Quand le camp du « Bien » se livre à des arnaques honteuses
« Faites ce que je dis, mais ne faites pas ce que je fais ». Tout le monde connaît cette expression devenue proverbiale, qui trouve son origine dans l’Évangile de Saint Matthieu(1) aujourd’hui utilisée pour fustiger quelqu’un qui se dispense d’appliquer les conseils qu’il donne à autrui. En l’occurrence, elle sied comme un gant à cette gauche qui prône l’accueil inconditionnel des émigrés clandestins (souvent appelés également « migrants ») afin de mieux les racketter au bout du compte.
C’est le site StreetPress, qui vient de révéler l’affaire à l’issue d’une enquête fouillée sur cette escroquerie ignoble. Un scandale qui secoue le monde de la Bien Pensance et mouille l’hebdomadaire d’opinion Politis nommément mis en cause. Un journal guère lu, soutenu cependant par Le Monde diplomatique et la Macif. Pierre Bergé en fut aussi l’un des plus généreux mécènes. Aujourd’hui, son rédacteur en chef, Gilles Wullus, gauchiste obsessionnel — grand amoureux des émigrés clandestins, au point d’en épouser un qui sera au cœur du scandale — se retrouve sur la sellette.
Azzedine Jamal, puisque c’est de lui qu’il s’agit, le mari de notre rédacteur en chef qui aime les garçons, avide d’argent facilement gagné, a donc trouvé un filon formidable dans l’activité de son conjoint, son influence et les militants extrémistes qui gravitent autour de l’hebdomadaire. Ainsi s’est-il fabriqué de toute pièce une réputation d’avocat « au service des sans-papiers » sans posséder le moindre diplôme ! Ce qui ne l’empêchait pas de pratiquer des honoraires exorbitants pour ses « œuvres humanitaires » : de 6 000 à 9 000 euros l’acte ! À ce tarif, il se faisait fort de débloquer les dossiers et de régulariser les clandestins dans les meilleurs délais. Un minimum en effet. Seulement voilà, l’escroc ne traitait aucun des dossiers. Lui et Gilles Wullus avaient monté plusieurs sociétés qui employaient de nombreux intermédiaires affectés de titres ronflants comme « conseillers d’avocats », « juristes » ou « apporteurs d’affaires ». En vérité, de simples rabatteurs, chargés de dénicher les clandestins aux poches plus ou moins pleines.
Les victimes ne pouvaient porter plainte car le bas de laine ainsi subtilisé avait le plus souvent été constitué par du travail au noir et/ou des trafics illicites.
79 victimes ont déjà été identifiées dont 55 sans-papiers
Quatre d’entre elles, assistées par maître Rajnish Laouini ont porté plainte lundi 19 juillet auprès du parquet de Bobigny pour usurpation de la qualité d’avocat, escroquerie et travail dissimulé, rapporte StreetPress. Une autre victime aurait également déposé une plainte contre Azzedine Jamal en août 2020 pour escroquerie : les arnaques du couple gay lui auraient coûté plusieurs dizaines de milliers d’euros.
Si Azzedine Jamal est l’escroc en chef, Gilles Wullus, son épouse – je sais, ça fait drôle mais il va falloir s’y habituer – n’est pas en reste. Grâce à son statut social et ses engagements politiques, il a servi de caution morale à son mari, le faux avocat. Passé par l’AFP, Libération ou le journal des homosexuels, Têtu, où il fut directeur de la rédaction, notre monsieur/madame dispose d’un carnet d’adresses bien rempli que son mari n’hésitait pas à mettre en avant, selon les « apporteurs d’affaires » interrogés. Pour convaincre les victimes de la qualité de leurs prestations, les escrocs exhibaient des éditoriaux de Politis, signés de Wullus, soutenant les clandestins.
Bref, après les affaires de pédocriminalité voilà encore un épisode nauséabond qui vient éclabousser la « familia grande » que compose la gauche caviar. Cette gauche intellectuelle bouffie de suffisance, autoproclamée vertueuse, chaleureuse, respectueuse, égalitaire et compassionnelle, qui s’est approprié le magistère de la morale mais qui se vautre en sans vergogne dans la fange des plus basses turpitudes. Son terrain de chasse se situant toujours chez les plus vulnérables et les plus fragiles : les enfants jadis, les migrants pommés aujourd’hui.
Charles André
« L’important n’est pas de convaincre mais de donner à réfléchir. »
(1) Cette expression « Faites ce que je dis, mais ne faites pas ce que je fais » est issue de l’Évangile selon Saint Mathieu 23:3 : « Les scribes et les pharisiens sont assis dans la chaire de Moïse. Faites donc et observez tout ce qu’ils vous disent ; mais n’agissez pas selon leurs œuvres. Car ils disent, et ne font pas. Ils lient des fardeaux pesants, et les mettent sur les épaules des hommes, mais ils ne veulent pas les remuer du doigt… » Déjà à cette époque les conseilleurs n’étaient pas toujours les payeurs.
Ça fait un an que j’ai résilié mon abonnement à Politis, que je recevais mais ne lisais plus, tellement la ligne éditoriale me semblait déconnectée de la réalité. Le plus insupportable a été à propos du parti pris permanent et à tous propos contre Trump.
Je comprends un peu mieux pourquoi maintenant.