Passe vaccinal : la France foule au pied sa devise
En cette nuit du 6 janvier 2022, l’Assemblée nationale a adopté, en première lecture, le projet de passe vaccinal qui rétablit les privilèges abolis durant la célèbre nuit du 4 août 1789 par l’Assemblée constituante. Le trio infernal Macron-Véran-Castex aura réussi le tour de force, presque 233 ans après cet épisode fondateur de la République française basée sur la Déclaration des Droits de l’Homme, de révoquer ce qui était écrit dans le marbre.
Sans être devin, on peut dire que le texte sera voté en deuxième lecture et instituera, de fait, une sorte de régime d’apartheid en France. Pour la première fois dans l’histoire de la République, après avoir généré la peur dans tout le pays, un gouvernement a bafoué le principe suprême d’égalité – celui qui figure en bonne place dans la devise du pays – et créé deux catégories distinctes de citoyens : les vaccinés et les non-vaccinés. Les premiers ayant le droit de vivre librement, de travailler, de se déplacer, de fréquenter les lieux publics et les lieux de loisirs, les seconds en étant totalement privés. Dans la foulée, le principe de liberté en prend un coup à son tour.
Exit l’égalité, donc. Exit aussi la liberté. Et que devient la fraternité dans tout ça ?
Elle ne se porte guère mieux ! Elle s’abîme dans une ambiance délatrice d’ostracisation plus ou moins virulentes de ces pointés du doigt désignés comme « méchants » par ceux qui croient être les « bons ». « Bons », à quel titre d’ailleurs ? Parce que vaccinés ? Mais dans ce cas, ils sont protégés et les non-vaccinés (discriminés) ne leur font courir aucun danger. Que craignent-ils alors ? Ils ne se posent pas même la question, ils suivent le mouvement, comme les enfants de Hamelin.
Au demeurant, ce régime d’apartheid permet-il de lutter contre l’épidémie ?
Hélas, ce n’est en aucune façon le cas : le virus, variant après variant, circule sans faiblir et ne fait aucune distinction entre les vaccinés et les non-vaccinés quand il choisit ses cibles. Qu’importe, pour Macron et ses sbires, le vaccin est l’universelle panacée et ils ne veulent voir qu’une seule tête dans les rangs des Français enjoints de se presser vers la divine piquouze. Comme ce médecin de Molière qui ne voyaient en toute pathologie que la responsabilité du poumon (Le malade imaginaire : acte 3 scène 10), le trio infernal qui nous gouverne ne voit de salut que dans la vaccination universelle… Sans pour autant l’assumer par l’obligation légale (voir Passe vaccinal : Macron et sa clique se défaussent de leurs responsabilités de notre édition d’hier).
Ce passe vaccinal ramène la France avant le 4 août 1789 et rétablit de fait le système des « ordres » qui divisaient le pays en catégories dont les fonctions étaient hiérarchisées en dignité.
La France hiérarchise désormais deux types de citoyens : le vacciné et le non-vacciné
Ce dernier étant un être inférieur privé de droits comme l’étaient le gueux du Tiers-État sous l’Ancien régime. Ainsi, ce passe vaccinal foule-t-il au pied la flamboyante devise qui faisait la fierté de la République depuis 233 ans et qui a rayonné sur le monde entier : Liberté, Égalité, Fraternité. En établissant une discrimination entre les citoyens, au nom d’un vaccin largement sujet à caution, nos dirigeants ont sombré dans le totalitarisme hygiéniste. Si ce ne sont pas des fous furieux, ce sont des pervers politiques. Mais, n’est-ce pas ce que sont tous les dictateurs ?
Charles ANDRÉ
« L’important n’est pas de convaincre mais de donner à réfléchir. »
Bonus de la rédaction :
« Le fascisme, ça commence avec les fous, ça se réalise grâce aux salauds et ça continue à cause des cons. » Guy de Montherlant (1895 – 1972)
« Si vous n’avez pas encore été piqué, c’est clair, vous n’en voulez pas. Ils le savent. Si vous êtes arrivé jusqu’ici, vous êtes un être humain miraculeux et vous pouvez vous consoler en sachant cela. Ils vous serrent parce qu’ils espèrent que vous soyez faible. Ils espèrent que s’ils vous serrent, vous céderez. Si vous ne vous rendez pas, ils paniquent et vous serrent encore plus fort. Comme dans toute relation abusive, plus vous tenez bon, plus ils deviennent fous. Plus ils deviennent fous, plus ils ont l’air fous. Plus ils ont l’air fou, plus les gens le remarquent. Plus les gens le remarquent, plus les gens se réveillent. Plus les gens se réveillent, plus ils ont peur. Plus ils ont peur, plus ils deviennent fous… Plus ils deviennent fous, plus les gens se réveillent… Et ainsi de suite, jusqu’à ce qu’ils se détruisent eux-mêmes. Soyez courageux, soyez forts. C’est littéralement tout ce que vous devez faire. Faites en sorte que ce soit eux qui doivent se battre pour rester en vie. » Général Flynn (1958 – )
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