Ah, elle est belle, l’exception culturelle française !
Comme chaque année, à pareille époque, nous avons eu droit vendredi dernier à la grande fête de l’entre-soi cinématographique, la fameuse « cérémonie » des César, ce pâle avatar de la grand-messe américaine des Oscar.
Il fallait bien que la fumeuse exception culturelle française se distingue
On a donc mis sur pied cette kermesse très bobo qui, au fil du temps s’est transformée en tribune politique au service de la Bien-Pensance, naturellement. On ne saurait mordre la main qui nourrit.
C’est ainsi que l’on assiste de plus en plus au sacre de la diversité – quoique l’actrice noire Haïssa Maïga déplore le contraire – et de l’homosexualité dans le septième art français. Et il est de bon ton d’adopter des attitudes fortement engagées comme, l’an dernier, l’actrice Adèle Haenel qui s’est scandalisée du sacre mérité de Roman Polanski eu égard aux accusations de viol dont celui-ci faisait l’objet. Les mauvaises langues disent que la jeune actrice aurait ainsi gagné sa place à Hollywood. Mais ce ne sont que des mauvaises langues.
Les spectateurs, donc, pensaient avoir tout vu mais non :
cette année, on a touché le fond.
Nos intermittents du spectacle nous ont « offert » une exhibition lamentable, affligeante, pathétique, vulgaire, grossière et totalement dégradante.
L’exception culturelle française s’est vautrée dans la fange
Marina Foïs, présentatrice de la « cérémonie », a entamé, dès le départ, un meeting politico-scatologique qui est allé crescendo. Une crotte à la main – dans un sac plastique, rassurez-vous – elle s’en est pris à la ministre de la Culture, Roselyne Bachelot, de manière limite insultante, usant et abusant de gags pétomaniaques de cours de récréation. Mais le summum du mauvais goût fut l’irruption de Corinne Masiero ensanglantée qui a fini nue pour « défendre » les intermittents du spectacle. De la part d’une starlette de vingt ans au corps de rêve cela aurait pu passer mais les formes peu graciles de l’actrice quinquagénaire ont ajouté au caractère vulgaire et dégradant de la scène. Qui plus est avec une magistrale faute de conjugaison dans le slogan peint dans son dos : « Rend nous l’art, Jean » (sic).
🧐Il n y a que moi qui suis choqué par l’immense faute d’orthographe sur le dos de Corinne Masiero ? Si c’est l’impératif, ce n’est pas rendS ? #Cesar2021
— Lucas Jakubowicz (@lucas_jaku) March 13, 2021
PS : « Jean » et son gouvernement subventionnent vos films que personne ne voit avec nos impôts. Un peu de décence ! pic.twitter.com/PFf27EdmhO
Une seule lueur de talent dans ce pitoyable spectacle donné par ces parisianistes qui confondent art et militantisme : le sacre amplement mérité d’Albert Dupontel pour sa comédie Adieu les cons. À noter, d’ailleurs que l’intéressé, quoique faisant partie des « nominés », n’a pas jugé utile d’assister à cette mascarade politico-artistique. Faut-il y voir un pied-de-nez de l’artiste à la confrérie ? Je n’en serais pas étonné.
Voilà donc une « cérémonie » qui aura été la pire de l’histoire du cinéma français ; le cinéma le plus subventionné de la planète. Tellement subventionné que certains producteurs passent aujourd’hui plus de temps à siphonner les aides publiques qu’à fignoler leurs scénarios. Une situation liée à une politique de subventions unique au monde. Le rapport Boutonnat commandé conjointement, en 2018, par la ministre de la Culture, le ministre de l’Économie et des Finances et le ministre de l’Action et des Comptes Publics dresse un tableau édifiant de ce cinéma sous perfusion :
• aides du CNC (Centre national du cinéma),
• aide de la télévision publique – elle-même financée par
• la redevance audiovisuelle obligatoire –,
• crédits d’impôts,
• financement du régime des intermittents du spectacle,
• subsides offerts par les Régions, etc.
Le plus révoltant est qu’en théorie réservées aux petites productions d’art et d’essai, ces aides publiques au cinéma atterrissent le plus souvent dans les poches des réalisateurs ou des vedettes qui font l’affiche comme Gilles Lellouche, Charlotte Gainsbourg, Marion Cotillard et bien d’autres. À titre d’exemple, les têtes d’affiche du film « La French », Gilles Lellouche et Jean Dujardin, se sont partagées 2 millions d’euros, soit près de la moitié des subventions perçues !
Alors, à plaindre les guignols du cinéma français ? Pas vraiment, non ! Aussi, quand on songe à toutes les professions sévèrement touchées par les restrictions dues à la crise sanitaire, on se dit que ces enfants gâtés du septième art auraient mieux fait de s’abstenir de donner à voir, à la France et au monde entier, le triste visage de l’exception culturelle française.
Charles ANDRÉ
« L’important n’est pas de convaincre mais de donner à réfléchir. »
Les Césars de l’antiquité étaient plus ou moins fous et déments mais ils ont fait l’Histoire avec un grand H .
Là, par contre, sur la scène parisienne, une ancienne TOUT CE QUE l’ON PEUT IMAGINER a déféqué et uriné sur un plancher centenaire.
Pour nettoyer tout cela la facture va être énorme. Donc ??? tous les bobos gauchos présents, à vos porte-monnaies.
Bon courage ! Ça pue jusqu’ici.
Pire, cette poubelle a souillé et sali l’image des femmes pour un bon moment. La honte !!!!
Le cinéma s’est aligné sur la décadence civilisationnelle de notre Nation, décadence devenue la norme si l’on veut se trouver dans le pseudo-vent de l’Histoire. Tartufferie, dégoût et mauvais goût, talents en régression mais subventions en augmentation. Cherchez l’erreur !
Je n’aurai qu’un mot :
lamentable.
Les salles obscures risquent fort de sombrer dans ces conditions : présenter un QRcode pour voir de la merde, faut être maso…