À quoi bon se faire vacciner ?

10 avril 2021 | 11 Commentaires 

Alors que Nice se targue d’a­voir « bat­tu le record » jour­na­lier de vac­ci­na­tions (lire Vaccination contre la Covid-19 : le record de France a été bat­tu à Nice avec plus de 5.300 per­sonnes au ren­dez-vous), qu’il nous soit per­mis de nous ques­tion­ner : POURQUOI toutes ces per­sonnes se font-elles ain­si vacciner ?

Nice-Matin 10 avril 2020 - record vaccination

1) Les per­sonnes vac­ci­nées ne sont pas déga­gées des res­tric­tions de liber­tés impo­sées par le vrai-faux confi­ne­ment. Le Conseil d’État, dans son ordon­nance du ven­dre­di 2 avril der­nier, a indi­qué que « les per­sonnes vac­ci­nées peuvent demeu­rer por­teuses du virus et ain­si contri­buer à la dif­fu­sion de l’épidémie ». Et que, dès lors, l’« atteinte à la liber­té indi­vi­duelle […] ne peut […] être regar­dée comme dis­pro­por­tion­née en tant qu’elle s’applique aux per­sonnes vac­ci­nées » (lire Les res­tric­tions de dépla­ce­ment des per­sonnes vac­ci­nées sont jus­ti­fiées).

2) Les vac­cins pré­ci­pi­tam­ment concoc­tés qu’on nous admi­nistre n’ont pas encore pas­sé la phase expé­ri­men­tale, (lire Covid : oui, les vac­cins sont expé­ri­men­taux ! du 19 mars 2021).

3) Ils peuvent être dan­ge­reux au point que cer­tains « vac­cins » sont reti­rés en catas­trophe des vac­ci­no­dromes (lire Vaccins Pfizer et AstraZeneca : des effets indé­si­rables très sur­veillés).

4) Ils ne nous pro­tègent pas for­cé­ment : « C’est une ques­tion incroya­ble­ment impor­tante, à laquelle nous n’avons tout sim­ple­ment pas la réponse », disait il y a quelques semaines le viro­logue Timothy Henrich, qui étu­die les effets à long terme de la mala­die (lire Scientists want to know if vac­ci­na­ted people can still become COVID-19 long-hau­lers, en anglais).

5) S’ils pro­tègent, c’est sur du court terme : envi­ron 3 mois comme l’explique l’étude sur le vac­cin Moderna bien que les cher­cheurs espèrent davan­tage (lire Durability of res­ponses after SARS-CoV‑2 mRNA-1273 vac­ci­na­tion, en anglais). L’espoir fait vivre.
Par ailleurs, avoir contrac­té la Covid-19 ne pro­tège pas davan­tage : une per­sonne de mon entou­rage, infec­tée en décembre, a déjà per­du, après trois mois, la qua­si tota­li­té des anti­corps pro­tec­teurs contre la mala­die (révé­lé par test san­guin de contrôle) ! Elle veut donc se faire vac­ci­ner… Pour quel béné­fice ? Trois mois de plus ? Et après ?

Dans ces conditions, à quoi bon se faire vacciner ?

En 1957 et 1969, les épi­dé­mies de grippe – non média­ti­sées : il n’y avait pas le croque-mort de 20h, chaque soir, dans la petite lucarne – auraient fait res­pec­ti­ve­ment 20 000 et 30 000 morts en France. Personne ne s’en sou­ciait plus que ça, aucun vac­cin n’a été bri­co­lé dans l’urgence, et l’immunité col­lec­tive a fait le reste. Aujourd’hui, dans notre socié­té de l’émotion, du sen­sa­tion­nel, du « buzz » mais aus­si de plus en plus hygié­niste, réfu­tant le risque et les res­pon­sa­bi­li­tés, cette grippe sai­son­nière a pris des pro­por­tions dra­ma­tiques fai­sant bas­cu­ler le monde dans la psy­chose et l’irrationnel.

Partant, si vous croyez voir rou­vrir les théâtres et les ciné­mas au 15 mai (et les res­tau­rants dans la fou­lée), comme l’a annon­cé Macron, si vous pen­sez être libé­rés des res­tric­tions en tous genres avant l’été, vous vous ber­cez d’illusions. Surtout qu’après les variants anglais, aus­tra­lien, sud-afri­cain, bré­si­lien, voi­ci venu le variant bre­ton ! Un nou­veau variant du coro­na­vi­rus SARS-CoV2 dont on nous dit qu’il pour­rait échap­per aux tests de dépis­tage clas­siques. Donc, il va se répandre. Et d’autres après lui. Car le propre des virus, c’est de muter !

Alors, à bon para­noïaque, salut !

Charles ANDRÉ
« L’important n’est pas de convaincre mais de don­ner à réflé­chir. »

11 Commentaires 

  1. Au vu de l’ar­rêt du Conseil d’Etat, il n’y a plus de rai­son objec­tive de se faire vac­ci­ner si on a moins de 75 ans et si l’on n’a pas de contact répé­té avec des per­sonnes sus­cep­tibles d’être conta­mi­nantes.
    D’autre part il est clair que le vac­cin n’est qu’un moyen de pro­tec­tion indi­vi­duel en aucun cas un moyen d’ac­qué­rir une immu­ni­té col­lec­tive puisque le vac­ci­né reste (et peut-être demeure) conta­mi­nant.
    Tout ça si on sup­pose que le vac­cin soit efficace.

    Dès lors la mas­ca­rade appa­rait au grand jour, mais curieu­se­ment l’op­po­si­tion poli­tique est aus­si silen­cieuse qu’une plume de duvet et le jour­na­lisme d’in­ves­ti­ga­tion est aux abon­nés absents sauf sur quelques web­zines comme le vôtre.
    Ça sent le coup fourré !

    Répondre
  2. Félicitations pour les illustrations.

    Répondre
  3. pour le moment, mon mari et moi ne vou­lons pas nous faire vac­ci­ner… trop de men­songes des poli­tiques depuis plus d’un an, et sur­tout pas assez de recul avec le (les) vac­cins.
    quand on ajoute à cela la toute puis­sance des labos pharmaceutiques…

    Répondre
  4. Très bonne ques­tion POURQUOI toutes ces per­sonnes se font-elles ain­si vac­ci­ner ?
    Car on le sait plus que jamais et comme nous le rap­pelle la géné­ti­cienne Alexandra :
    « On vous fait faire des anti­corps par les vac­cins qui au lieu de neu­tra­li­ser votre virus, vont l’aider à enter dans les cel­lules, par­fois même de se répli­quer… »
    Donc…

    Répondre
    • Il est dingue

      Répondre
  5. Un mot : LIBERTÉ
    Une idée : LAISSEZ-NOUS VIVRE

    Répondre
  6. Finalement aucun jour­na­liste n’est allé par­cou­rir ces files d’at­tente pour savoir pour­quoi ces per­sonnes se font vac­ci­ner !
    Je serais vrai­ment curieux de savoir leurs motivations.

    Répondre
    • la peur

      Répondre
  7. Il y a une cor­ré­la­tion entre le vac­ci­no­drome du stade de France et le vélo­drome d’hi­ver pen­dant l’occupation.

    Répondre
    • La peur, la croyance du retour d’à la vie d’avant… la pho­to montre tout cela.

      Répondre

Envoyer le commentaire

Votre adresse e‑mail ne sera pas publiée. Les champs obli­ga­toires sont indi­qués avec *

Je sou­haite être notifié(e) par mes­sa­ge­rie des nou­veaux com­men­taires publiés sur cet article.