Le sultan, les poltrons et le sofa
Tout y est dans cet événement repris par tous les médias, à tel point que tout le monde a déjà oublié que le but de la visite était les inquiétudes de l’Union européenne sur la situation des droits humains dans le pays, mais qui en a parlé ?
Deux personnes qui sont à la tête de l’Europe, madame Ursula Von der Leyen, présidente de la Commission européenne, et monsieur Charles Michel, président belge du Conseil européen, en visite chez le sultan turc Recep Tayyip Erdoğan.
La scène a été racontée mille fois : aucun siège prévu pour madame alors que deux chaises étaient prêtes pour ces messieurs. Elle finit donc par s’asseoir un peu gênée sur le sofa distant, après l’avoir épousseté, ravalant une colère qu’on devine hargneuse.
Que de symboles et de démonstrations dans cette simple situation !
• La Commission européenne, composée de personnes non élues, est remise à sa place, c’est à dire à la place d’une instance qui n’est pas une nation et qui joue un rôle inutile.
• Le Conseil Européen, lui, est reconnu du bout des lèvres par la Turquie, et c’est en pays déjà soumis qu’il essaie de venir faire les gros yeux au dictateur d’Ankara, pour lui parler de droits humains dont ce dernier se contrefiche.
• Les deux entités (commission et conseil) affichent une même veulerie inspirée et dictée par l’Allemagne (forte de ses millions de Turcs) à l’égard de l’état islamique turc, qui les tient en respect en les menaçant d’ouvrir le robinet qui permettrait à des millions de migrants de traverser la Grèce pour venir faire du tourisme en Bavière.
• Du côté des personnes, madame von der Leyen s’est montrée au-dessous de tout, en ne réagissant pas devant les manières d’Erdoğan. La moindre Femen au QI discutable, aurait réagi différemment. Pourquoi n’est-elle pas sortie de la pièce, ou tout simplement, n’a t‑elle pas exigé une modification du protocole, même si, je le répète, son rang n’était pas au même niveau ? Elle aurait pu le faire en tant que femme européenne. On remarque sur la photo qu’elle est la seule à porter le masque.
• Quant à monsieur Michel, il s’est comporté comme un musulman tout simplement. Où est la politesse européenne, la courtoisie envers les femmes ? Lui aussi aurait dû exiger une modification du protocole, ou mieux, en héritier des chevaliers qui ont fait l’Europe, il aurait pu laisser sa place à madame… Mais monsieur Michel a montré là que sa seule utilité se résume au côté technocratique de sa fonction.
• Quant au sultan d’Ankara, il a montré à ceux qui en doutaient encore, tout le mépris qu’il porte à l’Europe, aux Européens, aux « infidèles » et aux femmes. La pauvre madame von der Leyen ayant le tort de cumuler ces quatre tares, s’est pratiquement vue invitée à aller sucrer les loukhoums dans la cuisine.
Espérons que ce petit épisode des « poltrons du sofa »(1) ouvre les yeux des infidèles européens sur cette Turquie qui est bien décidée à repartir à la conquête de l’Europe.
Patrice LEMAÎTRE
(1) En référence aux sofas de marque italienne Poltrone Sofa.
Je vais vous dire ce que les jeunes disent de cet état de fait :
Elle n a pas posé ses couilles sur la table mais le fait contre les peuples européens
un exemple : plusieurs députés européens ont planché deux ans pour savoir où mettre la béquille d une moto à droite ou à gauche deux ans pour en définitive la laisser à gauche une honte vu leurs salaires et indemnités pharaoniques et beaucoup de gens du peuple crèvent de faim
Bravo à Erdogan pour remettre à leur place ces pourris de l’EU. Si j’avais été lui je leur aurais proposé le tapis pour leur cul sale. Ça vient parler de droits humains alors qu’ils sont pires et plus dangereux que le Turc !
Entre étrons ils font leur boulot protocolaire !
Que de médiocrité dans tous nos dirigeants européens !
Quand je pense à l’argent de dingue que cela nous coûte pour en arriver là…
Von der Leyen courroucée mais soumise quand même. Pitoyable cette Union européenne. A part nous emmerder avec des normes débiles, à quoi elle sert ? Il faut s’en débarrasser ou la quitter ! Les Anglais ont tout compris eux.
Réponse à Jack :
Mais si l’Europe sert à quelquechose ! Et elle est là précisément pour cela et le fait avec constance : faire disparaître les nations européennes.