Passe vaccinal : Macron et sa clique se défaussent de leurs responsabilités
Macron vient enfin de dire tout haut le fond de sa pensée de narcissique pathologique
Pour ceux qui ne l’avaient pas encore compris, elle se révèle méprisante, haineuse, cynique, autoritaire, induisant un comportement totalitaire mais qui se double aussi d’une grande couardise. Car le champion du « en-même-temps », s’il veut vacciner tout le monde de force, n’a pas le courage d’aller jusqu’au bout de sa logique : instituer l’obligation vaccinale. Ce que dénoncent les parlementaires Alain Houpert, sénateur de la Côte‑d’Or, membre de la commission des affaires étrangères, de la Défense et des forces armées, et Philippe Gosselin, député de la Manche, vice-président de la commission des lois à l’Assemblée nationale et membre de la délégation aux Outre-mer, dans une tribune parue sur le site du FigaroVox. Pour eux, le choix d’un « passe vaccinal » est un moyen pour l’État d’échapper aux conséquences juridiques et pécuniaires d’une vaccination obligatoire par la loi.
Les deux signataires expliquent que, par restrictions successives, l’État finira par arriver à ses fins inavouées depuis le début de la séquence covidienne, à savoir imposer une vaccination généralisée à l’ensemble de la population sans jamais la rendre obligatoire. Pourquoi ? Parce que l’État ne veut pas assumer les éventuels préjudices qui pourraient résulter de sa politique sanitaire de gribouille. Il ne veut pas se retrouver devant des instances juridictionnelles des Droits de l’Homme, à court ou plus long terme. Le projet de loi « renforçant les outils de gestion de la crise sanitaire » présenté au pas de charge entre deux réveillons n’a pas d’autre objectif.
Car ses experts juridiques – comme de nombreux juristes universitaires indépendants – savent que décréter l’obligation vaccinale avec un vaccin n’offrant pas tout le recul de la science ni de l’expérience clinique ferait peser de trop lourdes incertitudes contentieuses au regard des Droits de l’Homme, de la liberté individuelle, de l’ingérence dans le droit au respect de la vie privée et de la liberté de conscience. Là est la première raison qui pousse l’État à ne pas assumer son choix de la vaccination obligatoire devant les Français. Mais il y en a une autre, plus méprisable, qui est le refus d’engager les finances publiques en imposant une vaccination obligatoire par la loi qui obligerait l’État à assumer les préjudices qui pourraient en résulter. Ce qui revient à se défausser devant le principe de responsabilité de l’État, du fait des lois et du principe de solidarité nationale (lorsqu’une sujétion est imposée à tous par l’autorité de la loi).
Alain Houpert et Philippe Gosselin rappellent que l’article L. 3111–9 du code de la santé publique garantit à chaque Français la réparation intégrale des préjudices directement imputables à la vaccination obligatoire par l’intermédiaire de l’Oniam, si, hélas, une personne en subissait des effets indésirables, immédiatement ou à terme. C’est pourquoi, le caractère obligatoire n’a touché que les personnels d’établissements de santé, médico-sociaux ou assimilés. Car l’État à dû leur concéder, par l’article 18 de sa loi du 5 août 2021, le droit à la prise en charge par l’Oniam au titre de vaccinés à titre « obligatoire » contre le Covid-19. Une concession qu’il fait à une minorité laissant sur le bas-côté environ 70 % de la population qui se vaccine officiellement à titre… « volontaire » ! Et nos deux parlementaires de dénoncer sans détour : « C’est parce que l’État ne veut pas assumer cette conséquence, pour des raisons de mesquineries de Bercy, qu’il se défausse en bricolant le montage juridique scabreux d’un “passe vaccinal” pour tous ».
Toujours selon les signataires de la tribune, cette hypocrisie doit cesser. Cette politique de discrimination honteuse doit être corrigée par une mesure de justice absolue : « Que l’État assume les conséquences de son obligation vaccinale de facto en étendant à tous ceux qui, depuis la loi du 31 mai 2021 instituant le “passe sanitaire” avec schéma vaccinal complet, comme demain avec “passe vaccinal”, n’ont eu ou n’auront d’autre choix prétendument “libre et éclairé” que de se faire vacciner, en étendant la compétence de l’Oniam à toute vaccination contre le Covid-19 effectuée dans le cadre de l’un ou l’autre de ces “passes” ». Alors l’État, assumant enfin devant tous les Français sa responsabilité sanitaire au lieu de se défausser sur leur civisme contraint, redonnera confiance à la Nation dans la politique vaccinale qu’il « conduit ». À moins, concluent les parlementaires, que le gouvernement n’amende son texte mal ficelé en garantissant ce droit pour tous à l’Oniam : « C’est le sens de l’amendement que nous défendrons lors des “débats” [les guillements sont d’origine] devant la Représentation nationale ».
Nous verrons bien si « le masque tombe », comme ils disent
Il n’empêche, cette politique, qui n’ose pas dire son nom, est un véritable scandale. Elle fait de notre démocratie représentative un régime n’ayant pas grand chose à envier au pires républiques bananières.
Charles ANDRÉ
« L’important n’est pas de convaincre mais de donner à réfléchir. »
Vous ne comprenez que ce que vous voulez comprendre.
1) Ces parlementaires ne se disent pas antivax
2) Ce qu’ils veulent, c’est que les vaccinés soient indemnisés en cas de mauvaise surprise liée à la piquouze. Or, sans un texte de loi instituant l’obligation vaccinale, ils n’auront qu’à aller se faire voir, une main devant et une main derrière.
Vous qui êtes apparemment vacciné, c’est le futur que vous souhaitez ?
Je suis toujours épaté de voir les supposés dissidents se faire couillonner. Car enfin ils en arrivent à quoi ? A exiger que le gouverne-ment « assume ses responsabilités ». Comment ? En instaurant l’obligation vaccinale !!! Parfaite illustration de la fabrique du consentement : ce sont les réfractaires à la piquouse transgénique qui en demandent l’imposition.
Macron est décidément très fort.
Ou nous qui sommes très cons …
« Macron est décidément très fort.
Ou nous qui sommes très cons … »
Les deux : il est très fort, et certains Français sont « très cons »…
McKinsey est décidement très influent