Lettre ouverte à Michel-Édouard Leclerc
La veille de l’annonce de Macron, Michel-Édouard Leclerc anticipe la loi d’emmerdement des Français et annonce qu’il y prendra pleinement sa part.
[À 5 minutes] : Michel-Édouard Leclerc : « Nous appliquerons le passe sanitaire. Nous appliquerons les jauges. Nous appliquerons la réglementation qu’on attend de nous. On en fait pas un plat. »
Laurence Ferrari : « Néanmoins il y a quand même une possibilité que, sur décision du préfet, l’accès aux grandes surfaces soit conditionné au passe vaccinal »
Michel-Édouard Leclerc, les bras en l’air : « Bah, on fera avec ! »
Laurence Ferrari : « Alors comment ils font les gens qui ne sont pas vaccinés ? »
Michel-Édouard Leclerc : « Ils viendront pas. Ils viendront pas. »
Lettre ouverte à Michel-Édouard Leclerc
Le 16 janvier 2022
Monsieur,
Vous vous êtes permis récemment sur CNews une sortie tellement suffocante d’inconscience et de mépris que Laurence Ferrari, pourtant professionnelle aguerrie pour avoir interviewé des personnages sulfureux, en a paru étonnée.
Ainsi, n’attendant même pas l’ordre de réquisition qui vous aurait un peu dédouané, vous avez volontairement pris les devants dans la collaboration avec la tyrannie sanitaire. Décidément, la manie de l’Ausweis fait partie de votre culture filiale.
L’exclusion au prétexte de la protection n’a pas l’air de vous inspirer le moindre réflexe de retenue. À défaut de provoquer chez vous une réflexion morale sur la solidarité nationale et sociale, ainsi que sur la charité chrétienne. Laquelle devrait pourtant alerter votre conscience, adepte que vous êtes des retraites spirituelles dans les monastères pour personnes très importantes. En toute humilité et parfaite discrétion bien entendu, puisque vous ne manquez pas les occasions de vous en targuer lors d’interviews ou de propos médiatisés.
Au demeurant vous avez soigneusement choisi le moment d’annoncer votre intention de discriminer parmi les Français. Ne croyant pas au hasard, je note que votre malheureuse saillie est simultanée avec celle de Monsieur Macron, toute en élégance, avouant qu’il a très envie de les « emmerder ». Comme si ce n’était déjà fait, depuis longtemps au demeurant. Quel est donc pour vous l’intérêt d’en rajouter dans la censure des libertés publiques, comme un vulgaire GAFAM ?
On ne saisit pas bien, ou alors on préfère ne pas envisager des motivations inavouables. Parce que, lorsqu’on vous demande comment se ravitailleront les futurs exclus de vos magasins, votre seule réponse, digne de Monsieur Homais et de Monsieur de La Palice, est : « Ils ne viendront pas ». Message reçu, Monsieur Leclerc : vaccinés ou non, ceux des Français à qui reste un peu de lucidité et d’honneur malgré le matraquage politique et médiatique ne viendront plus chez vous. Dès à présent.
Souhaitant un sursaut de bon sens et de morale de votre part, je vous prie de croire, Monsieur, en mes sentiments d’inquiétude et de commisération.
Marc Desgorces-Roumilhac
Bientôt ex-détenteur d’une carte de fidélité Leclerc, ancien et fidèle client jusqu’à la semaine dernière
Bonus :
C’est facile de luter contre un con, un bon boycott de la part de la population et hop il disparait…
E. Leclerc ne fait qu’appliquer la loi. Et la loi est faite par les politocards que les mougeons élisent. Chacun son job. Donc : si demain les mougeons se rebellent et remettent aux commandes d’authentiques guerriers gaulois (ce dont je doute, hélas), les Leclerc & Co obtempèreront tout aussi servilement. Un commercial n’est qu’un commercial. Celà dit rien n’empêche de « choisir » dès maintenant parmi ses commerciaux les moins serviles… et aussi les moins « Woke »