Ursula von der Leyen : un grand danger pour les Européens

17 novembre 2021 | 9 Commentaires 

Alors que le gou­ver­ne­ment, par la bouche même de son porte-parole, Gabriel Attal, est contraint – suite à un un rap­port de l’ATIH (Agence tech­nique de l’information sur l’hopitalisation) – d’admettre que l’apocalypse tant annon­cé n’a été qu’un chif­fon rouge,
alors que ce men­songe a ser­vi d’alibi pour res­treindre les liber­tés fon­da­men­tales comme jamais depuis la deuxième guerre mon­diale et engrais­ser les labo­ra­toires phar­ma­ceu­tiques,
la pré­si­dente de la Commission euro­péenne s’affiche, en grande com­pli­ci­té, avec les diri­geants de Big Pharma. Une arro­gance qui, hélas, n’a scan­da­li­sé que les réseaux sociaux. Pourtant, ces fami­lia­ri­tés décom­plexées dénoncent clai­re­ment les conni­vences – pour ne pas dire les col­lu­sions – qui existent entre les puis­sants de ce monde, poli­tiques, indus­triels et financiers.

Ursula von der Leyen, puisque c’est d’elle qu’il s’agit, s’est donc ren­due aux États-Unis pour rece­voir le prix du Distinguished Leadership Awards décer­né par l’Atlantic Council, un « think tank » amé­ri­cain fon­dé au len­de­main de la Seconde Guerre mon­diale. En fait, il s’agit d’un maxi-lob­by à l’échelle pla­né­taire qui se donne pour mis­sion de « façon­ner ensemble l’avenir du monde ». Vaste pro­gramme qui, à lui seul, a de quoi éveiller les soup­çons voire les inquié­tudes. Quant aux moyens mis en œuvre pour le mener à bien, ils passent par « les articles qu’il publie, les idées qu’il génère, les futurs diri­geants qu’il déve­loppe et les com­mu­nau­tés qu’il construit ». Difficile de faire mieux pour sus­ci­ter des réac­tions com­plo­tistes. C’est pour­quoi le spec­tacle de cette chère Ursula, et de sa par­te­naire Angela Merkel, fai­sant montre d’une fami­lia­ri­té débor­dante à l’égard des diri­geants de Big Pharma a beau­coup fait jaser sur les réseaux sociaux.

Mais, au-delà des appa­rences, il convient de consi­dé­rer le fond. Après qu’Angela Merkel a remis le prix du « Leader of Business » au PDG de Pfizer, Albert Bourla, ain­si qu’à Özlem Türeci et Uğur Şahin de BioNTech pour, selon elle, « célé­brer les per­sonnes excep­tion­nelles qui relèvent les défis extra­or­di­naires d’aujourd’hui » (sic), la pré­si­dente de la Commission euro­péenne s’est expri­mée en ces termes : « Cher Özlem Türeci, cher Uğur Şahin [on conti­nue les fami­lia­ri­tés], grâce à vos décou­vertes sur l’ARNm, vous avez sau­vé des mil­lions de vies. […] Félicitations. Et mer­ci. » Puis, s’écartant tota­le­ment des consi­dé­ra­tions sani­taires, elle a pour­sui­vi : « Cette année nous a rap­pe­lé que nous devons défendre la démo­cra­tie tous les jours. […] Certains États membres remettent en cause les prin­cipes démo­cra­tiques fon­da­men­taux de l’Union Européenne. Il est temps de défendre nos valeurs. […] Ensemble, écri­vons des règles modernes pour l’économie mon­diale. » Un pro­pos conster­nant. La pré­si­dente de la Commission euro­péenne ne sup­porte pas que des pays contestent sa ges­tion auto­ri­taire de l’Union euro­péenne et le fait savoir, de manière tota­le­ment dépla­cée. C’est dire sa com­pli­ci­té avec cet uni­vers lob­byiste où des cercles influents non élus s’acharnent à nous façon­ner « un ave­nir mon­dial meilleur et plus juste ». En véri­té, un pro­jet uni­ver­sa­liste « pro­gres­siste » qui n’est qu’un plan d’asservissement des peuples basé sur la « can­cel culture ».

Ce grand pro­jet qu’elle ambi­tionne pour nous sans en avoir man­dat, s’articule bien enten­du autour de « la diver­si­té », de « l’équité » et de « l’inclusion ». Ses grand amis de l’Atlantic Council le déclarent sans fard : « Seule une orga­ni­sa­tion qui reflète le monde qui l’entoure et qui recon­naît les inéga­li­tés his­to­riques, les struc­tures et les pré­ju­gés qui les per­pé­tuent à ce jour, peut tra­vailler à déman­te­ler ces obs­tacles au Progrès et, ain­si, aider à façon­ner un ave­nir mon­dial meilleur et plus juste. » Par « inéga­li­tés his­to­riques », il faut com­prendre iden­ti­tés natio­nales et racines civi­li­sa­tion­nelles, élé­ments consti­tu­tifs du sub­strat qui fonde et cimente les nations. Et par « struc­tures » et « pré­ju­gés », il faut entendre famille hété­ro­sexuelle, orga­ni­sa­tion patriar­cale et socié­té gen­rée, garants de la réma­nence d’une civi­li­sa­tion qu’il faut « déman­te­ler » à tout prix pour « un ave­nir mon­dial meilleur et plus juste » dans l’esprit retors des doc­tri­naires du métis­sage uni­ver­sel « dégen­ré ». En pas­sant, notons que cet orga­nisme lob­byiste bien-aimé de nos diri­geants euro­péens entend agir au niveau des médias pour « les aider à façon­ner la conver­sa­tion publique sur les pro­blèmes mon­diaux. » Comprenez « pour en faire les vec­teurs de leur pro­pa­gande ». Et après ça, on vou­dra encore nous faire croire à l’indépendance et la liber­té de la presse ! À l’échelle mon­diale, celle-ci est notoi­re­ment influen­cée, infil­trée, noyau­tée, ache­tée, pour dif­fu­ser le lan­gage biai­sé d’un monde éli­taire consti­tué d’idéologues dan­ge­reux qui pré­tendent œuvrer pour notre Bien.

Leo StraussDe manière obs­ti­née, ces gens de Pouvoir appliquent leurs théo­ries en s’inspirant lar­ge­ment de la pen­sée du phi­lo­sophe Leo Strauss qui déve­loppe l’idée selon laquelle le peuple est divi­sé en « nom­breux com­muns » (vul­gar-many) et « peu de sages » (wise-few). Pour lui, les sages ont pour tâche de main­te­nir l’ordre et, pour atteindre leur but, ils peuvent user de « nobles men­songes » (noble lies). Strauss édicte qu’un mythe inven­té par les diri­geants ser­vi­ra à contrô­ler le peuple. C’est à n’en pas dou­ter ce qui est mis en appli­ca­tion dans la ges­tion de la crise du Covid-19 depuis bien­tôt deux ans. Ces gens-là se pensent les maîtres du monde et leur concep­tion de la démo­cra­tie fait totale abs­trac­tion du peuple et de sa volonté.

D’Abraham Lincoln(1), il ne reste plus aujourd’hui que des statues !

Charles ANDRÉ

« L’important n’est pas de convaincre mais de don­ner à réflé­chir.  »

(1) Président des États Unis à qui on attri­bue la for­mule : « La démo­cra­tie, c’est le gou­ver­ne­ment du peuple par le peuple, pour le peuple ».Abraham Lincoln


NDLR : Notre illus­tra­tion à la une : l’o­li­gar­chie n’a plus aucune rete­nue. Ursula von der Leyen, pré­si­dente de la Commission euro­péenne, et Albert Burla, PDG de Pfizer, tous deux lau­réats 2021 de l’Atlantic Council, s’au­to­con­gra­tulent avec effusion.

Nos lec­teurs peuvent appro­fon­dir le sujet avec nos deux articles :
Analyse de l’accord-cadre de la Commission euro­péenne pour l’achat de vac­cins Pfizer du 9 sep­tembre 2021
Étude com­pa­ra­tive des contrats d’achat de vac­cins par la Commission euro­péenne du 15 octobre 2021

Il convient de rele­ver la très cou­ra­geuse inter­ven­tion de Virginie Joron, dépu­tée RN au Parlement euro­péen, qui est bien seule à dénon­cer ces contrats iniques et colos­saux accor­dés à Big Pharma par l’Europe d’Ursula von der Leyen.

9 Commentaires 

  1. Mais qu’est ce qu’on attend pour foutre le F.. ?

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  2. Vivement le FREXIT mais avant le MACREXIT!!!

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  3. Ils veulent la mort de l’Europe, actuel­le­ment l’eau du robi­net a autant de gra­phène que les doses de vac­cins, la 5G, les comp­teurs Linky impo­sés de force, les smart­phones agi­ront sous l’effet
    d’une fré­quence par­ti­cu­lière peut-être 666 au même ins­tant ce qui pro­vo­que­ra une uni­fi­ca­tion des humains en un état de conscience per­ma­nent, le libre arbitre ces­se­ra d’exister.

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  4. Ils nous mentent pour mieux nous asser­vir, sachez que pour un per­vers nar­cis­sique un men­songe réus­si équi­vaut à une véri­té, leur cas relève de la psychiatrie…

    Nous savons qu’ils mentent, ils savent aus­si qu’ils mentent, ils savent que nous savons qu’ils mentent, nous savons aus­si qu’ils savent qu’on sait qu’ils mentent et pour­tant ils per­sistent à men­tir.
    Aleksandr Solzhenitsyn

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  5. Si vous lisiez les phi­lo­sophes au lieu de lire de la pro­pa­gande, et lisiez Leo Strauss en pre­mier lieu, vouss sau­riez que Leo Strauss n’a jamais pro­pa­gé de telles idées, et que cette dame est bien inca­pable de lire ce phi­lo­sophe pas­sion­nant et exi­geant, mort en 1963, dont des idéo­logues ont fait le théo­ri­cien de la guerre en Irak.
    Une belle illus­tra­tion de l’in­cul­ture du journalisme.

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    • Réponse à Rochet :
      Le fait d’a­voir lu Leo Strauss confère pro­ba­ble­ment ce sen­ti­ment de supé­rio­ri­té qui vous auto­rise à qua­li­fier d’in­cultes tous les jour­na­listes.
      « Strauss reprend fré­quem­ment la dis­tinc­tion entre les deux types d’enseignement exo­té­rique et éso­té­rique : le pre­mier est des­ti­né à la foule, au public com­mun dont il répète les croyances habi­tuelles, tan­dis que le second est réser­vé au cercle des ini­tiés. Ainsi, par leur adhé­sion appa­rente aux fables com­munes, les phi­lo­sophes font preuve d’un ver­tueux cou­rage en assu­mant de nobles men­songes mal­gré leur hor­reur natu­relle pour la faus­se­té, pour mieux lais­ser le peuple à ses illu­sions bien­fai­santes. » in Léo Strauss : art d’é­crire et clair-obs­­cur par Sophie Gouverneur qui a lu Leo Strauss d’une autre manière que vous.

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  6. Cette embras­sade fusion­nelle entre la per­sonne la plus puis­sante d’Europe et le PDG retors d’une com­pa­gnie sans aucune éthique reflète bien l’Europe de Bruxelles.
    Vous voyez de Gaulle embras­ser le ban­dit Bourla lors d’une céré­mo­nie orga­ni­sée aux États-Unis ?
    Bourla vient d’es­cro­quer l’Europe à hau­teur de plu­sieurs dizaines de mil­liards, et cela réjouit la pré­si­dente de la com­mis­sion euro­péenne.
    Qui peut encore croire à cette Europe pour­rie jus­qu’au sommet ?

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  7. Soit elle est stu­pide et très mani­pu­lée, soit elle explose tous les comp­teurs de la félonie.

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    • Ou les deux à la fois !

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