes avant-coureurs du tsunami – préparé avec soin et méthode par l’oligarchie planétaire – qui allait déferler sur le monde quelques mois après, sans avoir eu la moindre idée de l’ampleur qu’allait prendre cette catastrophe et, surtout, de la rapidité et de la facilité avec lesquelles allait se mettre en place cette dictature « sanitaire » planétaire. Ce livre présentait une sorte d’état des lieux mettant l’accent sur les méthodes utilisées par la gouvernance mondiale pour manipuler et conditionner les peuples, soulignant la vulnérabilité naïve de certains types sociologiques d’individus et certains comportements insouciants, liés à la « mode » par exemple, qui permettaient plus facilement l’intrusion et la mise en place de ces outils d’asservissement à l’intérieur même de nos propres corps(1).
Autre exemple de ces signes prémonitoires : l’insistance avec laquelle on a cru bon, ces dernières années, de promouvoir, en la présentant elle aussi comme une mode branchée, festive et incontournable, la consommation d’insectes vivants ou morts (par exemple à l’apéritif) ; c’est que la gouvernance mondiale sait déjà comment nourrir à peu de frais les masses d’esclaves qu’elle s’apprête à exploiter ; il est probable que ces insectes fournissant les éléments nutritionnels nécessaires à la survie de cette foule innombrable seront présentés sous forme de pilules afin d’atténuer la répugnance qu’un esprit traditionnel pourrait « encore » conserver à l’égard de ces charmantes bestioles ; c’est tout à fait symbolique : on peut faire avaler n’importe quelle horreur à des masses savamment conditionnées(2).
Dans tous mes livres et dans toutes mes interventions, je me suis attaché à expliquer ce qui est le cœur même de ce qu’on a appelé improprement le « paganisme » : le système cyclique et la Tradition primordiale.
Toutes les anciennes traditions nous enseignent que nous sommes à la fin d’un grand cycle, ce que les Hindous appellent le Kali-Yuga, l’âge sombre, et comme le temps est cyclique, après cet âge de fer, ainsi dénommé par les anciens Grecs, reviendra l’âge d’or.
Mes explications ne contentaient pas tout le monde ; notamment ceux qui, dans le système des cycles, ne retenaient que le plus agréable : l’âge d’or. Il était difficile de faire admettre que, tant que les trois aiguilles de la montre n’étaient pas arrivées toutes les trois sur le 6 (666), c’est-à-dire en bas, au nadir, elles ne remonteraient évidemment pas ; on me pressait de donner une date, au moins une approximation : dans deux ans, dans cinq ans, dans dix ans, dans cent ans ? Je répondais invariablement que je n’étais pas Nostradamus. Pourtant, me répliquait-on, nous sommes bien en plein déclin, on ne peut pas faire plus horrible ! Quarante ans que je l’entends, celle-là ! Et tous les ans, il fallait bien constater avec stupeur, ou résignation, que c’était pire ! Pour les rassurer, je leur expliquais que, en phase terminale, la chute s’accélère brutalement, ce n’est désormais pas tous les ans que l’on peut vivre de terribles événements que l’on croyait impossibles, c’est tous les jours qu’une nouvelle encore plus stupéfiante que celle qui nous avait chamboulés la veille vient nous bouleverser à nouveau ; le chaos devient triomphant, impérieux, impérial ! Je leur disais aussi que, s’ils étaient pressés, il fallait aider à abattre le mur qui était en train de s’effondrer (en étant du bon côté, bien sûr…)
Armageddon
Cette situation a duré jusqu’en 2019 ; 19, comme le Covid, plus exactement jusqu’en décembre 2019, date de la parution des Chroniques, date de l’apparition du Covid.
Je ne m’attendais pas à ce que les forces négatives qui nous combattent depuis des siècles, celles qui s’opposent à l’ordre cosmique naturel, décident d’engager la grande bataille à ce moment-là, en profitant de l’heureuse opportunité d’une pandémie inattendue créée par un virus dont la Chine leur aurait vanté les effets ravageurs sur les populations. La manœuvre n’a pas réussi complètement, il n’y a pas eu de pandémie, cette grippe, sévère certes, est devenue une pandémie virtuelle car tout le monde s’est comporté comme si elle avait été dévastatrice, y compris les populations dûment lobotomisées par les médias, lesquels ont aidé les gouvernants du monde entier, soumis eux aussi à la secte mondialiste en place, à installer la peur universelle.
La grande bataille, c’est, dans la Bible, l’Armageddon, bataille finale entre les forces du Bien et les forces du Mal lors de « la fin du monde » ; il s’agit, pour nous, Européens, hommes de la Tradition, de la fin d’un cycle, donc plutôt la fin d’un monde et non pas du monde ; rappelons que toutes les traditions, y compris les traditions monothéistes, sont subordonnées à la Tradition primordiale.
Toujours dans la Bible, mais, cette fois, dans les textes johanniques (de Jean, l’apôtre), on trouve le récit de l’Apocalypse qui, à l’origine, désignait une révélation de Jésus et qui a pris ensuite la définition d’une catastrophe majeure ; l’Apocalypse désignant donc aussi la « fin des temps » pour les chrétiens, en même temps que l’instant de la Révélation, du renouveau.
Les forces du Mal sont désormais bien repérées dans la mesure où, dans ces dernières années, elles ne cachaient même plus leurs buts et leurs turpitudes, persuadées qu’elles avaient déjà gagné ; c’est ainsi qu’on a pu les regrouper sous l’appellation générique de « pédo-satanistes » en fonction des activités « ludiques » auxquelles elles s’adonnaient et s’adonnent toujours sans complexes, activités qui leur ont permis d’avoir prise sur la plupart des dirigeants dans le monde qu’ils ont impliqués à leurs orgies sanglantes.
Dans ce contexte, les oligarques mondialistes s’efforcent d’organiser ce qu’ils appellent le « Grand Reset », c’est-à-dire cette Apocalypse biblique à leur sauce transhumaniste : tout détruire du passé en appuyant simplement sur un bouton comme on pourrait le faire en informatique pour supprimer toutes les données périmées, toutes les informations contenues dans un ordinateur, le remettre à zéro (du passé faisons table rase) et tout recommencer, faire ainsi advenir le nouvel « âge d’or » selon leurs propres critères uniquement matérialistes, en gommant toutes les spécificités qui ont structuré le façonnage des peuples et des individus : l’histoire, les coutumes, le savoir-faire, le savoir-vivre, la connaissance, l’instruction, l’éducation, la langue, la spiritualité, la personnalité, etc.
Ces entités maléfiques appartiennent, comme une écume qui s’envole au vent, au cycle noir qui s’achève et seront emportées avec lui en phase ultime, comme volatilisées, a dit Guénon, car elles ne sont que les résidus de mondes disparus, sans lien solide et profond avec le monde et la vie, même si elles se présentent sous les oripeaux rutilants de la plus extrême modernité, la « modernité » étant l’un des aspects majeurs de la décadence.
Dystopie
Ces puissances malfaisantes veulent instaurer une dystopie. Qu’est-ce qu’une dystopie ? Je dirais que c’est l’autre nom de l’utopie qui veut se faire passer pour son contraire, ce qui, en ces temps de confusion, ne fait qu’ajouter au chaos mental.
Le mot « Utopia » vient d’un roman de l’Anglais Thomas More qui a voulu dépeindre une société parfaite, sans défaut, où l’humanité vivrait complètement heureuse comme dans une sorte de paradis terrestre ; il s’avère que, à chaque fois que les hommes ont voulu mettre en œuvre cet idéal rêvé par les poètes, ils n’ont réussi qu’à créer les plus monstrueuses sociétés que la Terre ait portées ; pour exemple, la Révolution française (avec son triptyque républicain Liberté, Egalité, Fraternité), le socialisme, le communisme, le national-socialisme ont été une longue suite de massacres, de terreurs, d’oppressions, de tortures, de génocides.
L’enfer est pavé de bonnes intentions.
Les auteurs, qu’on a ensuite classés dans la catégorie « science-fiction », constatant que les idées de leurs aînés pouvaient se révéler dangereuses au vu des réalisations qu’elles avaient suscitées, ont adopté la position inverse qui consistait à décrire une société qui se pensait délibérément totalitaire et qui agissait en conséquence. Le Pouvoir qui se met en place ne cherche pas du tout à faire le bonheur des populations, mais uniquement celui des dirigeants qui composent ce Pouvoir, quel que soit le type de bonheur auquel ils veulent accéder, y compris s’il est caractérisé par la plus extrême perversité.
L’auteur qui décrit une dystopie aboutissant donc inévitablement à une société de cauchemar, veut évidemment prévenir les populations pour qu’elles se gardent de ce type d’oppression en analysant quelques aspects des méthodes qui sont communes à tous les autoritarismes.
Les romans dystopiques sont nombreux, certains célèbres comme en 1895, La Machine à explorer le temps de H.G. Wells,
La Peste écarlate en 1912 de Jack London, qui relate l’apparition d’une véritable pandémie qui éradique la presque totalité de la population planétaire, Nous autres du Russe Ievgueni Zamiatine qui décrit, en 1920, une société où l’État s’est introduit dans l’intimité des habitants du pays qui sont, de facto, privés de toute liberté, puisque la moindre de leurs activités est minutieusement conditionnée par une réglementation et si étroitement surveillée que les citoyens sont obligés de vivre dans des maisons de verre ; tout le monde connaît le roman-culte de George Orwell, 1984, en 1948 et le non moins célèbre roman d’Aldous Huxley, Le meilleur des mondes, écrit un peu plus tôt en 1932(3).
Nous retiendrons encore, en 1985, La Servante écarlate de Margaret Atwood et Globalia de Jean-Christophe Rufin en 2004.
On peut consulter sur internet une longue liste exhaustive des films mettant en scène une dystopie dont certains restent des chefs‑d’oeuvre : Orange mécanique, Mad Max, Blade Runner, par exemple.
La dystopie qui se met en place, qui regroupe les passages les plus croustillants de ces livres et de ces films (et qui va se réaliser si rien ne vient contrecarrer ses projets, ce qui semble le plus probable) présente quelques intéressantes particularités :
1. La caste pédo-sataniste au Pouvoir n’a jamais rien caché de son projet de mettre en place un gouvernement mondial sur la base de la disparition préalable de la plupart des structures traditionnelles, économiques, culturelles, etc.
2. La population mondiale qui est destinée à être privée de toutes ses libertés fondamentales est pleinement consentante.
3. Cette population a été conditionnée depuis des dizaines d’années, voire des siècles, de telle manière que les avertissements des éveilleurs et des lanceurs d’alerte ne puissent pas les atteindre et donc les mettre en garde.
4. Une infime minorité de personnes lucides va supporter tout le poids mental, spirituel et peut-être physique de l’abomination qui se prépare, la quasi-totalité de la population mondiale ayant renoncé volontairement à son libre-arbitre.
Dans l’immédiat, c’est-à-dire dans les prochaines semaines à venir, les derniers soubresauts de ce monde agonisant ne s’achèveront que dans l’horreur et la terreur à moins d’un retournement de la situation politique aux États-Unis qui verrait le président Trump poursuivre ses fonctions. Cela pourrait alors signifier au moins une halte dans le processus de décomposition, tout comme il y a dans les périodes de refroidissement glaciaire de courts épisodes de réchauffement (une hypothèse qui plaît bien à Greta).
Enfin, il me faut encore signaler que les fins de cycle sont toujours constituées d’une convergence de catastrophes et que donc, s’il est aisé de prévoir les comportements humains, il est carrément impossible de savoir si le monde périra par l’eau, par le feu, d’un déplacement brutal des plaques tectoniques ou de la collision avec une comète trainant romantiquement sa queue enflammée.
J’espère que ce scénario d’un film-catastrophe qui sortira l’année prochaine vous a plu.
Joyeux Noël !
Pierre-Émile Blairon
(1) La mode : les manipulations physiques de la subversion mondiale, in Chroniques d’une fin de cycle, Les Éditions du Lore, p. 177
(2) Voulez-vous manger des cafards ? in Chroniques d’une fin de cycle, Les Éditions du Lore, p. 122
(3) Ce roman qui, donc, dénonce une société totalitaire, a été écrit en France en quatre mois, à Sanary-sur-Mer ; c’est avec un petit sourire narquois que je rappelle — ironie du destin — que le maire actuel de Sanary s’est distingué, parmi les apprentis-dictateurs, pour avoir interdit à ses concitoyens de s’aventurer au-delà de 10 mètres de leur pas de porte et d’aller chez le boulanger pour n’acheter qu’une seule baguette. Voir l’article Les apprentis-dictateurs, paru dans ces mêmes colonnes le 20 mai 2020.
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Pierre-Émile Blairon a également publié :
Les armées satanistes ont inversé les les choses.
Lucifer est le porteur de lumière (le savoir transmis aux humains).
Sami aza lui a donne aux femmes le savoir des plantes pour la guérison.
Vous apercevez pourquoi on a chassé les sorcières pourquoi on a fait des autodafés.
tous les livres (thora,bible etc… ) n’ont fait que traduire mal a leur avantage les textes sumériens
On est entré dans l’apocalypse même ce mot a été dévié de son étymologie première. C’est la levée du voile (révélation) et non la fin du monde.
Et à quoi assiste-t-on (wikileaks, etc.) : la vérité sort de son trou.
Armageddon encore une étymologie dévié de son sens car ce fut une ville détruite