Ursula von der Leyen : un grand danger pour les Européens
Alors que le gouvernement, par la bouche même de son porte-parole, Gabriel Attal, est contraint – suite à un un rapport de l’ATIH (Agence technique de l’information sur l’hopitalisation) – d’admettre que l’apocalypse tant annoncé n’a été qu’un chiffon rouge,
alors que ce mensonge a servi d’alibi pour restreindre les libertés fondamentales comme jamais depuis la deuxième guerre mondiale et engraisser les laboratoires pharmaceutiques,
la présidente de la Commission européenne s’affiche, en grande complicité, avec les dirigeants de Big Pharma. Une arrogance qui, hélas, n’a scandalisé que les réseaux sociaux. Pourtant, ces familiarités décomplexées dénoncent clairement les connivences – pour ne pas dire les collusions – qui existent entre les puissants de ce monde, politiques, industriels et financiers.
Ursula von der Leyen, puisque c’est d’elle qu’il s’agit, s’est donc rendue aux États-Unis pour recevoir le prix du Distinguished Leadership Awards décerné par l’Atlantic Council, un « think tank » américain fondé au lendemain de la Seconde Guerre mondiale. En fait, il s’agit d’un maxi-lobby à l’échelle planétaire qui se donne pour mission de « façonner ensemble l’avenir du monde ». Vaste programme qui, à lui seul, a de quoi éveiller les soupçons voire les inquiétudes. Quant aux moyens mis en œuvre pour le mener à bien, ils passent par « les articles qu’il publie, les idées qu’il génère, les futurs dirigeants qu’il développe et les communautés qu’il construit ». Difficile de faire mieux pour susciter des réactions complotistes. C’est pourquoi le spectacle de cette chère Ursula, et de sa partenaire Angela Merkel, faisant montre d’une familiarité débordante à l’égard des dirigeants de Big Pharma a beaucoup fait jaser sur les réseaux sociaux.
« It is again time to speak up for our democracies. I know we can count on the Atlantic Council for this, » @EU_Commission President @vonderleyen at #ACawards. pic.twitter.com/yfwq5jR0iu
— Atlantic Council (@AtlanticCouncil) November 11, 2021
As he accepts his award, @pfizer Chairman and CEO @AlbertBourla gives his Pfizer colleagues a shout out for their tireless work over the pandemic to develop the vaccines necessary to bring an end to #COVID19. #ACawards pic.twitter.com/WU5SG885sV
— Atlantic Council (@AtlanticCouncil) November 11, 2021
Mais, au-delà des apparences, il convient de considérer le fond. Après qu’Angela Merkel a remis le prix du « Leader of Business » au PDG de Pfizer, Albert Bourla, ainsi qu’à Özlem Türeci et Uğur Şahin de BioNTech pour, selon elle, « célébrer les personnes exceptionnelles qui relèvent les défis extraordinaires d’aujourd’hui » (sic), la présidente de la Commission européenne s’est exprimée en ces termes : « Cher Özlem Türeci, cher Uğur Şahin [on continue les familiarités], grâce à vos découvertes sur l’ARNm, vous avez sauvé des millions de vies. […] Félicitations. Et merci. » Puis, s’écartant totalement des considérations sanitaires, elle a poursuivi : « Cette année nous a rappelé que nous devons défendre la démocratie tous les jours. […] Certains États membres remettent en cause les principes démocratiques fondamentaux de l’Union Européenne. Il est temps de défendre nos valeurs. […] Ensemble, écrivons des règles modernes pour l’économie mondiale. » Un propos consternant. La présidente de la Commission européenne ne supporte pas que des pays contestent sa gestion autoritaire de l’Union européenne et le fait savoir, de manière totalement déplacée. C’est dire sa complicité avec cet univers lobbyiste où des cercles influents non élus s’acharnent à nous façonner « un avenir mondial meilleur et plus juste ». En vérité, un projet universaliste « progressiste » qui n’est qu’un plan d’asservissement des peuples basé sur la « cancel culture ».
Ce grand projet qu’elle ambitionne pour nous sans en avoir mandat, s’articule bien entendu autour de « la diversité », de « l’équité » et de « l’inclusion ». Ses grand amis de l’Atlantic Council le déclarent sans fard : « Seule une organisation qui reflète le monde qui l’entoure et qui reconnaît les inégalités historiques, les structures et les préjugés qui les perpétuent à ce jour, peut travailler à démanteler ces obstacles au Progrès et, ainsi, aider à façonner un avenir mondial meilleur et plus juste. » Par « inégalités historiques », il faut comprendre identités nationales et racines civilisationnelles, éléments constitutifs du substrat qui fonde et cimente les nations. Et par « structures » et « préjugés », il faut entendre famille hétérosexuelle, organisation patriarcale et société genrée, garants de la rémanence d’une civilisation qu’il faut « démanteler » à tout prix pour « un avenir mondial meilleur et plus juste » dans l’esprit retors des doctrinaires du métissage universel « dégenré ». En passant, notons que cet organisme lobbyiste bien-aimé de nos dirigeants européens entend agir au niveau des médias pour « les aider à façonner la conversation publique sur les problèmes mondiaux. » Comprenez « pour en faire les vecteurs de leur propagande ». Et après ça, on voudra encore nous faire croire à l’indépendance et la liberté de la presse ! À l’échelle mondiale, celle-ci est notoirement influencée, infiltrée, noyautée, achetée, pour diffuser le langage biaisé d’un monde élitaire constitué d’idéologues dangereux qui prétendent œuvrer pour notre Bien.
De manière obstinée, ces gens de Pouvoir appliquent leurs théories en s’inspirant largement de la pensée du philosophe Leo Strauss qui développe l’idée selon laquelle le peuple est divisé en « nombreux communs » (vulgar-many) et « peu de sages » (wise-few). Pour lui, les sages ont pour tâche de maintenir l’ordre et, pour atteindre leur but, ils peuvent user de « nobles mensonges » (noble lies). Strauss édicte qu’un mythe inventé par les dirigeants servira à contrôler le peuple. C’est à n’en pas douter ce qui est mis en application dans la gestion de la crise du Covid-19 depuis bientôt deux ans. Ces gens-là se pensent les maîtres du monde et leur conception de la démocratie fait totale abstraction du peuple et de sa volonté.
D’Abraham Lincoln(1), il ne reste plus aujourd’hui que des statues !
Charles ANDRÉ
« L’important n’est pas de convaincre mais de donner à réfléchir. »
(1) Président des États Unis à qui on attribue la formule : « La démocratie, c’est le gouvernement du peuple par le peuple, pour le peuple ».
NDLR : Notre illustration à la une : l’oligarchie n’a plus aucune retenue. Ursula von der Leyen, présidente de la Commission européenne, et Albert Burla, PDG de Pfizer, tous deux lauréats 2021 de l’Atlantic Council, s’autocongratulent avec effusion.
Nos lecteurs peuvent approfondir le sujet avec nos deux articles :
• Analyse de l’accord-cadre de la Commission européenne pour l’achat de vaccins Pfizer du 9 septembre 2021
• Étude comparative des contrats d’achat de vaccins par la Commission européenne du 15 octobre 2021
Il convient de relever la très courageuse intervention de Virginie Joron, députée RN au Parlement européen, qui est bien seule à dénoncer ces contrats iniques et colossaux accordés à Big Pharma par l’Europe d’Ursula von der Leyen.
📹💉 « N’oublier pas de féliciter l’Agence européenne des médicaments qui vient de valider la 3e dose de #Pfizer et surtout Pfizer qui a doublé ses ventes et va empocher 34 milliards de bénéfice notamment grâce aux contrats de Bruxelles ! » #PlenPE ⤵️ pic.twitter.com/mQtjcYrUcL
— Virginie Joron (@v_joron) October 5, 2021
Mais qu’est ce qu’on attend pour foutre le F.. ?
Vivement le FREXIT mais avant le MACREXIT!!!
Ils veulent la mort de l’Europe, actuellement l’eau du robinet a autant de graphène que les doses de vaccins, la 5G, les compteurs Linky imposés de force, les smartphones agiront sous l’effet
d’une fréquence particulière peut-être 666 au même instant ce qui provoquera une unification des humains en un état de conscience permanent, le libre arbitre cessera d’exister.
Ils nous mentent pour mieux nous asservir, sachez que pour un pervers narcissique un mensonge réussi équivaut à une vérité, leur cas relève de la psychiatrie…
Nous savons qu’ils mentent, ils savent aussi qu’ils mentent, ils savent que nous savons qu’ils mentent, nous savons aussi qu’ils savent qu’on sait qu’ils mentent et pourtant ils persistent à mentir.
Aleksandr Solzhenitsyn
Si vous lisiez les philosophes au lieu de lire de la propagande, et lisiez Leo Strauss en premier lieu, vouss sauriez que Leo Strauss n’a jamais propagé de telles idées, et que cette dame est bien incapable de lire ce philosophe passionnant et exigeant, mort en 1963, dont des idéologues ont fait le théoricien de la guerre en Irak.
Une belle illustration de l’inculture du journalisme.
Réponse à Rochet :
Le fait d’avoir lu Leo Strauss confère probablement ce sentiment de supériorité qui vous autorise à qualifier d’incultes tous les journalistes.
« Strauss reprend fréquemment la distinction entre les deux types d’enseignement exotérique et ésotérique : le premier est destiné à la foule, au public commun dont il répète les croyances habituelles, tandis que le second est réservé au cercle des initiés. Ainsi, par leur adhésion apparente aux fables communes, les philosophes font preuve d’un vertueux courage en assumant de nobles mensonges malgré leur horreur naturelle pour la fausseté, pour mieux laisser le peuple à ses illusions bienfaisantes. » in Léo Strauss : art d’écrire et clair-obscur par Sophie Gouverneur qui a lu Leo Strauss d’une autre manière que vous.
Cette embrassade fusionnelle entre la personne la plus puissante d’Europe et le PDG retors d’une compagnie sans aucune éthique reflète bien l’Europe de Bruxelles.
Vous voyez de Gaulle embrasser le bandit Bourla lors d’une cérémonie organisée aux États-Unis ?
Bourla vient d’escroquer l’Europe à hauteur de plusieurs dizaines de milliards, et cela réjouit la présidente de la commission européenne.
Qui peut encore croire à cette Europe pourrie jusqu’au sommet ?
Soit elle est stupide et très manipulée, soit elle explose tous les compteurs de la félonie.
Ou les deux à la fois !